Aller au contenu

La vie n’est pas immobile

la-vie-nest-pas_fiche

Sénégal – 2011 – 54 min – documentaire – couleur – VOSTF

Réalisation : Alassane Diago ; Image : Alassane Diago, Fabacary Coly ; Montage : Annie Waks ; Son : Alassane Diago, Adama Diarra ; Production : Corto Pacific, Inzo Ya Bizizi, Quizas Productions ; Distribution : Corto Pacific (24 rue Vieille du Temple, 75004 Paris, France ; courriel : cortop@club-internet.fr ; Tel. +33 1 45 33 25 25 / +336 80 02 43 36).

Le film a été sélectionné dans plusieurs festivals : Les Etats Généraux du Film Documentaire, Lussas 2012, Les Journées cinématographiques de Carthage 2012, Festival des Cinémas d’Afrique du pays d’Apt 2012, Les Escales Documentaires de La Rochelle 2012 où il a obtenu le grand prix.

Synopsis

Alassane Diago revient dans son village natal pour présenter et discuter de son précédent film « Les larmes de l’émigration ». A son arrivée, il se plie au cérémonial traditionnel des hommes. Mais il va s’intéresser au conflit qui oppose les femmes aux hommes à propos du jardin collectif qu’elles cultivent pour nourrir leurs familles et gagner un peu d’autonomie. Le réalisateur donne la parole à ces femmes mobilisées et solidaires et il va jusqu’à prendre leur parti lors de la réunion du conseil des sages. Avec ce film, nous découvrons le personnage étonnant et splendide de Houleye Ba, figure de proue de la lutte des femmes. Et, « cerise sur le gâteau mais participant du tout », Alassane Diago nous communique «la beauté qu’il voit dans un village balayé par les vents de sable, en proie aux profondes souffrances comme aux vivifiantes solidarités, où la vie est tout sauf immobile » (Olivier Barlet).

Le réalisateur

Alassane Diago est né en 1985 à Agnam Lidoubé, au Sénégal. Après une formation en audiovisuel, Il participe à plusieurs résidences d’écriture, dans le cadre du projet Africadoc, à Saint Louis du Sénégal en 2008, 2009 et 2010. Son premier long métrage documentaire, “Les Larmes de l’émigration” remporte le Prix du Festival du Cinéma de Tarifa en 2010 et le prix du public pour le meilleur documentaire au festival international de films francophones de Namur.