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Afrique sur Bièvre à Clermont-Ferrand

Le 41e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, le plus grand dans le monde, s’est déroulé du 1er au 9 février 2019.

Quarante ans après sa création, l’esprit d’une communauté de cinéphiles règne toujours à Clermont-Ferrand. Dans cette ville de 142 000 habitants, le plus grand festival de courts métrages dans le monde a ouvert ses portes du 1er au 9 février. Des professionnels du monde entier et 160 000 spectateurs étaient attendus à ce rendez-vous, organisé par le collectif Sauve qui peut le court métrage.

Au sein de la programmation internationale, est née la section Regards d ‘Afrique à partir du constat que si le court métrage était mal diffusé, il l’était plus mal encore sur le continent africain ou en provenance d’Afrique. Après l’Afrique francophone, le champ a été élargi à l’Afrique lusophone et l’Afrique anglophone . «  On a essayé de prendre les cinéastes encore plus en charge, de les faire venir, d’organiser des débats et des échanges avec le public pour continuer de marquer cet événement. Et on continue à le développer…. On a des films d’une très grande qualité qui sont loin de l’image caricaturale – lourd, social – qu’on peut avoir du cinéma africain, même s’il y en a, parce que c’est un cinéma qui parle des réalités très particulières, mais c’est aussi un cinéma drôle, poétique, fantaisiste. » (E.Wojcik et J. Roussau).

Aux 12 films proposés cette année dans ce cadre spécifique, s’ajoutaient 5 films africains concourant dans la Sélection internationale : Brotherhood  de Méryam Joobeur (Tunisie), The Number, de Manuela Gray (Afrique du Sud, Royaume-Uni), Turning Ten de Jaylan Auf (Egypte, Royaume-Uni), Tithes & Offerings, d’Anthony Koros (Kenya, Etats-Unis), Sega, d’Idil Ibrahim (Sénégal, Etats-Unis).

Nous étions un groupe de 7 personnes, 4 membres de l’équipe d’ Afrique sur Bièvre et  3 amis cinéphiles habitués du festival, ravis des choix qui leur étaient offerts et de leur qualité. Au delà des films de la compétition internationale que nous avons beaucoup appréciés –Brotherhood a obtenu une mention spéciale du jury international – , nous en avons remarqué  au moins quatre autres, susceptibles d’être retenus pour Ciné Regards Africains.

C’est dire que notre séjour a été fructueux  sans parler de toutes les autres découvertes qui nous ont confirmés dans l’idée que le court métrage est décidément un genre majeur.

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