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Le loup d’or de Balolé

De Aïcha BORO LETERRIER – Burkina Faso – 2018 – 75 min – documentaire – couleur – DCP – VO STF

Etalon d’or du documentaire au FESPACO (Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) 2019

Image : Nathan Guillaumey, Seroé Billa – Montage : Héloïse Pawolida – Musique : Cyrille Aufort – Son : Sandra N’Dayizamba – Montage son : Matthieu Dellaporta

Production : Productions Métissées, Tarmak Films
Contact : Tarmak Films contact@tarmak-films.com

Synopsis

Ils sont environ 2500, hommes, femmes et enfants, à casser et trimbaler des cailloux à longueur de journée dans une carrière de granit abandonnée et méconnue au beau milieu de Ouagadougou. Touchés par la révolution qui secoue le pays et sur l’impulsion du jeune Ablassé, « l’intellectuel », ces mineurs en marge de la société font l’expérience de leurs capacités de réflexion et d’organisation collective pour contrôler la vente de leur propre production.

Le film va au-delà du simple documentaire sur les conditions de travail dans la mine. Il donne la parole à ces personnes auprès de qui la réalisatrice a passé un temps suffisamment long pour créer une réelle rencontre. Certaines figures se détachent : le jeune Ablassé, mais aussi Adama qui témoigne des conséquences physiques de ses longues années de travail, ces femmes dont le labeur à la mine s’inscrit dans des rapports familiaux complexes, ces deux jumeaux de 13 ans qui rêvent d’une autre vie… Ce que Aïcha BORO nous donne à voir, « ce n’est pas seulement un trou sordide au fond de l’Afrique, c’est une humanité qui nous concerne car ne pas la voir interroge notre propre appartenance à l’humanité » (Olivier BARLET – Africultures).

 

La réalisatrice

Ecrivaine et cinéaste franco-burkinabé, Chloé Aïcha BORO, après des études universitaires de lettres modernes, commence comme journaliste dans la presse écrite. Elle passe au documentaire avec un premier long métrage, « Farafin ko » (2014), co-réalisé avec Vincent Schmitt et Claude Letterier et sélectionné dans plusieurs festivals (Apt, Tarifa, Lausanne…). Le loup d’or de Balolé est son troisième long métrage. Parallèlement à son activité de cinéaste, elle publie des romans, dont « Paroles d’orpheline » et « Notre djihad intérieur ».