D’Aïssa MAIGA – France – 2021 -89 min – documentaire – couleur – VO français – VISA N°150 709-
Scénario : Ariane Kirtley et Aissa Maïga d’après une idée originale de Guy Lagache – Image – Rousslan Dion -Son : Matthieu Mangematin – Montage : Isabelle Devinck, Linda Attab Apenouvon – Mixage : Mélissa Petitjean – Musique : Uèle Lamore – Producteurs : Bonne Pioche Cinéma, Echo Studio – Distribution France: Les Films du Losange 22 Av. Pierre 1er de Serbie – 75116 Paris, Tél.: 01 44 43 87 15 / 17 / 25 ,www.filmsdulosange.com – Presse : Sophie Bataille, Tél : 06 60 67 94 38 sophie_bataille@hotmail.com www.sophie-bataille.com
Synopsis
Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d’être assidus à l’école. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Or, il suffirait d’un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village et offrir à tous une vie meilleure.
En suivant durant une année le combat d’un petit village du Niger dans sa quête d’argent et d’eau (question essentielle de sa survie), Aissa Maïga a pris le parti de la proximité et du regard. Elle n’a pas de message à faire passer mais elle pose simplement le problème en filmant le vécu, la réalité. Filmé sur quatre saisons, le film est un condensé de problématiques différentes (éducation, rapport à la communauté, survie) qui pose sa caméra discrète mais aimante sur un autre monde qui suscite pourtant tant de questions sur les excès du nôtre. Sans misérabilisme, avec simplicité. On pourra toujours reprocher à «Marcher sur l’eau» d’être parfois formellement presque trop beau, avec ses couleurs vives, ses cadres impeccables mais le message est là. Clair et pas lénifiant
La réalisatrice
Née d’un père malien et d’une mère sénégalaise en 1975 à Dakar, Aïssa Maïga s’installe avec sa famille en France alors qu’elle a quatre ans. Elle fait ses études au lycée Voltaire, y trouve sa vocation d’actrice et entre dans le monde du théâtre. Elle est formée au Laboratoire de l’acteur par Hélène Zidi Chéruy. En 1997, elle obtient son premier rôle sur grand écran aux côtés de Yvan Attal et Richard Bohringer sous la direction de Denis Amar dans Saraka Bo. C’est le début d’une longue carrière, très diversifiée, sous la direction de réalisateurs prestigieux et dans des genres différents. Elle a participé en tant qu’actrice, en 25 années de carrière à 68 films ! Elle est révélée au public avec son rôle dans Les poupées russes de Cédric Klapisch. Elle est ensuite nommée au César comme meilleur espoir féminin pour son rôle dans Bamako d’Abderrahmane Sissako, remarquée dans des comédies populaires françaises comme Il a déjà tes yeux ou Bienvenue à Marly Gomont, ou dans des drames intimistes tournés en langues étrangères. Son passage dans Aujourd’hui de Alain Gomis ne laisse pas indifférent, pour ne citer que quelques exemples.
Elle a participé à la réalisation de courts métrages documentaires en liaison avec ses engagements solidaires en faveur de l’Afrique et milite pour promouvoir la place des actrices noires dans les fictions en Europe et l’inclusion de tous les talents.
. Marcher sur l’eau est le premier long métrage documentaire qu’elle réalise pour le cinéma. ◆