De Hachimiya AHAMADA – 20 min – Comores – 2008
Fiction – couleur – 35mm – version originale en comorien sous-titrée en français – Scénario : Hachimiya Ahamada ; Images : Claire Mathon ; Montage :Thomas Marchand ; Musique : Nawal ; Son : Katia Madaule ; Décor : Napalo ; Interprétation : Abidine Said Mohamed, Asthadina Msa Soilihi, Fahamwe Ibouroi, Mama Hayiriya, Aboubacar Said Salim, Ahamada Saandi ; Production : Aurora Films (16, rue Bleue, 75009 Paris, tel : +33 (0)1 47 70 43 0, fax : +33 (0)1 47 70 43 91, site : www.aurorafilms.fr, courriel : contact@aurorafilms.fr), Washko Ink (Moroni, Comores, courriel : washkonet@yahoo.fr) ; Distribution : Agence du court-métrage (2, rue de Tocqueville, 75017 Paris, tel. +33 (0)1 44 69 26 60, fax : +33 (0)1 44 69 26 69, site : www.agencecm.com, courriel : info@agencecm.com).
Le film a obtenu le Grand prix du court-métrage du Festival Quintessence de Ouidah (Bénin) 2009, et le Prix du meilleur scénario au Festival Francophone de Vaux en Velin 2009.
Synopsis
Quelque part sur l’île de la Grande Comore. Village d’en haut : de luxueuses villas inhabitées attendent patiemment la venue de leurs propriétaires expatriés en France, ceux qu’au pays l’on appelle de manière quelque peu ironique les « je reviens ». Djibril, paysan d’une cinquantaine d’années, prend soin de temps à autre de l’une de ces demeures appartenant à son frère. Un jour, au village d’en bas, sa case en paille est anéantie par un incendie. Où habiter désormais ?
Ce film, qui a « la saveur des fleurs ylang-ylang des îles de l’archipel des Comores », est « le procès en sourdine des relations complexes qui régissent la société comorienne sous forme de dialogue de sourds entre l’élite occidentalisée et les tenants d’une société traditionnelle et solidaire » (Nakidine Mattoir).
La réalisatrice
Née en France en 1976, cette jeune réalisatrice découvre à l’âge de 21 ans le pays d’origine de ses parents : l’archipel des Comores. Sortie diplômée de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des Techniques de la Diffusion (INSAS) en 2004, elle choisit d’explorer, par le biais du cinéma, l’histoire du pays de ses ancêtres, les mœurs et les coutumes vécus des habitants des îles. Après la réalisation du court-métrage documentaire « Destin tracé » et de son film de fin d’études « Feu leur rêve », elle réalise en 2008 « La résidence Ylang Ylang ». Le film, premier à être tourné en 35mm dans l’histoire des Comores, a été présenté en 2008 au Festival de Cannes, dans le cadre de La Semaine de la Critique, ainsi qu’au Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique).