De Mwézé Dieudonné NGANGURA – 90 min – Rép. dém. du Congo – 1998 – VF
Fiction – couleur – 35 mm – version française
Scénario : Mwézé Ngangura ; Adaptation : Yves Comte et Mwézé Ngangura ; Images : Jacques Besse ; Montage : France Duez ; Musique : Jean-Louis Daulne ; Son : Franck Struys ; Décors : André Fonsny ; Interprétation : Gérard Essomba, Dominique Mesa, Jean-Louis Daulne, Herbert Flack, David Steegen, Cécilia Kankonda, Tshilombo Lubambu, Muanza Goutie, Nicola Donato ; Production : Films du Sud, Vidéocam, Petrouchka Films, Soleil Films ;
Distribution : Hévadis Fims (22 place Beauvoisine, tél : 09 71 53 59 70, fax : 02 32 08 62 24, courriel : hevadis@orange.fr).
Sélectionné dans de multiples festivals (Milan, Namur, Québec, Prétoria, Amiens…) et plusieurs fois primés, le film a obtenu l’Étalon d’Or de Yennenga au festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) en 1999.
Synopsis
Mani Kongo, roi des Bakongo, venu chercher sa fille Mwana qu’il a envoyée étudier en Belgique et dont il n’a plus de nouvelles, arrive à l’aéroport de Bruxelles, paré de tous ses symboles royaux : une magnifique toque en forme de sculpture, une canne bien taillée et un superbe collier. Mais à la douane belge il se retrouve obligé de payer des taxes d’importation pour les objets de valeur qu’il porte….
Dépouillé de ses attributs royaux, ne reconnaissant plus la Belgique qui l’avait accueilli avec faste lors de l’expo 58, Mani Kongo entame un périple initiatique au cours duquel il va croiser différents personnages représentatifs de la diaspora (jeunes ” rois de la sape ” congolais…), mais aussi des milieux populaires bruxellois (policiers, piliers de comptoir…). Prenant la forme d’une comédie policière pleine de rire et d’émotion dans laquelle Mwana, ignorant que son père la cherche, est devenue indicatrice pour le compte d’un inspecteur poursuivant un mystérieux braqueur masqué, le film aborde avec légèreté les questions toujours actuelles d’identité, de permis de travail, d’intégration.
Le réalisateur
Né en 1950 à Bukavu (ex Zaïre, actuel République démocratique du Congo), Mwézé Ngangura bénéficie en 1970 d’une bourse d’études du gouvernement belge pour apprendre la réalisation cinéma à Bruxelles. Diplômé en 1975, il revient au Zaïre où il tourne des documentaires et fonde sa maison de production : Soleil Films. En 1986, il co-réalise avec Benoît Lamy ” La vie est belle “. Suivront plusieurs longs-métrages de fiction : « Pièces d’identités » (1998), « Au nom de mon père » (2001), ” Les habits neufs du gouverneur ” (2004) et un documentaire, ” Tu n’as rien vu à Kinshasa ” (2008).