De Merzak ALLOUACHE – 87 min – Algérie/ France – 2012 – fiction – couleur – HD – VO arabe STF
Scénario : Merzak Allouache ; Image : Mohamed Tayeb Laggoune ; Montage : Sylvie Gadmer ; Son : Ali Mahfiche, Xavier Thibault, Carole Vermer, Julien Perez ; Interprétation : Nabil Asli, Adila Bendimered, Khaled Benaissa ;
Production : JBA Production, 52 rue Charlot 75003 Paris – courriel : jbaprod@jbaproduction.com, Baya films Algérie ; Distribution : Sophie Dulac Distribution, 16 rue Christophe Colomb, 75008 Paris, tél: +33 1 44 43 46 00, contact : mzana@sddistribution.fr.
Première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs et Label Europa Cinema, Festival de Cannes 2012.
Prix de la meilleure actrice (Adila Bendimered) et du meilleur acteur (Nabil Asli) au festival du film francophone d’Angoulême 2012
Synopsis
Algérie, région des hauts plateaux, fin des années 90. Alors que des groupes d’irréductibles islamistes continuent à semer la terreur, Rachid, un jeune maquisard, quitte la montagne et regagne son village pour bénéficier de l’amnistie offerte par la loi de ” concorde civile “. Mais ce ” repenti ” a du mal à retrouver une place dans la société. Son chemin croise celui d’un couple aisé, séparé, et traumatisé par un drame survenu au cours de la guerre civile, drame auquel on devine que Rachid a participé. S’établissent alors entre eux des relations troublantes.
Les nombreuses ellipses de l’intrigue, la manière dont le mystère qui lie les personnages se dévoile très lentement, peignent une société algérienne tendue, où le silence et le secret exacerbent les traumatismes de la guerre civile. ” Horreur enfouie sous le tapis, amnésie politique, manipulation : le tableau, ici, est inquiétant … il montre la hantise à l’échelle d’un pays. ” (Jacques Morice, Télérama).
Le réalisateur
Merzak Allouache , réalisateur et scénariste de cinéma et de télévision est né en 1944 à Alger. Après des études de cinéma à l’Institut national du cinéma d’Alger en 1964, il suit des stages à l’IDHEC (aujourd’hui la FEMIS) et à l’ORTF et travaille comme assistant.
Il commence à faire des films en 1976 et a réalisé depuis des documentaires, des émissions humoristiques pour la télévision algérienne et plusieurs longs-métrages de fiction. Il est également romancier (Bab El-Oued, Seuil, 1995)
Outre Le repenti, il est l’auteur de Omar Gatlato,1976,( Semaine de la critique à Cannes et nombreux festivals), L’homme qui regardait les fenêtres, 1983 ; Bab El-Oued City, 1994, prix de la Critique au festival de Cannes ; Salut cousin, 1995 ; Un amour à Paris, 1986 ; Normal, 2001 ; Chouchou, 2003 ; Bab El Web, 2005 ; Harragas, 2009 ; Es-Stouh (Les terrasses), 2013, non encore sorti en France.