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Activités

« Rencontrer mon père » un film d’Alassane Diago

Les membres d’Afrique sur Bièvre étaient venus nombreux le 20 février pour assister à la projection en avant première au Reflet Médicis du nouveau film d’Alassane Diago : « Rencontrer mon père » en présence du réalisateur.

Nous avions projeté son film précédent : « La vie n’est pas immobile » à plusieurs reprises et devant des publics très divers lors du festival « Ciné Regards Africains » en 2015.
A cette occasion, Alassane avait passé quelques jours avec nous et nous avait projeté son film précédent : « Les larmes de l’émigration ».
Il y filme sa mère qui raconte avec dignité son quotidien douloureux pour survivre avec ses enfants, dans l’attente d’un mari parti en exil 20 ans plus tôt et jamais revenu.
Nous avions été très touchés par ce tête-à-tête poignant et pudique entre une mère et son fils et Alassane nous avait alors parlé de son projet de retrouver son père, de recueillir son point de vue et de tourner un film sur son histoire.

C’était en 2015 et on imagine ce qu’il a fallu de courage, de ténacité et de force de persuasion, d’abord pour convaincre son père, et ensuite pour réaliser ce nouveau film et le mener à son terme.

Ce qui est remarquable c’est que, partant d’une histoire familiale, intime, ancrée dans un territoire et dans une culture, si loin de notre quotidien, Alassane réussit, non seulement à traiter des problèmes universels liés à l’immigration, mais aussi à toucher profondément les spectateurs que nous sommes, grâce à son talent de cinéaste et à la sincérité de son propos et de ses images.

Un film à voir absolument !

 

Afrique sur Bièvre à Clermont-Ferrand

Le 41e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, le plus grand dans le monde, s’est déroulé du 1er au 9 février 2019.

Quarante ans après sa création, l’esprit d’une communauté de cinéphiles règne toujours à Clermont-Ferrand. Dans cette ville de 142 000 habitants, le plus grand festival de courts métrages dans le monde a ouvert ses portes du 1er au 9 février. Des professionnels du monde entier et 160 000 spectateurs étaient attendus à ce rendez-vous, organisé par le collectif Sauve qui peut le court métrage.

Au sein de la programmation internationale, est née la section Regards d ‘Afrique à partir du constat que si le court métrage était mal diffusé, il l’était plus mal encore sur le continent africain ou en provenance d’Afrique. Après l’Afrique francophone, le champ a été élargi à l’Afrique lusophone et l’Afrique anglophone . «  On a essayé de prendre les cinéastes encore plus en charge, de les faire venir, d’organiser des débats et des échanges avec le public pour continuer de marquer cet événement. Et on continue à le développer…. On a des films d’une très grande qualité qui sont loin de l’image caricaturale – lourd, social – qu’on peut avoir du cinéma africain, même s’il y en a, parce que c’est un cinéma qui parle des réalités très particulières, mais c’est aussi un cinéma drôle, poétique, fantaisiste. » (E.Wojcik et J. Roussau).

Aux 12 films proposés cette année dans ce cadre spécifique, s’ajoutaient 5 films africains concourant dans la Sélection internationale : Brotherhood  de Méryam Joobeur (Tunisie), The Number, de Manuela Gray (Afrique du Sud, Royaume-Uni), Turning Ten de Jaylan Auf (Egypte, Royaume-Uni), Tithes & Offerings, d’Anthony Koros (Kenya, Etats-Unis), Sega, d’Idil Ibrahim (Sénégal, Etats-Unis).

Nous étions un groupe de 7 personnes, 4 membres de l’équipe d’ Afrique sur Bièvre et  3 amis cinéphiles habitués du festival, ravis des choix qui leur étaient offerts et de leur qualité. Au delà des films de la compétition internationale que nous avons beaucoup appréciés –Brotherhood a obtenu une mention spéciale du jury international – , nous en avons remarqué  au moins quatre autres, susceptibles d’être retenus pour Ciné Regards Africains.

C’est dire que notre séjour a été fructueux  sans parler de toutes les autres découvertes qui nous ont confirmés dans l’idée que le court métrage est décidément un genre majeur.

Programme du festival : « Ciné Regards Africains » 2018

Du vendredi 23 novembre au dimanche 02 décembre 2018, l’association Afrique sur Bièvre organise
la 12ème édition du festival  « CINE REGARDS AFRICAINS »

Dans les villes d’Antony,  Arcueil, Cachan, Gentilly,  l’Haÿ-les-Roses et Villejuif

Des courts-métrages et des longs-métrages de réalisateurs africains, suivis de débats avec le public…

Afrique sur Bièvre – 07 81 66 69 38
courriel : asurb@laposte.net

 

Vendredi 23 novembre : Cinéma La Pléiade – Cachan – 20h30 

FÉLICITÉ

d’Alain GOMIS – Sénégal-  2017 – 123 mn – fiction – couleur –  V0 Wolof STF
Ours d’argent à Berlin 2017 – Etalon d’or au FESPACO 2017

Félicité, chanteuse dans un bar à Kinshasa (RDC), vit seule avec son fils Samo. Un matin, elle est appelée par l’hôpital où il a été admis après un accident. Elle doit trouver l’argent pour payer l’opération qui éviterait l’amputation de sa jambe. Félicité se lance alors dans une quête désespérée à travers la ville, son passé et ses rêves.

Projection suivie d’un débat animé par Catherine Ruelle, journaliste, critique de cinéma, spécialiste des cinémas africains

Samedi 24 novembre : Cinéma La Pléiade – Cachan 17h30

MAMA BOBO

d’Ibrahima SEYDI et Robin ANDELFINGER -Sénégal/France/ Belgique -2017 -17 min – fiction – couleur – VO Français et Wolof STF

Mama Bobo, 80 ans, s’assoit chaque matin sous l’abribus de la rue Gomis. Elle ne monte jamais dans aucun bus mais imagine que chaque jour, elle rejoint son mari au marché. Un matin, l’abribus a disparu.


TILAÏ

de Idrissa OUEDRAOGO – Burkina-Faso – 1990 – 81 min – fiction – couleur –VO Moré STF
Grand Prix du Festival de Cannes 1990 – Etalon d’or au FESPACO 1991

Après deux ans d’absence, Saga revient dans son village. Son frère Kougri lui apprend alors que leur père a pris comme deuxième femme Nogma qui était pourtant promise à Saga. Celui-ci va alors se retrouver confronté à un dilemme : les traditions ou ses sentiments pour Nogma.

Projection suivie d’un débat animé par Dragoss Ouedraogo, universitaire, critique de cinéma et réalisateur

 

Samedi 24 novembre : Cinéma La Pléiade – Cachan – 20h30

NIRIN

de Josua HOTZ – Madagascar – 2015– 16 min – fiction – couleur – VO Malagasy STF – Prix du meilleur court métrage au festival de Genève 2017

Nirin, 6 ans, sort pour la première fois de son petit village à Madagascar pour traverser le pays en taxi-brousse avec sa mère et ses deux petits frères. Il est tout excité car leur maman leur a promis un long et beau voyage. Mais tout ne se passe pas comme il l’a imaginé.

 

LE TRAIN DE SEL ET DE SUCRE

de Licinio AZEVEDO – Mozambique – 2016 – 93 min – fiction – couleur – VO Portugais STF
Tanit d’or aux Journées Cinématographiques de Carthage (Tunisie) en 2017.

Au Mozambique, en pleine guerre civile dans les années 80, des centaines de civils empruntent le train qui rejoint le Malawi voisin pour y troquer du sel contre du sucre. Le voyage est long et périlleux en raison des constantes attaques des rebelles. Parmi ces voyageurs, Rosa, une jeune infirmière, devient vite un objet de rivalité entre Taiar et Salomon, deux soldats de la troupe chargée de protéger le train et que tout oppose.

Projection suivie d’un débat animé par Dragoss Ouedraogo, universitaire, critique de cinéma et réalisateur

 

Dimanche 25 novembre : cinéma La Pléiade – Cachan 16 h

 

LE RUISSEAU, LE PRE VERT ET LE DOUX VISAGE

de Yousry NASRALLAH – Egypte – 2016 – 115 min – fiction – couleur – VO arabe STF

Yehia et ses fils, spécialistes réputés, organisent des banquets de fête en fournissant cuisine et musique. Lors d’un mariage au cours duquel se croisent des amours secrètes, un promoteur sans scrupules propose avec insistance de racheter leur commerce. ‎Devant le refus de Yehia, la proposition tourne à la menace…

Projection suivie d’un débat animé par Michel Amarger, journaliste, critique de cinéma.

 

Mardi 27 novembre : cinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses – 20h

 

 LES BIENHEUREUX

de Sofia DJAMA – Algérie/France/Belgique -2017 – 102 min – fiction – couleur – VO français

Alger, quelques années après la guerre civile. Amal et Samir ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage au restaurant. Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie : Amal, à travers la perte des illusions, Samir, par la nécessité de s’en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même.

Projection suivie d’un débat en présence de l’actrice  Hadjar Ben Mansour


Mercredi 28 novembre : cinéma Le Select – Antony – 18h


BLACK MAMBA

de Amel GUELLATY – Tunisie – 2017 – 20 min – fiction – couleur – VO arabe STF

Sarra, jeune fille de la classe moyenne de Tunis, mène, en apparence, la vie ordinaire que sa mère lui a tracée : elle prend des cours de couture et s’apprête à épouser un gentil garçon. Cependant, Sarra a d’autres plans inavoués grâce auxquels elle veut échapper à sa vie actuelle.

 

 

WULU

de Daouda COULIBALY – Sénégal/France – 2016 – 95 min – fiction – couleur -VO Bambara, français.
Prix Ousmane-Sembene au FESPACO en 2017.

Ladji, 20 ans, convoyeur dans un car à Bamako, souhaite devenir chauffeur mais cette place lui échappe au dernier moment. C’est la cassure. Ladji décide de contacter un ami dealer et plonge dans l’univers impitoyable du trafic de cocaïne sur fond de corruption…

Projection suivie d’une rencontre avec le producteur Eric Névé

 

jeudi 29 novembre : cinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses – 20h30

 

AYA

de Moufida FEDHILA – Tunisie- 2017 – 23 min – fiction – couleur – VO arabe STF
Tanit d’or section CM aux Journées Cinématographiques de Carthage 2017
Aya vit avec ses parents salafistes, Mariem et Youssef. Par peur d’être banni par sa communauté salafiste, Youssef est contraint d’imposer le port du niqab à sa femme. Un jour, Aya commet un acte qui bouleversera à jamais le destin de sa famille.

 

 

OUAGA GIRLS

de Theresa TRAORE DAHLBERG – Suède, Burkina Faso -2017 – 82 min – documentaire – couleur – VOSTF
A Ouagadougou, des jeunes femmes de la campagne se retrouvent dans un centre réservé aux femmes pour y recevoir une formation de… mécaniciennes automobiles. Heureuses de braver les préjugés, elles forment un groupe joyeux et solidaire présenté avec sympathie par la réalisatrice.

Projection suivie d’une rencontre avec le distributeur Matthieu de Foncal

 

Vendredi 30 novembre : Maison pour tous Gérard Philipe – Villejuif –

 

LE BLEU BLANC ROUGE DE MES CHEVEUX  – 20h

de Josza ANJEMBE – France/Cameroun – 2016 – 21 min – fiction – couleur – VO français
Nominé aux Césars 2018, catégorie courts-métrages
À 17 ans, Seyna, une adolescente d’origine sénégalaise, se passionne pour l’histoire de la France, le pays qui l’a vue naître et dont elle est profondément amoureuse. Son baccalauréat en poche et sa majorité approchant, Seyna n’aspire qu’à une chose : acquérir la nationalité française. Mais son père Amidou s’y oppose farouchement.

 

 

UNE SAISON EN FRANCE – 20h30


de Mahamat Saleh HAROUN – France – 2017 – 97 min – fiction – couleur -VO français

Abbas, professeur de français, a fui la guerre en Centrafrique pour bâtir une nouvelle vie en France. En attendant d’obtenir le statut de réfugié, le quotidien d’Abbas s’organise : ses enfants sont scolarisés, il travaille sur un marché où il a rencontré Carole, sensible au courage de cet homme. Mais si le droit d’asile lui était refusé, qu’adviendrait-il ?

Projection suivie d’une rencontre avec l’acteur du film : Bibi Tanga.


Week-end consacré au cinéma d’Afrique du sud : 

Samedi 01 décembre : cinéma Jean Vilar – Arcueil – 18h


ELLEN PAKKIES

de Daryne JOSHUA – Afrique du Sud – 2018 – 124 min – fiction d’après une histoire vraie – couleur- VO anglais et afrikaans STF.
A Cape Flats, un quartier pauvre de la ville du Cap où sévit la violence, une mère de famille, Ellen Pakkies, vient se livrer à la police car elle a tué son fils, un jeune adulte. Parallèlement à l’enquête, une série de retours en arrière explique comment elle en est arrivée là.

Projection suivie d’un débat animé par Michel Amarger, journaliste, critique de cinéma en présence du réalisateur Daryne Joshua


Samedi 01 décembre : cinéma Jean Vilar – Arcueil – 20h30


THE AFRICAN CYPHER

de Bryan LITTLE – Afrique du Sud – 2012 – 88 min – documentaire musical – couleur – VOSTF

Traversant son pays à la rencontre de danseurs hip-hop, Bryan Little s’intéresse au milieu du Pantsula dans les ghettos de Cape Town. Le film suit le quotidien d’un groupe de danseurs dans leur préparation d’un concours de « street dance » et montre le style et le message d’espoir communicatif qu’ils développent.

Projection suivie d’un débat animé par Michel Amarger, journaliste, critique de cinéma


Dimanche 02 décembre : cinéma Jean Vilar – Arcueil –
16h00

 

Chants sud-africains par la chorale : « La voix est libre »

 

KANYE KANYE

de Miklas MANNEKE –Afrique du Sud – 2013 -25 min – fiction /animation– couleur – VO zulu STF

La ville est divisée par une ligne marquant la séparation entre les camps vert et rouge. Pourtant, Thomas, un jeune homme du camp vert, tombe amoureux de Thandi qui appartient à la partie rouge de la ville. Comment les deux jeunes gens, qui sont contre le partage des camps, réussiront-ils à communiquer et à abolir la frontière ?

 

 

LA CAMERA DE BOIS

de Ntshavheni WA LURULI – 90 min – Afrique du Sud – 2003 – fiction – couleur – VO anglaisSTF

Au Cap, en Afrique du Sud, deux ados des townships, Madiba et Sipho, amis et frères de sang, trouvent sur un cadavre un pistolet et une caméra vidéo. Madiba s’empare, hésitant et émerveillé, de la caméra tandis que Sipho s’amuse à tirer avec le pistolet, s’imaginant déjà gangster. Leur choix sépare leurs destins jusque-là liés.

Projections suivies d’un débat animé par Michel Amarger, journaliste, critique de cinéma en présence du producteur Olivier Delahaye qui signera son livre : « La caméra de bois » publié par les éditions Grandvaux en octobre 2017.

Les salles :

  • Cinéma La Pléiade
    12 avenue Cousin de Méricourt 94230 Cachan -Tél. 01 46 65 06 98
  • Cinéma La Tournelle
    14 rue Dispan 94240 L’Haÿ les Roses -Tél. 01 49 08 50 71
  • Cinéma Le Select
    10 avenue de la Divison Leclerc 92160 Antony – Tel 07 40 96 64 64
  • Espace Municipal Jean Vilar
    1 rue Paul Signac 94110 Arcueil -Tél. 01 41 24 25 50
  • Maison Pour Tous Gérard Philipe
    118 rue Youri Gagarine 94800 Villejuif -Tél. 01 46 86 08 05

Le nouveau film de Dieudo Hamadi à Arcueil

 

Dans le cadre du 40ème Festival international de films documentaires « Cinéma du Réel », l’Espace municipal Jean Vilar d’Arcueil va projeter le mardi 27 mars à 20h15, en compétition, « Kinshasa Makambo« , le dernier film du réalisateur congolais, Dieudo Hamadi.

Cela fait plusieurs années que Ciné Regards Africains s’intéresse à ce cinéaste. Ainsi, lors du festival 2015, nous avions projeté « Examen d’Etat », documentaire consacré à l’examen, équivalent du baccalauréat, que doivent affronter les jeunes congolais.
Nous avons également consacré à Dieudo Hamadi, lors du festival Ciné Regards Africains 2017, un Focus au cours duquel ont été projetés deux de ses films : « Atalaku » qui traite de la campagne pour l’élection présidentielle congolaise de 2011 et « Maman Colonelle » pour lequel Dieudo Hamadi avait obtenu le Grand prix Cinéma du Réel en 2017.

Projection du film de César Paes « Songs of Madagascar »

A la MJC de Fresnes  le vendredi 23 mars 2018 à 20h30 aura lieu une projection du film  » Songs for Madagascar » en présence du réalisateur César Paes.
Six des plus grands noms de la musique malgache s’associent pour préparer un concert. Ils militent pour la protection de l’environnement, et font la promotion de la diversité culturelle.
Entre répétitions et road-trip en taxi brousse, un extraordinaire voyage humaniste et musical.

La séance est organisée par l’association « Les amis d’Akany Soa » avec le soutien d’Afrique sur Bièvre.

Elle sera suivie le lendemain par une rencontre avec un des auteurs du livre sur la situation économique de Madagascar, livre intitulé « L’enigme et le paradoxe » : cette rencontre aura lieu le samedi 24 mars 2018 à 14h à la salle Aimé Césaire – 1, mail Aimé Césaire, Rue du Dr Charcot, 94260 Fresnes. (entrée libre)

Asurb au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand

L’équipe d’AsurB continue de faire le tour des festivals

Le 40ème festival du court métrage de Clermont Ferrand s’est déroulé
du 2 au 10 février 2018.

Nous y avons vu les douze courts métrages de la programmation « Regards d’Afrique », réalisés par des cinéastes de tout le continent et les trois présentés en compétition officielle.
Beaucoup, même les fictions, s’imposent par leur regard documentaire, leur ancrage dans le réel où l’on essaye de vivre.
Ces diverses histoires racontent la jeunesse, les femmes et sont porteuses d’espoir malgré tout.

Nous avons particulièrement aimé :

Chebet : Anthony Koros /Kenya, Etats-Unis. Dans les hauts plateaux du Kenya une femme enceinte décide de prendre des mesures radicales contre son mari alcoolique.

Black Mamba: Amel Guellaty / Tunisie. Sarra, jeune fille de la classe moyenne de Tunis, mène en apparence la vie ordinaire que sa mère lui a tracée mais elle a d’autres plans inavoués pour échapper à sa vie actuelle.

Mama Bobo : Robin Andelfinger/ Sénégal, France, Belgique. Mama Bobo, 80 ans, s’assoit chaque matin sous l’abri de bus de la rue Gomis. Elle ne monte dans aucun bus mais un matin il n’y a plus d’abri bus.

Aya : Moufida Fedhila / Tunisie, France, Qatar. La petite Aya vit à Tunis avec ses parents. Youssef n’a d’autres choix que d’obliger sa femme à porter le niqab. Un évènement va bouleverser à jamais le destin de cette famille.

Dem Dem ! : Pape Bouname Lopy, Marc Recchia, Christophe Rollin / Sénégal, Belgique, Luxembourg. Mata, un pécheur sénégalais, trouve un passeport belge sur une plage de Dakar et il décide de l’utiliser. Sur sa route il trouve un fou savant qui mesure les nuages et le questionne sur son identité.

Alain nous a quittés….

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès d’Alain-Gérald Lombion le 18 décembre 2017. Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Alain était un pilier d’Afrique sur Bièvre. Dès 2008, c’est lui qui a proposé la maquette de l’affiche de la 2ème édition de Ciné Regards Africains. Depuis, au sein de la commission communication de l’association, c’est lui qui mettait en forme, concevait, « maquettait » tous nos outils de communication (dépliant-programme, livret, carte pour les scolaires, site Web etc…) avec une compétence, une rigueur, un dévouement, une disponibilité sans faille. Il a su développer une image, un style qui a grandement contribué à la reconnaissance et au succès du festival. Les membres de l’association, les partenaires, les festivaliers… savaient combien nous devions, tous, à Alain pour cet énorme travail bénévole si important.

Alain était un ami précieux. Il nous manque…..

 

 

Afrique sur Bièvre au festival Cinémas d’Afrique d’Angers (16-21 mai 2017)

Afrique sur Bièvre était cette année encore à Angers pour la 16e édition du Festival Cinémas d’Afrique . Organisée par la dynamique association Cultures et Cinémas d’Afrique avec le soutien de la ville, du département et de la région Pays de la Loire ainsi que d’autres partenaires, cette manifestation a lieu tous les deux ans, et les Angevins sont fidèles au rendez-vous auquel ils sont sensibilisés toute l’année. En amont et autour du festival sont organisés en effet des actions à destination des jeunes et des scolaires et des événements culturels pour différents publics dans divers lieux de l’agglomération.

Le festival de cinéma proprement dit a animé tout le centre ville pendant une semaine.
La Place du Ralliement, transformée en jardin « Rencontre des cultures » pour valoriser la richesse des pratiques autour de l’accueil dans les cultures d’Afrique, drainait de nombreux passants attirés par les plantes, la cérémonie du thé et du café, les jeux et les animations quotidiennes.

Les projections avaient lieu au grand Théâtre ou au cinéma « Les 400 coups » tout proche et la programmation reprenait essentiellement des films sélectionnés au Fespaco, ce qui a permis un « rattrapage » à ceux d’entre nous qui n’y avaient pas participé. Nous avons pu découvrir ou revoir 7 longs métrages( fiction ou documentaires) et 10 courts métrages sans compter les 6 courts du festival pour la jeunesse. (voir le site www.cinemasdafrique.asso.fr)

Quant au palmarès, le Jury Jeunes a récompensé pour les courts métrages « L’Arbre sans fruit » de Aïcha Macky (Niger) et pour les longs métrages « L’île de Perejil » du marocain Ahmed Boulane avec une mention spéciale à « Wallay » de Berni Goldblat (Burkina Faso).

Le Prix du Public a été décerné pour les courts métrages à Aïcha Macky pour « L’Arbre sans fruit » et pour les longs métrages à Berni Goldblat pour « Wallay ».

Un des agréments du festival d’Angers, c’est d’offrir la possibilité de rencontrer facilement les réalisateurs africains présents, soit le jour de la projection de leur film dans la salle, joliment décorée à l’africaine, dévolue aux échanges, soit de façon informelle, à d’autres moments . C’est ainsi que nous avons pu prendre des contacts et nous mêler aux conversations très riches des groupes de jeunes cinéastes qui se retrouvaient avec plaisir. Nous avons notamment longuement parlé avec Aïcha Macky qui sera présente à Cachan lors de notre festival Ciné Regards en novembre, avec le Nigérien Malam Saguirou réalisateur d’un remarquable documentaire sur les recherches en énergie solaire d’un savant nigérien («  Solaire made in Africa ») , et avec Boubacar Sangaré qui, dans son film très intéressant « Une révolution africaine » restitue les 10 jours de la chute de Blaise Compaoré, au Burkina Faso.

Des journées agréables, enrichissantes et fort utiles à la préparation du prochain festival d’Afrique sur Bièvre