Sénégal – 2011 – 88 min – fiction – couleur – VO wolof et français STF
Réalisation : Alain Gomis ; Scénario : Alain Gomis, Djolof Mbengue ; Image : Crystel Fournier ; Montage : Fabrice Rouaud ; Son : Jean-Pierre Laforce, Alioune Mbow ; Costumes : Salimala N’Diaye ; Interprétation : Saul William, Aïssa Maïga, Djolof Mbengue, Anissia Uzeyman, Thierno N’Diaye Doss. Production : Granit Films et Maïa Films ; Distribution : Jour2fête, 2 rue Ambroise Thomas 75009 Paris, www.jour2fete.com
Etalon d’or du FESPACO 2013 ; Prix spécial de l’Inalco. Prix spécial du Jury aux Journées Cinématographiques de Carthage 2012. Prix du meilleur long métrage au festival de Cordoue 2012. Prix au festival africain de Milan et au festival international de Seattle en 2012. Prix d’interprétation masculine pour Saul William au Fespaco 2013..
Synopsis
Satché, qui a été choisi selon un mystérieux rituel pour mourir le soir même, vit sa dernière journée. Fêté par sa famille et ses voisins, il arpente ensuite avec un ami fidèle les rues de Dakar, sa ville natale, silencieux, sourire aux lèvres, pour rendre visite à ceux qui ont compté dans sa vie. La promenade, voyage entre rêve et réalité, offre un défilé d’images, de souvenirs et de sensations intenses, et mêle l’acuité d’une chronique documentaire et le lyrisme poétique d’une magnifique fable initiatique. « Saul William interprète ce mort en sursis avec une grâce chaloupée » (Télérama) et dans ce genre de cinéma « urbain et onirique » qu’Alain Gomis admire chez Djibril Diop Mambéty, « la vie et la mort se chantent en même temps », comme le dit le vieil oncle de Satché.
Le réalisateur
Alain Gomis, né d’un père sénégalais et d’une mère française a suivi des études d’histoire de l’art et de cinéma. Dans le cadre d’ateliers vidéo, il réalise plusieurs reportages sur des jeunes issus de l’immigration ; il tourne par la suite des courts-métrages dont « Tourbillons » en 99, présenté à Clermont-Ferrand, New-York et Namur. Son premier long-métrage « l’Afrance »(2001) s’intéressait au statut des étrangers et aux tourments qu’il entraîne ; dans le deuxième, « Andalucia »(2007) il s’attache à l’exploration de l’étrangeté de l’homme au monde. « Tey/Aujourd’hui » a été largement salué par les critiques et a obtenu des prix marquants.