Aller au contenu

Wulu

De Daouda Coulibaly- Sénégal/France – 2016- 95 mn- fiction- couleur-VO Bambara, français.

Prix Ousmane-Sembene au FESPACO en 2017.

Scénario : Daouda Coulibaly ; Image : Pierre Milo, ; Musique : Éric Neveux ; Montage : Julien Leloup ; Interprétation : Ibrahim Koma, Inna Modja, Mariame Ndiaye : Olivier Rabourdin, Quim Gutiérrez, Habib Dembélé, Jean-Marie Traoré, Ismaël Ndiaye. Production : Éric Névé et Oumar Sy. Sociétés de production : La Chauve-Souris, Astou Films, Orange Studio, Appaloosa Films.

Le film a obtenu le prix Ousmane-Sembene au FESPACO en 2017.

Synopsis

Ladji, 20 ans, convoyeur dans un car à Bamako, travaille dur. Il espère devenir un jour chauffeur. Cette place convoitée depuis longtemps lui échappe au dernier moment et est attribuée au neveu du patron. C’est la cassure, Ladji décide de contacter un ami dealer et plonge alors dans l’univers impitoyable du trafic de cocaïne sur fond de corruption                                                                                       A travers l’itinéraire de Ladji dans ce thriller captivant, le réalisateur filme une réalité du Mali .Il dénonce tout à la fois la perdition de la jeunesse dans le grand banditisme, la menace terroriste et la corruption généralisée. Ladji est une victime.  Il n’aurait jamais dû se retrouver là où il en est. Il est sérieux, travailleur, intelligent, rusé, il méritait mieux. Il ne demande pas grand-chose. Le fait qu’il soit aussi taiseux, mutique, nous renvoie à sa dimension d’anti héros. « Je ne voulais surtout pas faire d’un gangster un modèle d’identification mais je voulais plutôt que les jeunes puissent s’identifier à un jeune homme confronté à des difficultés » dit Daouda Coulibaly.

Le réalisateur

Né à Marseille, franco-malien, Daouda Coulibaly, après avoir fait des études d’économie puis un DEA de philosophie économique, découvre le monde du cinéma en étant régisseur, monteur puis réalisateur. Il questionne la place de l’Afrique de l’Ouest dans son rapport au reste du monde, pense qu’en France on méconnait l’Afrique et décide de se servir du cinéma comme d’un outil pour la présenter autrement. En 2009 il réalise « Il était une fois l’indépendance » et en 2011 « Tinyé So », poulain de bronze au Fespaco 2011, prix du meilleur court métrage au festival de Milan.

Synopsis