D’Omar El Zohairy – Egypte/France/Pays-Bas/Grèce – 2021 – 101 min – fiction – couleur – VO arabe STF
Semaine de la critique Cannes 2021 : Grand Prix Nespresso, Prix FIPRESCI – Journées Cinématographiques de Carthage :Tanit d’or, Prix du Meilleur Scénario, Prix de la Meilleure Actrice – Festival du film d’El Gouna 2021 : Prix du Meilleur Film Arabe, Prix Variety – Festival du film de Turin 2021 : Prix Spécial du Jury.
Scénario : Ahmed Amer, Omar El Zohairy – Image : Kamal Samy – Son : Ahmed Adnan, Julien Gonnord, Alexis Jung, Niels Barletta – Montage : Hisham Saqr – Décors : Assem Ali – Interprétation :Demyana Nassar,Samy Bassouny,Fady Mina Fawzy,Abo Sefen Nabil Wesa, Mohamed Abd El Hady – Production :Still Moving (France) en coproduction avec Film Clinic et Lagoonie Film Production (Egypte), Kepler Film (Pays Bas), Heretic (Grèce) – Productrice : Juliette Lepoutre, producteur associé : Pierre Menahem – Distribution France : Dulac distribution, Michel Zana mzana@dulacdistribution.com – Presse : H.Elegant, Hasan Guerrar et Julie Braun, julie@helegant.fr
Synopsis
Magie fatale en Egypte ! Dans un quartier déshérité, une mère mutique et passive se dévoue corps et âme à son mari et ses enfants. Un simple tour de magie tourne mal pendant l’anniversaire du fils de quatre ans, et c’est une avalanche de catastrophes absurdes et improbables qui s’abat sur la famille quand un magicien transforme son mari, méprisant et autoritaire, en poule. Il ne peut inverser la métamorphose et disparait. La mère n’a d’autre choix que de nourrir le volatile et d’assumer péniblement le rôle de cheffe de famille.
Entre situation burlesque, humour grinçant et noirceur oppressante d’un réel miséreux, le film déroule, dans la lenteur et le minimalisme des dialogues, une fable d’une inquiétante étrangeté, sidérante et dérangeante, et « d’une drôlerie furieuse ». Profonde originalité qui désarçonne parfois ! L’intention satirique (dénoncer le patriarcat, la condition de la femme et la misère sociale) est assez claire mais ce n’est pas l’essentiel. Elle se traduit non par des discours mais surtout dans l’écriture cinématographique et l’identité visuelle très marquée recherchée par le cinéaste. « J’aime créer un univers visuel particulier reposant sur une stylisation, sur le choix d’un point de vue unique, et sur la beauté des images, semblables à des photographies par le cadrage, les couleurs et le montage. Il faut que visuellement tout soit très poétique. » (Déclaration d’intention de Omar El Ozhairy dans le dossier de presse).
Le réalisateur
Né le 27 août 1988 au Caire (Égypte), Omar EL ZOHAIRY, réalisateur et scénariste obtient son diplôme de l’Institut du Cinéma du Caire en 2013. Il est assistant réalisateur des plus grands réalisateurs égyptiens, dont Yousri Nasrallah. Il réalise en 2011 son premier court-métrage “Breathe Out” (“Zafir”), qui reçoit le Prix Spécial du Jury au festival de Dubai. Son second court-métrage, “The Aftermath of the Inauguration of the Public Toilet at Kilometer 375”, réalisé en 2014, est le premier film égyptien sélectionné à la Cinéfondation du Festival de Cannes. Par la suite, il reçoit de très nombreux prix dans les festivals du monde entier.
Son premier long métrage “Feathers” (2021) fait sa Première Mondiale au Festival de Cannes 2021 où il remporte le Grand Prix de la 60è Semaine de la Critique.