Maroc – 2011 – 106 min – fiction – couleur – VO arabe STF
Réalisation : Leïla Kilani ; Scénario : Leïla Kilani ; Image : Eric Devin ; Montage : Tina Baz ; Son : Philippe Lecoeur, Myriam René ; Musique : Wilkimix (Wilfried Blanchart) ; Interprétation : Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel, Sara Bertioui ; Co-producteurs : DKB Productions, Emmanuel Barrault/INA, Gerald Colas Vandertastic, Haneke Van der Tas ; Distributeur : Epicentre (55 rue de la Mare, 75020 Paris ; Tel : +33 (0)143490303 ; Courriel : info@epicentrefilms.com ; Site : www.epicentrefilms.com )
Sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2011, Meilleur film et meilleure réalisatrice au Festival de Taormina (Italie) 2011, Prix de la critique au Festival de Tubingen 2011, Prix d’interprétation féminine pour Soufia Issami au festival international du film de Marrakech 2012..
Synopsis
Badia, Imane, Asma et Nawal, sont ouvrières le jour, « crevettes » pour les deux premières ou « textiles » (une caste supérieure !) pour les deux autres. La nuit, elles se lancent dans une série de combines et de mauvais coups en quête d’ascension sociale illicite : comme le dit Badia, l’héroïne principale, “Je ne vole pas, je me rembourse. Je ne cambriole pas, je récupère. Je ne trafique pas, je commerce. Je ne me prostitue pas, je m’invite. Je ne mens pas : je suis déjà ce que je serai. Je suis juste en avance sur la vérité : la mienne.” Très vite, la course folle du quatuor va se trouver gangrenée par un double jeu où l’on ne sait trop qui manipule qui, des « crevettes » qui aspirent à devenir « textiles » ou des deux autres prêtes à envoyer leurs rivales aux pires dangers. « Une plongée dans la fureur de vivre » (Olivier Barlet, Africultures) ; « Le ‘A bout de souffle’ de quatre rebelles » (Jacques Mandelbaum, Le Monde).
La réalisatrice
Née en 1970 à Casablanca, au Maroc, Leïla Kilani vit aujourd’hui entre Paris et Tanger. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s’oriente vers le documentaire à partir de 1999 avec des films très remarqués : “Tanger, le rêve des brûleurs”, 2002, sur les candidats à l’émigration vers l’Europe, “Zad Moultaka, passages”, 2003, portrait d’un musicien contemporain du Moyen-Orient, “D’ici et d’ailleurs”, 2003, documentaire sur la mémoire industrielle en France, ainsi que “Nos lieux interdits”, 2008, sur les victimes des violences d’état au Maroc. “Sur la planche” est son premier long métrage de fiction.