Livre d’or du Festival 2007 |
Votre initiative de créer un tel festival sur votre commune est pour nous, cinéastes africains, très salutaire pour la simple raison que la visibilité de notre cinéma est toute la problématique du métier. Votre soutien pour le cinéma africain à travers cette action est un facteur dominant pour la survie du cinéma qui depuis, pour nous, est devenu le moyen d’expression le plus coûteux, au point de paraître indécent à côté des problèmes de santé, d’éducation et autres infrastructures qui relèvent du vital. C’est pourquoi il me plaît de saluer votre initiative qui va inéluctablement permettre l’éclosion des échanges culturels et le brassage des peuples voire des continents à travers les images. Salif TRAORÉ, réalisateur de « Faro, la reine des eaux » (extrait d’une lettre) |
Un grand merci d’avoir eu cette belle idée. Un autre regard, enfin, qui rompt avec les stéréotypes dont les médias tentent de nous imprégner : l’Afrique n’est pas faite que de guerre, ni de famine. Chez eux, c’est comme chez nous : il y a des jours à rire et des jours à pleurer, des jours à rêver et des jours à s’activer, des jours de chance et des jours à rester couché, des jours à rester chez soi et des jours à sortir. Un regret : avoir loupé une séance, car c’était un jour à travailler. Un délicieux souvenir : tout plein de petits à La Pléiade dont les rires décalés par rapport aux « grands » ont joliment ponctué la projection ; Un souhait : m’impliquer comme marmiton pour la réalisation d’un repas festif. Jeanne BOURDIN |
L’idée de ce festival est excellente. Il a été très bien réalisé. Une publicité très bien faite a assuré la présence du public. Les dialogues et les débats en présence de réalisateurs et d’acteurs étaient particulièrement intéressants. Jacques DUPONT |
J’ai été bouleversé par CAMP DE THIAROYE : j’ignorai qu’il y avait eu un tel massacre. C’est un film impressionnant, important à diffuser. J’ai apprécié qu’il soit suivi par un film d’un tout autre genre : OUAGA SAGA est un super divertissement. Cela montre que le cinéma africain a de multiples facettes. Mustapha GUESBA (à propos de la soirée de clôture) |
J’ai participé à toutes les séances. Je n’avais pas l’habitude d’aller au cinéma. Ce festival m’a vraiment donné le goût du cinéma. Tous les films que l’on a vus, parlent de thèmes qui peuvent se passer en Afrique mais aussi partout ailleurs. C’est formidable. Mody KONATÉ |
Nous avons le plaisir de vous rappeler, à vous et à toute l’équipe d’Afrique sur Bièvre, tout le bonheur d’avoir pu partager ces rares moments d’émotion et de plaisir à l’occasion de la présentation de la semaine du cinéma africain. Nous vous souhaitons l’enthousiasme de poursuivre tous vos efforts pour que vive longtemps “Afrique sur Bièvre”. Famille KOUYATÉ |
Un film très beau, très poétique, une belle légende qui nous fait réfléchir sur la modernité. Et c’était sympa qu’il y ait dans la salle un public plus ouvert que d’habitude. Élisabeth REBOUL (à propos de FARO) |
Une excellente initiative, ce festival local sur Paris Sud. Cela rapproche les spectateurs d’un cinéma dit spécialisé mais en réalité universel, un cinéma grand public qui aurait eu du mal à franchir les limites des ciné-clubs à public averti mais confidentiel. Pour les spectateurs, qui découvraient l’Afrique à travers le regard de metteurs en scène, les films présentés alliaient « à l’africaine » chaleur et gravité sans jamais être ennuyeux. Pour ceux qui ont déjà des liens avec l’Afrique et les Africains en France, les films ont apporté un éclairage approfondi des problèmes africains qu’il n’est pas toujours possible de développer souvent par pudeur réciproque. Bon vent pour le prochain festival. Yves Louis WALLE |