De Lyès SALEM – 92 min – Algérie / France – 2008
Fiction – couleur – 35mm – version originale en arabe sous-titrée en français
Scénario : Lyès Salem, Nathalie Saugeon ; Image : Pierre Cottereau ; Montage : Florence Ricard ; Musique : Mathias Duplessy ; Son : Marc Doisne, Nicolas Provost, Pierre André ; Décor : Jaoudet Gassouma ; Costumes : Hamida Hamzal ; Interprétation : Lyès Salem, Sarah Reguieg, Mohamed Bouchaïb, Rym Takoucht, Merouane Zmirli, Mourad Khen ; Production : Yacine Laloui, Isabelle Madelaine (Dharamsala, 13 rue Étienne Marcel 75001 Paris, tel, +33 (0)1 55 04 84 00, courriel : dharamsala@dharamsala.fr, Laïth Media, Arte France) ; Distribution : Haut et Court (38 rue des Martyrs 75009 Paris, tel, +33 (0)1 55 31 27 27, courriel : info@hautetcourt.com, site : www.hautetcourt.com) .
Très nombreux prix dans divers festivals, en particulier : Prix Muhr du meilleur film arabe au festival international du film de Dubaï 2008, nominé meilleur premier film aux Césars 2009, Etalon de bronze au Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2009.
Synopsis
Un petit village isolé quelque part au cœur de la campagne algérienne. Mounir, un jardinier fanfaron qui se dit « ingénieur horticole », aspire à être respecté mais ce désir est compromis par la maladie de sa sœur, narcoleptique, dont les endormissements fréquents et imprévisibles amusent tout le monde. Elle a un sympathique amoureux, Khliffa, qui n’ose parler de ses espérances à son copain Mounir car il est pauvre. Or, un jour que Mounir a trop bu, il annonce sur la place du village qu’un riche étranger a demandé sa sœur en mariage. La rumeur s’enfle et du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les attentions et de toutes les convoitises. Dépassé par son mensonge, il décide d’en profiter et sa vision des choses évolue. Menée tambour battant, cette « comédie pétaradante et bariolée, nourrie de l’influence de Molière, Buster Keaton et Dino Risi, cette « fantasia au bled », orchestrée selon une chorégraphie burlesque » (Télérama, décembre 2009) emprunte le mode de l’humour et de la dérision pour stigmatiser les conservatismes de l’Algérie rurale et l’hypocrisie des rapports sociaux.
Le réalisateur
Lyès SALEM est né en 1973 à Alger, d’une mère française et d’un père algérien. Comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, il a fait des études de Lettres à la Sorbonne, puis suivi des cours à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d’Art Dramatique. Outre ses nombreux rôles au cinéma et à la télévision, il a joué, entre autres, dans le répertoire de Shakespeare, Molière, Büchner ou Aristophane. En 2001, après son premier court métrage «Lhasa », il réalise «Jean-Farès », sélectionné dans de nombreux festivals, primé à Milan et Montpellier l’objet. Avec son troisième court métrage, « Cousines », tourné à Alger, il obtient le César du meilleur court métrage 2005. « Mascarades », où il interprète le rôle principal, est son premier long métrage en tant que réalisateur.