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D’une pierre deux coups

De Fejria DELIBA – France/Algérie – 2016

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De Fejria DELIBA – France/Algérie – 2016 – 1h23 – fiction – couleur – VO français.
Scénario et dialogues : Fejria.Deliba – Image : Hélène Louvard – Son : Régis Muller – Musique : Youssef Boukella et Luis Saldanha – Montage :Lilian Corbeille, Katharina Wartena, Marie Vermillard – Interprétation :Milouda Chaqiq, Brigitte Roüan, Myriam Bella, Zinedine Soualem, Slimane Dazi et Samir Guesmi – Production : Ciné-Sud Promotion . Distribution : Haut et Court, 38, rue des Martyrs, 75009 Paris, Tél. : 01 55 31 27 27   distribution@hautetcourt.com.
Prix du Public – Festival Premiers Plans d’Angers 2016

Synopsis

Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui annonçant le décès d’un homme pour qui elle a travaillé autrefois, dans l’Algérie coloniale. Le temps d’une journée, elle part récupérer une boite que le défunt lui a léguée, accompagnée de son amie Amel. Pour Zayane, ce court voyage va prendre des allures d’épopée. Analphabète mais intelligente, elle se défend avec ses armes, une dignité inflexible et une bonne dose d’humour  tandis que ses onze  enfants se regroupent dans son appartement, inquiets de son absence et de son mot laconique : “je pars ». Ils se redécouvrent et surtout découvrent un pan de la vie de leur mère jusque-là ignoré de tous.                                       La réalisatrice veut proposer un regard différent sur la « banlieue », montrée sous l’angle de l’intime et rappeler que les mères ne sont pas forcément des victimes : « Elles ont eu des vies de femmes parallèlement  à leurs vies de mère. Or, ça on n’en parle pas. Or c’est ce qui m’intéresse. » Un film délicat, touchant et drôle, qui « rappelle, en creux, le passé commun de la France et de l’Algérie et a le mérite de peindre une fratrie algérienne joliment composite » (Telerama).

La réalisatrice       

 Ferjia Deliba, française d’origine algérienne, septième d’une fratrie de neufs enfants, grandit dans une cité de la banlieue parisienne du Val-de-Marne. Elle poursuit des formations de comédienne, avec des cours gratuits de la Ville de Paris, puis à l’école du théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. Et commence alors une carrière d’actrice sur les planches. Mais dès 1988, elle apparaît également au cinéma, notamment comme l’une des jeunes femmes de La Bande des quatre de Jacques Rivette. Jacques Rivette l’a vu chez Vitez et la retient dans ses castings, avec Laurence Côte et Bernadette Giraud, à la fois au théâtre et au cinéma. Elle apparaît aussi à la télévision, où elle se voit toutefois longtemps cantonnée dans des rôles de beurette. Elle enchaîne les interprétations au théâtre, au cinéma et à la télévision jusqu’en 2008, où elle marque une pause. En tant que réalisatrice, son premier court métrage, en 1991, Le Petit chat est mort, est primé à plusieurs reprises. Elle y fait entrer Molière dans la cuisine d’un HLM de banlieue parisienne ! En 2016, son premier long métrage, D’une pierre deux coups, reçoit un très bon accueil critique.