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Khouya ( Mon frère )

KHOUYA_1_Fiche

Algérie – 2010 – fiction – 16 min – couleur – VO arabe STFR

Prix du Jury Cinéma et Jeunesse au Festival de Locarno 2010, Prix des lycéens au Festival CinéSud de Saint Georges de Didonne 2012 ; sélectionné en 2011 au festival de courts-métrages de Clermont-Ferrand et au FESPACO à Ouagadougou.

Réalisation : Yannis Koussim
Scénario : Yannis Koussim
Interprétation : Samia Meziane, Anya Louanchi, Salima Abada, Sonia, Nabil Asli
Montage : Pauline Dairou
Image : Jean-Marie Delorme
Son : Julien Sicart
Décor ; Adel Kacer
Production : M.D.Ciné

Synopsis

Dans l’anonymat d’un intérieur algérien ordinaire, trois sœurs sont terrorisées par un frère tyrannique et violent. En l’absence du père, au nom d’un prétendu sens de l’honneur, il bat régulièrement ses sœurs sous les yeux de la mère qui ne fait rien pour mettre fin au calvaire de ses filles.
Huis-clos oppressant, forte présence des personnages féminins, sentiment d’un malheur inéluctable d’autant plus angoissant que le frère apparaît peu physiquement mais plutôt comme menace redoutée, renversement final : nous sommes plus dans la Tragédie que dans une banale chronique sociologique.

Le réalisateur

Né à Sétif en 1977, Yannis Koussim appartient à ce que la presse spécialisée algérienne appelle “LES JEUNES INDEPENDANTS”. Il a entamé des études de droit avant de se tourner vers le cinéma avec la réalisation de documentaires. Il complète sa formation comme assistant sur divers tournages et écrit en parallèle les scénarios de la série à succès de la télévision algérienne « Nas M’lah City 3 ». Après un premier court métrage de fiction, « Le plus beau des tangos du monde » (2003), il signe « Khti » (2007), premier volet d’une trilogie intitulée « Algériennes », primé deux fois en Algérie et sélectionné dans divers festivals internationaux. Après « Khouya », il consacre en 2010 un documentaire à son père, une star de l’équipe de football mythique de Sétif, « Mon papa est une légende ». Il travaille sur plusieurs projets de longs métrages dont « Bahara » (bourse Sotigui Kouyaté aux JCC 2011).