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143 rue du désert

De Hassen FERHANI – Algérie/France/Qatar – 2020 – 103 min – Documentaire –- Couleur – VO arabe STF – DCP

Scénario et Image : Hassen Ferhani– Montage : Stéphanie Sicard, Nadia Ben Rachid, Nina Khada, Hassen Ferhani – Musique :  Mohamed Guetal – Son Mohamed Ilyas Guetal, Antoine Morin – Interprétation Malika, Samir El Hakin, Chawki Amari – Production Allers Retours Films, Centrale Electrique – Coproducteur : Narimane MARIE, Olivier BOISCHOT
Distribution : Meteore Films 11, rue Taylor 75010 Paris France +33 (0)1 42 54 96 20 – films@meteore-films.frwww.meteore-films.fr

Prix du Meilleur Réalisateur Emergent en 2019 / Locarno International Film Festival, Suisse

Synopsis 

Une buvette, plantée au milieu du désert algérien : nous entrons chez Malika, sphinx en djellaba et foulard. Entre un thé et une omelette, elle sait tendre l’oreille à chacun, routiers ou routards. Ce lieu apparemment absent du monde raconte pourtant un pays dans son âme, un pays au bord de la route …

Hassen FERHANI filme la routine d’une femme âgée seule, travaillant et vivant au cœur du Sahara. Dans son café minuscule aux ouvertures magiques, fenêtres sur un monde infini, Malika, est un personnage du quotidien mais aussi une héroïne quasi-mythique, objet de multiples rumeurs.

Le film commence par un long plan sur une maisonnette, qui fait ressentir l’immensité du Sahara. 143, Rue du désert est une sorte de road-movie immobile. Ce sont les kilomètres qui défilent en hors-champ. La poésie des images et la beauté des cadres font apparaître la puissance de ce hors champ, et l’imaginaire s’emballe. Les rencontres sont comme des apparitions et les vents de sable comme les silences disent tout autant que les drames et les rêves de ceux qui s’arrêtent là.

Le réalisateur

Né à Alger, en 1986, Hassen FERHANI découvre le monde du cinéma par hasard à 17 ans en rencontrant le réalisateur Lyes SALEM qui l’engagera comme stagiaire script. En 2006 il réalise son 1er court métrage « Les Baies d’Alger » et en 2008, il intègre l’Université d’été de La FEMIS où il s’essaie à divers métiers du cinéma. Ensuite il coréalise « Afric-Hôtel » (2011), « Tarzan », « Don Quichotte et nous » (2013). Ces courts métrages présentés dans différents festivals confirment son intérêt pour un documentaire aux limites de la fiction. Cinéaste militant, Hassan FERHANI replace toujours l’humain au centre des préoccupations. En 2016 il réalise son premier long métrage « Dans ma tête un rond-point » et en 2018 son deuxième, 143, rue du désert ».