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Qu’importe si les bêtes meurent

De  Sofia Alaoui –  France/Maroc -2019 – 23 min –  fiction –couleur – VO berbère STF

Scénario : Sofia Alaoui – Image : Noé Bach – Son : Nani Chaouki – Montage :Héloise Pelloquet – Musique : Amine Bouhafa – Productrice déléguée :Margaux Lorier- Exportation / Vente internationale : L’Agence du court métrage – – Numéro de visa : 151.292

Meilleur court métrage de fiction, Césars du cinéma français 2020 et   Grand prix du jury, Festival de Sundance 2021


Synopsis

Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.

 Critique de Telerama Abdellah, berger et fils de berger, va suivre le chemin tracé par son père : élever des chèvres et des moutons dans les montagnes de l’Atlas ; aller à dos d’âne, alors qu’il rêve d’une mobylette ; prendre épouse au « marché du mariage », et tant pis pour l’amour ; aligner ainsi des journées rythmées par le soleil, le labeur et la prière. « C’est comme ça », résume le paternel, et Abdellah ne discute même pas. Sauf que le ciel s’en mêle… Oubliez les décors habituels, c’est-à-dire occidentaux, à de rares exceptions près (Stargate, la porte des étoiles ; District 9…), de la science-fiction ! Sofia Alaoui, scénariste et réalisatrice de Qu’importe si les bêtes meurent, a eu l’heureuse idée de planter son histoire au Maroc. On croit d’abord partir sur le sentier archi-balisé de la chronique socio-familiale, puis le court métrage bifurque vers une question vertigineuse : à quoi se raccrocher quand ce que l’on tenait pour certain – sa place dans l’Univers, sous la protection de Dieu – se voit soudain remis en question ?( https://www.telerama.fr/tag/court-metrage)


La réalisatrice

Sofia Alaoui, née en 1990 à Casablanca (Maroc), est une réalisatrice et scénariste franco-marocaine.
Née à Casablanca, de père marocain et de mère française, elle grandit entre le Maroc et la Chine. Son père lui offre une petite caméra qu’elle utilise lors des voyages familiaux en Asie pour raconter des histoires.

Après les années lycée à Casablanca, elle part vivre à Paris pour suivre des études de cinéma (ESEC, EICAR, Gobelins, FEMIS).

En 2017, elle s’installe au Maroc pour y développer sa propre société de production, Jiango Films.

Son premier court métrage de fiction, Kenza des choux (2018), est sélectionné dans de nombreux festivals.
Le suivant est tourné en langue amazighe avec des acteurs non-professionnels dans les montagnes de l’Atlas. Qu’importe si les bêtes meurent (2019), remporte le grand prix du jury au festival du film de Sundance en 2020, et le César du meilleur court métrage de fiction en 2021. Le film est sélectionné pour la Fête du court métrage 2021.

Co-scénariste sur diverses réalisations, Sofia Alaoui travaille également sur des projets personnels de long métrage et sur le développement de séries.