De Nabil AYOUCH – Maroc – 2022 -101min- fiction – couleur – VO arabe STF – N° de visa : 149.491 – Sélection officielle au Festival de Cannes 2021
Scénario : Nabil Ayouch avec la collaboration de Maryam Touzani– Image : Virginie Surdeij, Amine Messadi – Son : Samuel Aïchoun, Nassim El Mounabbih, Saïd Radi, Rym Debbarh-Mounir – Montage : Marie-Hélène Dozo, Yassir Hamani, Julia Grégory – Musique : Mike et Fabien Kourtzer– Interprétation :Anas Basbouli, Ismail Adouab, Meriem Nekkach, Nouhaila Arif, Abdelilah Basbousi, Zined Boujemaa – Producteurs Nabil Ayouch , Amine Benjelloun, Bruno Nahon, Alexandra Henochsberg – Production :Les Films du Nouveau Monde, Ali n’ Productions – Distribution France :Ad Vitam, 71, rue de la Fontaine au Roi,75011 Paris, Tél : 01 55 28 97 00 films@advitamdistribution.com – Relations Presse : MonicaDonati, 55,rue Traversière 75012 Paris Tél : 01 43 07 55 22, monica.donati@mk2.com
Synopsis
Anas, ancien rappeur, est engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop…
Nabil Ayouch précise dans sa déclaration d’intention : « L’envie de faire un film qui donnerait la parole à la jeunesse est très liée à mon histoire. J’ai appris à réfléchir sur le monde dans une MJC à Sarcelles dans les années 1980. Grâce aux arts et à la culture, j’ai appris là-bas à raconter et à aimer qui j’étais et ces lieux ont été décisifs…En France le rap et le hip hop ont perdu la puissance politique qu’ils avaient dans mon adolescence mais j’ai retrouvé cette force, cette puissance des mots pour faire bouger les choses dans le rap du Maghreb. On a vu comme cette musique était au cœur des Printemps arabes. J’ai envie que le Maroc, que le monde entier, entende ces voix et ces histoires. Elles sont le signe que le monde change ».
« Faux documentaire mais vraie comédie musicale, le film électrise par l’énergie positive qui s’en dégage avec des interprètes talentueux (les allergiques au hip hop pourraient même être séduits). Les paroles de ces rappeurs évoquent la rébellion et les doléances d’une jeunesse marocaine en souffrance bien mieux que les dialogues de Haut et fort qui balaient tous les thèmes possibles sans sortir d’un discours relativement convenu. On se concentre plutôt sur les performances des jeunes acteurs qui jouent des rôles proches de leur vécu, avec une sincérité, un enthousiasme et une détermination sans faille. » Club 300
Le réalisateur
Nabil Ayouch est un scénariste et réalisateur franco-marocain à la riche carrière à la fois célébrée et controversée Né en 1969 à Paris dans une modeste famille multiculturelle, il passe une grande partie de son enfance à Sarcelles et fréquente assidûment la MJC. Il se consacre d’abord au théâtre avant d’entamer une carrière de cinéaste en 1992. Il réalise dans un premier temps de la publicité et des courts-métrages. Puis vont se succéder des longs-métrages internationalement reconnus : Mektoub (1997) qui sera présélectionné pour représenter le Maroc aux Oscars, comme Ali Zaoua, prince de la rue (2000) et, en 2012, Les chevaux de Dieu. En 2015, son film Much Loved est sélectionné au festival de Cannes mais interdit au Maroc sous prétexte qu’il porte atteinte à la femme marocaine. Il poursuit toutefois la dénonciation des tabous de la société marocaine avec le film Razzia qu’il co-produit avec sa femme Maryam Touzani.
Très actif dans le domaine socio-culturel, Nabil Ayouch ouvre en 2014, à travers la Fondation Ali Zaoua, le Centre Culturel « Les étoiles de Sidi Moumen », destiné aux jeunes dans le quartier périphérique de Sidi Moumen dont sont issus les kamikazes qui ont commis les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca et qui ont inspiré Les Chevaux de Dieu. Suivront, de 2016 à 2021, quatre autres centres à Tanger, Agadir et Fès et Marrakech. C’est dans le premier de ces centres que Nabil Ayouch tourne « Haut et Fort » entre novembre 2017 et février 2019…