Bibliothèque centrale de Cachan, 15h
La conférence de Jean-Claude Rullier, ancien responsable du Pôle Education à l’Image de la Région Poitou Charentes , a rappelé des aspects de l’histoire des cinémas d’Afrique de l’Ouest des indépendances à nos jours. Avec la projection d’extraits de films, le conférencier s’est attaché à montrer l’évolution des objectifs et des écritures cinématographiques de réalisateurs importants en fonction de leur formation, de leur tempérament et des circonstances traversées par leurs pays respectifs. Ses analyses fines et précises ont permis aux cinéphiles d’approfondir leur culture et d’affiner leur réception des films venus du continent africain.
Espace Jean Vilar, Arcueil, 18h
Un temps fort du festival 2016, la remise des trophées du concours Tremplin Jeunes réalisateurs.
Le concours de courts-métrages organisé par Afrique sur Bièvre pour fêter sa 10e édition voulait récompenser des élèves en fin de cycle dans des écoles de cinéma africaines et les aider dans leur future carrière. Gérard Najman présente les deux lauréates, Nadège Delwendé Naré pour son film « L’absence » dans la catégorie fiction et Edwige Pauline Abouadji pour « Dipri, fête mystique en pays abidji » dans la catégorie documentaires. Après la projection de chaque film,
Les réalisatrices ont été interviewées respectivement par Michel Amarger pour Nadège et Catherine Ruelle pour Edwige, les deux critiques ayant participé au jury de professionnels chargés du palmarès. Les échanges très chaleureux ont apporté beaucoup d’éclaircissements au public et donné un témoignage sur la relève des cinémas d’Afrique.
Un cocktail convivial a rassemblé spectateurs, généreux donateurs, gens de cinéma et membres d’Afrique sur Bièvre, heureux de célébrer l’événement avant la séance suivante.
Espace Jean Vilar, 21h
« A peine j’ouvre les yeux, » de la jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid est présenté par Mouloud Mimoun, qui nous a fait l’amitié de venir nous rejoindre après une séance du Maghreb des films. Il rappelle la situation de la Tunisie en 2010, avant la révolution dite de « jasmin » et le choix de la réalisatrice de choisir cette période pour y situer l’action de son récit., il souligne les aspirations d’une jeunesse qui se sent à l’étroit dans une société fermée et l’importance de la musique et des chansons pour l’expression de ces jeunes. Des précisions sont données sur les acteurs et un échange s’instaure avec la salle, notamment avec des spectatrices tunisiennes de différentes générations.