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Le figuier

LE FIGUIER  –  De Aäläm-Wärqe DAVIDIAN – Ethiopie/Israël – 2018 -93 min – Fiction –  couleur -VOSTF

Scénario : Aäläm-Wärqe Davidian – Directeur de la photo : Daniel Miller – Montage : Arik Lahav-Leibovich – Musique : John Gürtler, Jan Miserre – Décors : Danny Avshalom – Costumes : Marine Galliano –Interprétation : Betalehem Asmamawe, Yohanes Muse, Weyenshiet Belachew, Mareta Getachew, Mitiku Haylu, Kidest G/Selasse, Tilahune Asagere, Rodas Gizaw – Producteurs : Saar Yogev, Naomi Levari – Coproducteurs : Sandrine Brauer, Felix Eisele – Producteur exécutif : Ran Friedberg, Jakob Neuhäusser – Production :  AV Medien Penrose GmbH, En Compagnie des Lamas, Black Sheep Film Productions (IL) – Distribution France : En Compagnie des Lamas – 14 rue Drouot 75009 Paris – +33 1 55 31 27 36 -http://lamasfilms.com

Prix du meilleur long métrage au Festival de Cine Africano de Tarifa-Tanger 2019

Synopsis 

Dans une communauté de juifs éthiopiens dont les jeunes garçons sont enlevés par l’armée, deux adolescents, Mina et Eli s’aiment secrètement d’un amour de toujours. Mais ni leurs familles qui cherchent à immigrer, ni l’armée qui traque les jeunes récalcitrants ne leur laissent le choix de leur destin. Eli se cache, Mina se désolidarise de sa famille, mais que peuvent deux jeunes adolescents de familles juives marginalisées dans leur pays, l’Ethiopie, engagé dans une longue guerre civile.

Dans un subtil équilibre, ce film réussit tout à la fois à montrer la vie d‘une population entraînée dans une guerre qui ne la concerne pas, menée par un régime militaire peu respectueux des libertés, et à raconter l’histoire émouvante de deux adolescents qui évoluent entre enfance et maturité. Il évite les scènes de violence, mais fait parfaitement sentir toutes les tensions qui règnent dans cette société tandis que la jeune Mina illumine tout le film de son regard candide et lucide.

La réalisatrice

La réalisatrice israélo-éthiopienne Aalam-Warqe Davidian est née dans le village éthiopien d’Awash et élevée à Addis Ababa. Elle a immigré en Israël avec sa famille à l’âge de 10 ans.

« Ma mère m’a dit que nous devions aller en Israël pendant plus d’un an », s’est souvenue Aalam-Warqe Davidian. « J’étais terrifiée. J’ai dit, « non, je ne veux aller nulle part, je veux rester ici en Ethiopie. Mes amis et ma famille sont ici, je ne veux pas partir’ ». « Je suis arrivée en Israël et mon premier jour a été comme un cauchemar. Au début, je ne voulais pas sortir du lit. Je ne voulais rien voir. C’était dur ».

Elle a appris à s’adapter à la société en étudiant le cinéma, notamment à l’Ecole Sam Spiegel.