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Une histoire d’amour et de désir

De  Leyla BOUZID – France – 2021 – 1h42 – Fiction – Couleur –VO français

Scénario : Leyla Bouszid – Image : Sébastien Goepfert – Montage : Lilian Corbeille – Musique : Lucas Gaudin – Son :  Nassim El Mounabbih, Antoine Baudoin – Décors : Léa Philippon – Costumes : Céline Brelaud

Interprétation : Sami Outalbali (Ahmed), Zbeida Belhajamor (Farah), Diong-Kéba Tacu (Saidou), Aurélia Petit (Professeur Morel), Mahia Zrouki, Bellamine Abdelmalek, Mathilde La Musse, Samir Elhakim, Sofia Lesaffre
Production : Blue Monday Productions – Distribution : Pyramide Distribution

Film présenté au Festival de Cannes 2021, Semaine de la Critique.
Le film a reçu le Valois de diamant du meilleur film et un Prix d’interprétation masculine au Festival d’Angoulême 2021

Synopsis 

C’est sur les bancs d’une université parisienne, dans un cours consacré à la littérature érotique arabe, que Farah et Ahmed se retrouvent côte à côte. Ils sont à l’opposé l’une de l’autre. Elle, Farah, jeune Tunisienne tout juste arrivée dans le Paris de ses rêves, déborde de vitalité et de sensualité. Lui, Ahmed, Français de 18 ans venant d’une famille algérienne de banlieue, n’est guère expansif et paraît toujours se tenir sur la réserve. Aussi est-t-il totalement désarmé quand, au contact de Farah, il se trouve envahi par le désir ; désir qu’Il tente de réfréner au grand dam de sa compagne de cours.

A contre-courant de bien des images sur la jeunesse, qu’elle soit d’ici ou de l’autre côté de la Méditerranée, le film de Leyla Bouzid inverse les rôles habituellement attribués dans la rencontre entre sexes. C’est à Farah que revient l’initiative et à Ahmed qu’est dévolue la fuyante passivité. Comme si cette inversion était nécessaire pour renouer avec la sensualité de l’ancienne poésie arabe trop longtemps occultée et réapprendre les chemins sinueux du dialogue amoureux.

La réalisatrice

De nationalité tunisienne et française, Leyla Bouzid est née en 1984 à Tunis où elle a grandi. Après le bac, elle part à Paris étudier la littérature française à la Sorbonne, puis elle intègre La FEMIS dans la section réalisation. Après plusieurs courts métrages, Mkhobbi fi Kobba (Soubresauts, 2011), Zakaria (2013), elle réalise en 2015 son premier long métrage, A peine j’ouvre les yeux. Le film est primé à la Mostra de Venise (prix du public) et il obtient le Bayard d’or du meilleur premier long métrage à Namur. Une histoire d’amour et de désir est son second long métrage.