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Ouaga saga

OuagaSaga_Fiche

De Dani KOUYATÉ – 85 min – Burkina Faso – 2004 – VF

Fiction – couleur – Beta num – Version française
Prix spécial « Graine de Baobab-Wandé » au FESPACO* 2005
Scénario et dialogues : Michel Mifsud, Jean-Denis Berenbaum ; Image : Jean-Claude Schifrine ; Montage : Jean-Daniel Fernandez ; Musique : Moctar Samba ; Son : Francis Baldos ; Décors : Papa Kouyaté ; Interprétation : Amidou Bonsa, Sébastien Bélem, Aguibou Sanou ; Production : PM Audiovisuel, Sahélis, avec la contribution du Central National de la Cinématographie, du Ministère des Affaires Etrangères et de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie ;
Distribution : Agnès Datin (tél : 33 (0)1 55 20 12 24 ; courriel : agnesdatin@hotmail.com).

* Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision qui se déroule tous les 2 ans à Ouagadougou (Burkina Faso)

Synopsis

Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso. Dans l’un des quartiers démunis de la ville, des jeunes tentent de survivre par tous les moyens : combines, larcins et petits boulots, tout est bon pour garder l’espoir, et avec la plus grande ingéniosité ! Mais surtout, ils ne se départissent jamais de leur solidarité, quel que soit le destin des uns et des autres.
« Ouaga Saga » est un conte moderne, un hommage à la ville de Ouagadougou et à ses habitants, « à cet univers positif et jovial, la folie de vivre, l’amour du cinéma, l’art du système D comme débrouille » affirme le réalisateur Dani Kouyaté. C’est une comédie au ton résolument positif, traversée « d’effets spéciaux sublimes qui donnent une ambiance magique, un côté de rêve dans cette vie peu commune pour notre société capitaliste » (Myriam Tacq, Objectifmag)

Le réalisateur

Né à Bobo Dioulasso le 4 juin 1961, Dani Kouyaté est issu d’une famille de griots, et se retrouve très jeune en contact avec le monde du spectacle. Il fait des études de cinéma à Ouagadougou, puis à Paris où il est également diplômé d’anthropologie.
Il combine des activités au théâtre tout d’abord, où il est autant comédien que metteur en scène, conteur et musicien, en particulier dans le spectacle familial de son père « La Voix du Griot » ; puis il réalise son premier court-métrage « Bilakoro » en 1989. En 1995, c’est son premier long, « Keïta ! L’héritage du Griot », un film à la fois divertissant et pédagogique sur la légende du fondateur de l’Empire Mandingue, Soundjata Keïta. Il obtient de nombreuses récompenses.
Après un passage par la télévision et un retour au théâtre, il décide de tourner son troisième long-métrage, « Ouaga Saga » (2004), avec la technologie du numérique.