De Oumarou GANDA – 38 min – Niger – 1970
Fiction – couleur – DVD – version originale en djerma sous-titrée en français – Scénario : Oumarou GANDA ; Images : Gérard de Battista ; Montage : Danièle Tessier ; Musique : traditionnelle africaine ; Interprétation : Lam Ibrahima Diam, Issa Gonbokoye, Joseph Salamatou, Zalika Souley ; Production : Oumarou Ganda, Argos Films (26, rue Montrosier, 92200 Neuilly-sur-Seine, France, tel. +33 (0)1 47 22 91 26, Fax +33 (0)1.46.40.02.05, courriel : argos.films@wanadoo.fr ) ; Distribution : CulturesFrance (www.culturesfrance.com )
Etalon de Yennenga au FESPACO 1972, Prix de la critique internationale au Festival de Dinard 1972.
Synopsis
Un croyant musulman, de retour de la Mecque, prend le titre de « El Hadj ». Mais, si cela lui a donné un titre, cela ne lui a pas donné la sagesse et la retenue : il ne se gêne pas pour convoiter la jeune Satou, destinée à Garba. Celui-ci, furieux, n’a plus qu’à quitter le village pour la ville. Mais un drame plus grave éclate : la seconde épouse du Hadj, Gaika, n’accepte pas l’intruse et, pour empêcher le mariage, décide de la tuer au cours de la nuit précédant les noces.
À travers ce film, Ganda dénonce la polygamie mais aussi ceux qui détiennent ou pensent détenir d’une manière ou d’une autre le pouvoir.
Le réalisateur
Né en 1935 à Niamey (Niger), Oumarou Ganda s’engage à 17 ans dans l’armée française. Après deux ans de guerre en Indochine, il part pour la Côte d’Ivoire. C’est là qu’il rencontre Jean Rouch qui l’emploie comme enquêteur statisticien. Du travail au cinéma, le pas est vite franchi : Jean Rouch confiera à Ganda le rôle principal de « Moi, un Noir ». C’est le début d’une carrière cinématographique. De retour au Niger, Oumarou Ganda suit une formation et se lance dans la réalisation. « Cabascabo » (1968) est sélectionné au Festival de Cannes 1969, pour la Semaine Internationale de la Critique. Deux ans après, sort « Le wazzou polygame ». « L’exilé » (1980) sera le dernier long-métrage d’Oumarou Ganda qui meurt en 1981.