De Dieudo HAMADI – 92 min – RDC/France – 2014 – documentaire – couleur – DCP – VO lingala et français STF
Scénario /Image /Son : Dieudo Hamadi – Montage : Rodolphe Molla – Production/Distribution : AGAT films, 52 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris, France – tel. 33 (0)1 53 36 32 32 – email : courrier@agatfilms.com
2014 : Prix international de la SCAM & Prix Potemkine au Cinéma du Réel (Paris) – Grand Prix au Fidadoc (Agadir) – Prix spécial du jury au Festival international du film francophone de Namur.
Synopsis
À Kisangani, en République démocratique du Congo, un groupe de jeunes lycéens s’apprête à passer son examen d’État, l’équivalent du baccalauréat français. La caméra de Dieudo Hamadi les filme tout au long de leur préparation, depuis les bancs de l’école d’où ils se font chasser parce qu’ils n’ont pas payé la “prime des enseignants”, aux lieux où ils se retrouvent pour réviser et dans les rues chaotiques de la ville. Ils doivent surmonter d’innombrables difficultés et ont recours à plusieurs méthodes, des plus sérieuses aux plus fortuites. En se débrouillant pour étudier sans école, ces jeunes montrent qu’il ne sert à rien de baisser les bras. Ils mesurent combien ils doivent porter seuls ou dans leurs propres solidarités leur devenir dans un pays cassé, où ni la famille ni l’Etat ne les accompagne. ” Documenter ce geste sans l’idéaliser, c’est-à-dire dans toute la complexité de comportements qu’Hamadi se garde bien de juger, c’est à la fois respecter son sujet et soutenir tous ceux qui cherchent à mobiliser l’énergie du combat de la vie, au Congo comme ailleurs. ” (Olivier Barlet, Africultures).
Le réalisateur
Né à Kisangani (RDC Congo Kinshasa) en 1984, il a commencé des études de médecine. Il a ensuite suivi des ateliers documentaires pour témoigner de la situation de son pays et réalisé deux moyens-métrages, Dames en attente (2010) et Tolérance zéro. En 2013, avec Atalaku, son premier long métrage qui raconte la campagne électorale de 2011 en RDC, il remporte le prix Joris Ivens. Sorti en 2014, Examen d’état n’est pas le produit d’un reportage vite fait : trois ans de repérages successifs et de contacts à Kisangani pour préparer le tournage, quatre mois à partager le quotidien des jeunes, souvent seul, parfois avec des assistants pour les scènes qui le demandaient .