De Djibril DIOP MAMBÉTY – 46 min – Sénégal – 1994 – VOSTF
Fiction – couleur – 35 mm – Version originale en wolof, sous titrée en français
Poulain d’or de Yennenga au FESPACO* 1995
Scénario : Djibril Diop Mambéty ; Images, Stephan Oriach ; Musique : Dieye Ma Dieye, Issa Cissokho, Aminata Fall, Moussa Ndiaye ; Interprètation : Dieye Ma Dieye, Aminata Fall, Demba B ; Production : Waka Films AG, Scolopendra Productions, Maag Dan ;
Distribution : Cinémathèque Afrique de CulturesFrance (6 rue Ferrus, 75683 Paris cedex 14, France ; tél. : 33 (0)1 43 13 11 15 ; fax : 33 (0)1 43 13 11 16 ; courriel : jln@culturesfrance.com).
* Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision qui se déroule tous les 2 ans à Ouagadougou (Burkina Faso)
Synopsis
Marigo, un musicien pauvre et farfelu, rêve de son instrument, un congoma, que lui a confisqué sa logeuse pour non-paiement du loyer. Un jour, il tente sa chance et achète un billet de loterie qu’il colle à la porte de son humble demeure et recouvre d’un poster pour être sûr de ne pas le perdre. Le soir du tirage, la fortune explose aux yeux de Marigo. Le numéro gagnant est celui de son billet ! Marigo se voit déjà millionnaire avec mille congomas, un orchestre, un avion particulier. Seul problème, il est impossible pour ce grand escogriffe de décoller le billet gagnant de sa porte. Qu’à cela ne tienne, Marigo arrache la porte et l’emporte sur son dos au guichet de la loterie…On suit Marigo dans sa traversée burlesque d’un Dakar populaire cher au réalisateur, traversée qui s’achèvera de façon inattendue au bord de la mer…
Le réalisateur
Djibril Diop Mambéty, (Dakar, 1945 – Paris, 1998), fait des études de théâtre et devient acteur au Théâtre National Sorano et dans des films sénégalais et italiens. À partir de 1968, il se lance dans la réalisation. Parmi ses œuvres les plus célèbres, citons « Touki Bouki », « Parlons grand-mère », « Hyènes » présenté en sélection officielle au Festival de Cannes en 1992. Il réalise ensuite « Le franc », premier film de la trilogie consacrée aux histoires des petites gens, pour lequel il obtiendra le prix du meilleur court-métrage au FESPACO en 1995. Suivra « La petite vendeuse de soleil ». La mort du cinéaste en 1998 interrompra la trilogie.