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Nothing but the truth

Nothing_but_Fiche2010

De John KANI – 78 min – Afrique du Sud – 2008

Fiction – couleur – 35mm – version originale en anglais sous-titrée en français
Scénario : John Kani ; Image : Jimmy Robb, Marius Van Graan ; Montage : Megan Gill, Jackie Le Cordeur ; Musique : Neill Solomon ; Son : Rick Mc Namee ; Décor : Mark Wilby ; Interprétation : Esmeralda Bilh, John Kani, Rosie Motene, Warona Seane, Motshabi Tyelele ; Production : Richard Green ; Co-production : Olivier Delahaye (Odelion Films, tel, +33 (0)1 48 01 02 00, courriel : olivier.delahaye.odelion@gmail.com) ; Distribution : Hevadis Films (22, Place Beauvoisine, 76000 Rouen, tel, +33 (0)2 32 76 12 75, courriel : hevadis@orange.fr, site : www.hevadis.eu)
Prix : Etalon d’argent de Yennenga au Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2009, Meilleur film et Prix SIGNIS au 19ème Festival Panafricain de Milan 2009, Meilleur film aux Ecrans Noirs de Yaoundé 2009.

Synopsis

Depuis 43 ans, Sipho travaille comme bibliothécaire. Il a vécu les humiliations et les souffrances de l’apartheid, dont le meurtre de son fils. Avec l’avènement du nouveau régime, il espérait obtenir la direction de la bibliothèque. Voilà que le poste lui est refusé. Plein de colère, Sipho doit dans le même temps organiser les funérailles de son frère Themba. Ce dernier, militant de la lutte contre l’apartheid, vient de mourir en Angleterre où il s’était exilé. Accompagné de sa fille, qui travaille comme interprète à la commission Vérité et Réconciliation, Sipho s’apprête à accueillir sa nièce anglaise qui arrive avec le corps du héros.
Entre tragédie et comédie, entre amertume et espoir, le film nous parle d’une Afrique du Sud qui célèbre ses héros, mais oublie ceux de son peuple qui, comme Sipho, ont résisté au quotidien, sans éclat, mais avec constance, au régime de l’apartheid. «Si j’ai pu pardonner aux Blancs, ne devrais-je pas arriver à pardonner à mon frère?».

Le réalisateur

Né en 1943, John KANI est comédien, auteur et metteur en scène. En 1965, il rejoint la troupe des Serpent Players. En 1972, il conçoit, écrit et interprète avec Winston Ntshona les pièces « Sizwe Banzi is Dead » et « The Island », qui remportent un succès considérable à Londres, en Australie et à New York, leur valant à chacun le Tony du Meilleur Acteur. Avec « My Children ! My Africa », il obtient une mention au Laurence Olivier Award. Au cinéma, il tourne ses rôles principaux dans «The Grass Is Singing » de Michael Raeburn, « Les Oies sauvages » d’Andrew V. McLaglen, « Cry Freedom » de Richard Attenborough, « Kini et Adams » d’Idrissa Ouédraogo, et « L’Ombre et la proie » de Stephen Hopkins. La Chambre de Commerce Fédérale Africaine lui décerne la médaille du mérite pour ses nombreuses contributions au développement culturel de l’Afrique du Sud. Directeur exécutif et directeur artistique adjoint du Market Theatre, John Kani préside depuis 1995 le Performing Arts Council fondé par le ministère des arts et de la culture anglais. Le film « Nothing but the truth » est tiré de la pièce qu’il a écrite et interprétée en 2002.