De Abdelkrim BAHLOUL – 97 min – Algérie – 2010
Fiction – couleur – 35 mm – version originale en arabe et français (sous-titrée en français)
Scénario : Abdelkrim Bahloul ; Image : Allal Yahiaoui ; Son : Dominique Warnier, Marc Nouyrigat ; Montage : Youcef Tobni ;
Interprétation : Samia Zémiane, Samy Ahedda, Ghazeli Khedda, Laurent Roth, Benyamina Bahloul ; Production : Source Films, 68, rue de l’Est,92100 Boulogne.Tel : 01 41 10 41 30 ; Fax : 01 41 10 80 21.Courriel: source@source-films.com .
Prix du public aux Journées cinématographiques de Carthage (2010), Prix du meilleur scénario (A.Bahloul) et de la meilleure interprétation féminine (Samia Méziane) au FESPACO 2011, Prix Unicef et Prix Signis, au FESPACO 2011, Ecran d’or 2011 aux Ecrans noirs de Yaoundé, Prix du meilleur long métrage au festival Vues d’Afrique de Montréal 2011, Primé aux festivals de Namur et d’Angoulême.
Synopsis
La veuve d’un héros de la guerre, mère de six enfants, a reçu d’un Français quittant l’Algérie quelques mois après l’indépendance, une grande maison en centre ville à Saïda. Un haut fonctionnaire veut l’en déloger pour y habiter. Après avoir perdu l’espoir de regagner son bien par le biais des autorités locales, soutenue par son frère, modeste employé, et animée d’une farouche détermination, elle est décidée à braver tous les obstacles pour obtenir justice. Elle part avec un de ses fils jusqu’à la capitale pour y rencontrer le Président de la République.
Abdelkrim Bahloul choisit de revisiter un pan oublié de l’histoire de l’Algérie en évoquant le sort réservé aux familles de « chahid» (martyrs de la guerre de libération) sans ressources , trop vite oubliées dans la liesse qui a suivi la proclamation de l’indépendance et dans la mise en place d’une nouvelle société.
Le réalisateur
Abdelkrim Bahloul a suivi les cours du Conservatoire national d’Art dramatique d’Alger, puis de celui de Paris. Titulaire d’une licence de Lettres Modernes en 1973, il fait ses études de cinéma à l’IDHEC. Après avoir été opérateur de prise de vues puis assistant réalisateur à A2 et TF1, il réalise en 1984 son premier long métrage présenté à Cannes, « Le thé à la menthe». Suivront «Un vampire au Paradis»(1991), «Les soeurs Hamlet»(1996), «La nuit du destin»(1997) et «Le soleil assassiné»(2003).Toutes ces oeuvres ont été primées dans différents festivals (Chamrousse, Valencia, Montréal, Johannesburg).