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A peine j’ouvre les yeux

De Leyla Bouzid – Tunisie – 2015

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De Leyla Bouzid – Tunisie – .2015 – 102 min – fiction – couleur – VO arabe tunisien STF – DCP
Scénario : Leyla Bouzid et Marie-Sophie Chambon – Musique originale : Khyam Allami –
Dialogues : Ghassen Amami – Image : Sébastien Goepfert – Montage : Lilian Corbeille –
Son : Ludovic Van Pachterbeke – Mixage : Rémi Gérard – Interprétation : Baya Medhaffer, Ghalia Benali, Montassar Ayari, Aymen Omrani,Lassaad Jamoussi , Deena Abdelwahed , Youssef Soltana, Marwen Soltana.
Production : Blue Monday Productions, Propaganda Production ( Tunisie), Coproduction : Hélitronc (Belgique) – Distribution : Shellac Films, Friche La belle de mai, 41, rue Jobin 13003 Marseille – tel : 04 95 04 95 92 site : www.shellac-alter.org
Nombreuses récompenses dont le Prix du public à la Mostra de Venise en 2015 et le Tanit de bronze aux Journées Cinématographiques de Carthage 2015 Synopsis version courte
Tunis, été 2010, quelques mois avant la révolution. Farah, 18 ans, est jeune bachelière et sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle n’a pas la même idée. Elle chante dans un groupe de rock engagé, a une passion pour la vie, découvre l’amour et sa ville la nuit contre la volonté de sa mère, Hayet, qui connait la Tunisie et ses interdits.

Synopsis 

Tunis, été 2010, quelques mois avant la révolution. Farah, 18 ans, est jeune bachelière et sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle a d’autres ambitions et avec son groupe de jeunes musiciens de rock, chante intensément et sans se soucier de la police, des textes appelant à changer l’état des choses. Sa mère, Hayet, s’inquiète : elle sait comme il est dangereux, dans un Etat policier, d’être une fille affranchie qui refuse de se taire… Mais Farah est une rebelle. Un jour, Bohrène, son petit ami, arrive en retard à une répétition. La veille, il a été arrêté et brutalisé par la police…
Ce premier long métrage, porté par la puissance de la musique du groupe (entre musique populaire et rock électrique) associe un regard critique sur une période troublée de la Tunisie à la fougue d’une belle jeunesse. Leyla Bouzid revient avec ce film sur sa propre jeunesse dans une Tunisie coincée dans une dictature générant l’autocensure et la paranoïa.

La réalisatrice

Leyla Bouzid vit entre Paris et Tunis, où elle a grandi. Après le bac, elle part à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne.
Après de nombreux stages ainsi que la réalisation d’un premier court métrage Sbeh el Khir, elle intègre La Fémis (Paris) en section Réalisation. Soubresauts (Mkhobbi fi kobba), son film de fin d’études gagne le Grand Prix du Jury des films d’écoles à Premiers Plans en 2012. Zakaria [2013], tourné dans le Sud de la France, est son premier court métrage produit et A peine j’ouvre les yeux, son premier long métrage.