De Mama KEÏTA – 81 min – Sénégal / Guinée / France – 2009
Fiction – couleur – 35mm – version originale en français, wolof et langue des signes sous-titrée en français
Scénario : Mama Keïta ; Image : Rémi Mazet ; Montage : Miriame Chamekh ; Musique : Mathieu Normant, Roger Ongolo, Youssou Ndour, El hadj Ndiaye, Labah Sosseh, Aster Aweke ; Son : Bertrand Faure ; Mixage : Didier Cattin ; Interprétation : William Nadylam, Ibrahima Mbaye, Mame Ndoumbé Diop, Mouss Diouf, Jacky Tavernier, Omar Seck, Ismaël Thiam ; Production : Kinterfin (Mr Mama Keïta, 155 rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris, tél. : +33 (0)1 48 58 43 09, courriel : kinterfin@gmail.com).
Prix : Meilleur scénario au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2009, Meilleur film (Python Royal) au Festival International du Film de Ouidah (Quintessence) 2010, Ecran du meilleur comédien décerné à William Nadylam aux 13ème Ecrans Noirs de Yaoundé 2009, Prix d’interprétation féminine au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2009.
Synopsis
Après de brillantes études effectuées en France et une absence d’une quinzaine d‘années, Adama, jeune polytechnicien, revient précipitamment dans son pays natal, le Sénégal. Un télégramme lui a appris la soudaine dégradation de l’état de santé de sa grand-mère. Orphelins, Aïcha, sa sœur sourde et muette, et lui, ont été élevés par cette aïeule. Le télégramme se révèle mensonger : sa grand-mère se porte comme un charme. Tout l’entourage d’Adama croit au retour du fils prodigue. Mais celui-ci déçoit leurs espérances. Il vit désormais en France et n’a nulle intention de revenir s’installer au pays, à l’instar de la plupart des élites du tiers-monde, formés en Occident. Lors de son séjour, Adama découvre incidemment que sa sœur, Aïcha, se prostitue. Atteint dans son honneur, il réagit avec une rare violence. Ce retour fait surgir un drame familial enfoui depuis longtemps.
Le réalisateur
Né à Dakar en 1956 d’une mère vietnamienne et d’un père guinéen, Mama KEÏTA a d’abord fait des études de droit à la Sorbonne. Il devient scénariste et s’oriente ensuite vers la réalisation. Il signe plusieurs courts métrages : « Le Cafard » (1981), « L’Oriental » (1982), « Opus » (1985), « Waps » (1988), « Nuit Blanche » (1993), « Le Transfert » (2004) et « One More Vote for B. Obama » (2009). En 1990, il réalise « Choisis-toi un ami », son premier long métrage, suivi de « Ragazzi »(1991) et de « Le 11ème Commandement » (1997). Son quatrième long métrage « Le Fleuve » (2002) a reçu le Prix de la Presse au Festival du film de Paris en 2003. En 2006, il signe « Le Sourire du Serpent », puis en 2009, sort « L’Absence », récompensé par plusieurs prix dans des festivals internationaux. Il a également réalisé deux documentaires : « David Achkar, une étoile filante » (1998), portrait du cinéaste David Achkar, ami et collègue disparu, et « Sur la route du fleuve », tourné à l’occasion du tournage du long métrage « Le Fleuve ».