De Miklas MANNEKE – 25 min – Afrique du Sud – 2013fiction – couleur – VO zulu STF
Scénario : Miklas Manneke ; Interprétation :Lucious Dosi, Nokwasi Gumede, Zwelakhe
Mkwanasi.
Production : AFDA Film School, 41 Frost Ave Auckland Park, Johannesburg, Gauteng-
Afrique du Sud / tél :(0027) 11 482 83 45 / jeffrey@afda.co.za
Film nominé aux Oscars 2013 dans la catégorie Meilleur film étudiant étranger
Prix du public au festival du court-métrage africain CinéSud 2014.
Synopsis
La ville est divisée par une ligne marquant la séparation entre les camps vert et rouge.
Pourtant, Thomas, un jeune homme du camp vert, tombe amoureux de Thandi qui appartient à la partie rouge de la ville. Comment les deux jeunes gens, qui sont contre le partage des camps, réussiront-ils à communiquer en cachette et à abolir la frontière ?
Pour le cinéaste qui souhaite voir émerger un cinéma sud-africain loin de la violence et
de la pauvreté largement représentées majoritairement, le parti pris de Kanye Kanye est de raconter un conte de fée dans un township qu’il a repeint pendant plusieurs jours aux couleurs du drapeau sud-africain. « On a peint plus de 60 maisons et dû apporter des pinceaux pour les enfants qui voulaient peindre aussi ».
Le réalisateur
Manneken est né à Vanderbjilpark , près de Johannesburg. Durant ses quatre ans d’études à l’AFDA, la plus grande école de cinéma sud-africaine, il réalise plusieurs courts-métrages de fiction en tant que réalisateur ainsi qu’en tant qu’ingénieur du son.
Inspiré par les réalisateurs français Jean-Pierre Jeunet, Michel Gondry et le mouvement Delluc impressionniste, Miklas Manneke réalise un film de fin d’année Kanye Kanye, sélectionné au Festival International du Film de Durban 2013 et surtout nominé aux Oscars 2013 dans la catégorie Meilleur Film Etudiant Etranger. Il s’agit du seul film représentant le continent africain dans cette catégorie.
Aujourd’hui courtisé par des producteurs américains et sud-africains, Miklas souhaite se concentrer sur l’écriture d’un autre court-métrage « parce que le long, c’est un autre exercice ».