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Festival - 3. page

Festival « Ciné Regards Africains » 2022 : programme

Cette année un « Prix du jury » sera également décerné parmi les longs métrages projetés pendant le festival, le jury étant composé de professionnels du cinéma et de responsables des salles.

Outre les lauriers qui les accompagnent, ces prix sont dotés de 1.000 €.

Les résultats seront proclamés le dimanche 5 décembre lors de la séance de clôture du festival.


◊ Vendredi 26 novembre – 
Cinéma Le Sélect – Antony – 18h30

LE PERE DE NAFI – de De Mamadou DIA – Sénégal – 2019 – 109 min – Fiction – Couleur – VO peul STF – DCP

Un imam modéré d’une petite ville du nord du Sénégal s’oppose à son frère très religieux et puissant à propos du mariage de leurs enfants.
Les jeunes Nafi et Tokara rêvent, eux, de partir étudier à Dakar, la capitale, et de vivre avec leur époque.
Deux conceptions opposées de l’islam s’affrontent sur fond de conflit générationnel, de transformations sociales et politiques,
dans un film qui sait évoquer des tensions tragiques avec subtilité et délicatesse.

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)

Tarifs : plein 7 € – réduit 6 €  – 3 heures de parking gratuites (faire valider son ticket à la caisse)

◊ Samedi 27 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil

18h :  BUDDHA IN AFRICA –  De Nicole Schafer –   Afrique du Sud/Suède  -2019 – 90min – documentaire – couleur -VOSTF

Dans un orphelinat chinois taiwanais installé en Afrique, l’Amitofo Care Centre (ACC), le film suit Enock Alu, un adolescent malawite venu d’un milieu rural.
Il est tiraillé entre sa culture traditionnelle musulmane et le système de valeurs bouddhiste confucianiste qu’on lui a inculqué depuis ses sept ans.

20h30 :  LE FIGUIER – De Aäläm-Wärqe Davidian – Ethiopie/Israël/France/Allemagne – 2018 – 93 min – fiction – VOSTF
Prix du meilleur long métrage au Festival de Cine Africano de Tarifa-Tanger 2019

En 1989, pendant la guerre civile qui déchire l’Ethiopie, la famille de Mina, une adolescente de 14 ans, décide de quitter le pays pour Israël. Mais Mina ne peut se résoudre à quitter son ami Eli dont elle est secrètement amoureuse. Malgré la guerre qui fait rage, elle fera tout ce qu’elle peut pour sauver l’amour de sa vie avant que ne se termine leur enfance.

Projection suivie d’un débat animé par Daniela Ricci (Enseignante et chercheuse en études cinématographiques à l’Université Paris Nanterre)

Plein tarif : 5,20 €- Réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 € – Abonnés et moins de 15 ans : 3,65 € – Forfait pour les 2 séances du samedi :  7,30 €

◊ Dimanche 28 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil – 16h30

GRANMA NINETEEN AND THE SOVIET’S SECRET (Grand-mère 19 et le secret du soviétique ) – De João Ribeiro –
Mozambique/Portugal – 2020 – 94 min – fiction – couleur – VO portugais STF

Adapté d’un célèbre roman angolais, le film raconte les souvenirs d’enfance de l’auteur au moment de la construction,par des coopérants soviétiques, d’un mausolée dédié au premier président de l’Angola mais au prix de la démolition d’habitations populaires en bord de mer. Une présentation quelque peu fantastique d’un monde où se mêlent magie et réalité, perçu à travers la fantaisie et la conscience bouillonnante des enfants du quartier,  encadrés par une « Grand-mère 19 » haute en couleurs.

◊ Mardi 30  novembreCinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses 20h00

Présentation et débats assurés par Michel Amarger,  (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)

TALKING ABOUT TREES (Parler des arbres)  – De Suhaib Gasmelbari – Soudan/France/Allemagne/Tchad/Qatar – 2018 – 94 min –
documentaire – VO arabe STF

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes malgré leur âge, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution…

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

◊ Mercredi 1er décembre – Maison Pour Tous Gérard Philipe – Villejuif – 14h30

KETEKE (Le train) – de Peter Sedufia – Ghana – 2017 – 70 min – fiction – VOSTF
Prix du jeune public à Cinémas d’Afrique – Angers 2019

Années 80 : Atswei, enceinte, et son mari, Boi, tentent de rejoindre Ateke, le village de la femme, pour l’accouchement. Ils ratent le train, seul moyen de transport pour arriver à la bourgade.
C’est le point de départ, pour nos deux héros égarés en pleine brousse, d’un périple particulièrement burlesque.

 Entrée libre dans la limite des places disponibles.

◊ Jeudi 2 décembre – cinéma La Tournelle –  L’Haÿ-les-Roses- 20h00

 DOCTA JEFFERSON – De Elvis Sabin Ngaibino – République Centrafricaine/France – 2017 – 29 min – documentaire – VOSTF

Jefferson est ce qu’on appelle à Bangui un « docta », un agent de santé qui exerce la médecine sans diplôme. A l’heure où le Ministère de la Santé centrafricain voudrait règlementer la vente de médicaments, Jefferson traverse une crise de conscience. Son activité est-elle dangereuse pour ses patients ? Doit-il abandonner ? Mais comment alors nourrira-t-il sa famille.

POISSON D’OR, POISSON AFRICAIN  – De Moussa Diop et Thomas Grand – Sénégal – 2018 – 60 min – documentaire – VOSTF
En présence du réalisateur Thomas Grand

La région de Casamance, au sud du Sénégal, est une des dernières zones refuges
en Afrique de l’Ouest pour un nombre croissant de pêcheurs artisans, de transformateurs et de travailleurs migrants. Face à une concurrence extérieure de plus en plus forte, ces femmes et ces hommes résistent en contribuant grâce à leur labeur à la sécurité alimentaire de nombreux pays africains.
Mais pour combien de temps encore ?

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

◊ Vendredi 3 décembre – cinéma La Pléiade  Cachan – 20h30

UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE DÉSIR De Leila Bouzid – Tunisie – 2021 – 102 mn VOSTF

Ahmed, Français de18 ans, issu d’une famille algérienne vivant en banlieue, et Farah, une jeune Tunisienne, fraîchement débarquée à Paris, se retrouvent côte à côte sur les bancs de l’université pour un cours consacré à la littérature érotique arabe. C’est sur fond d’une poésie trop longtemps oubliée que tous deux, lui, le garçon timide et craintif, elle, la jeune fille débordante d’énergie, vont être pris dans les flux et reflux du désir amoureux.

Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) / 5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

Samedi 4 décembre  – cinéma La Pléiade  Cachan

Deux séances consacrées aux courts métrages en compétition pour le Prix du public

Soirée  présentée et animée par Michel Amarger  (réalisateur,  journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)


17h30 –
Première séance :

DA YIE (Bonne nuit) De Anthony NTI – Ghana/Belgique – 2019 – 21 min – fiction – VOSTF

Au Ghana, un étranger est chargé par son gang de recruter des enfants pour une mission dangereuse qui doit avoir lieu le soir même. Après avoir déniché Prince et Matilda, deux gamins adorables, il projette de les livrer au gang. Mais après une journée passée avec eux, il est envahi par le doute.

AL-SIT De Suzannah Mirghani – 2020  – Soudan  – 20mn

Dans un village du Soudan, Nafisa, une jeune fille de quinze ans, est amoureuse de Babiker. Mais ses parents ont arrangé son mariage avec Nadir, un homme d’affaires soudanais qui vit à l’étranger. Sa grand-mère, la puissante matriarche Al-Sit, en a décidé autrement. Mais Nafisa a-t-elle son mot à dire ?

VOSSIE VERGAS HOMSELF ( Le suicide de Vossie) – De Philip Nolte – 2017 – Afrique du Sud – 23 min – fiction – VOSTF

Vossie a décidé que ce jour serait pour lui le dernier sur cette terre, mais son plan est interrompu par une visite inattendue.

I HAD TO BURY CUCU (J’ai dû enterrer Mamie) – De Philippa NDISI- HERRMANN – Kenya – 2018– 14 min – fiction – VOSTF

Geoffrey et son frère Kimanthi doivent se rendre dans un village de campagne pour les funérailles de leur grand-mère Cucu. Les réticences des deux garçons, surtout du plus jeune, échappent à leurs parents qui ne cherchent pas à comprendre leur refus ni leur silence.

    

20h30 – Deuxième séance :

QU’IMPORTE SI LES BÊTES MEURENT De Sofia Alaoui  – Maroc –  2019 – 23mn –  fiction –couleur – VO berbère STF

Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.

TUK TUK De Mohamed Kheidr – Egypte – 2021 – fiction – couleur

Abandonnée par son mari, Walaa doit conduire un tuk-tuk, dans un environnement dominé par les hommes.
En Égypte, plus de 30 000 femmes sont liées par des dettes.Ridiculisée, harcelée et rejetée alors qu’elle croule sous les dettes, elle va devoir se battre pour survivre.

LES TISSUS BLANCS De Moly Kane – Sénégal – 2018 – 20mn – fiction – couleur – VO wolof STF

Demain, Zuzana se marie. Dorénavant, chaque minute compte pour effacer son passé et devenir la femme qu’on attend d’elle.

MACHINI (Des machines) – De Frank MUKUNDAY et TETSHIM – RD Congo/Belgique – 2019 -10 min –fiction/animation

Par la force des choses et surtout des machines, nous sommes devenus des êtres somnambules, des damnés de la terre, des cobayes de l’histoire et de la machine.


Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) payé une seule fois pour accéder aux deux séances – Même tarif si présence à une seule séance
5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

 

◊  Dimanche 5 décembre – cinéma La Pléiade Cachan 16h00  :

 Proclamation des résultats du Prix du public pour les courts métrages

et du Prix du jury pour les longs métrages

 Remise des prix



ADAM – De Maryam Touzani – Maroc – 2019 – 98 min – fiction – VO arabe STF

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et  critique de cinéma)

Casablanca : Samia, une jeune fille enceinte solitaire, est recueillie par Alba, une jeune veuve qui tient une petite boulangerie. De cette rencontre d’abord heurtée – Alba se mure dans sa solitude et l’éducation de sa fille – naît peu à peu une connivence féminine qui affronte et dénonce l’opprobre social dont sont victimes les femmes dans leur situation.

Tarifs : 5€ (Tarif Unique) + 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)


◊ Séances scolaires

  • Classes de CM2 : 2 courts-métrages

LE DÉPART De Saïd Hamich Benlarbi  – Maroc/ France/RDC – 2016 – 20 mn

DAALI-O , LE JOUR OU LA NATURE PARLA  Sénégal – 2020-7mn

Autour du festival
Mercredi 17 novembre – Médiathèque de Gentilly – 15h

LAMB De Yared Zeleke – 94 min – Éthiopie – 2014 – fiction – VO STF – DCP
Ephraim, un garçon de neuf ans, et sa brebis Chuni sont inséparables. Après la mort de sa mère, Son père l’envoie,
accompagné de sa brebis, chez des parents éloignés. Quand son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour la fête à venir,
il élabore un stratagème pour sauver Chuni et retourner chez lui.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

Les salles de cinéma

  • Cinéma La Pléiade – 12 avenue Cousin de Méricourt 94230 Cachan -Tél. 01 46 65 06 98
  • Cinéma La Tournelle – 14 rue Dispan 94240 L’Haÿ les Roses -Tél. 01 49 08 50 71
  • Cinéma Le Select – 10 Avenue de la Division Leclerc, 92160 Antony – Tél.  01 40 96 64 64
  • Espace Municipal Jean Vilar – 1 rue Paul Signac 94110 Arcueil -Tél. 01 41 24 25 50
  • Maison Pour Tous Gérard Philipe – 118 rue Youri Gagarine 94800 Villejuif -Tél. 01 46 86 08 05

 



Cette année un « Prix du jury » sera également décerné parmi les longs métrages projetés pendant le festival, le jury étant composé de professionnels du cinéma et de responsables des salles.

Outre les lauriers qui les accompagnent, ces prix sont dotés de 1.000 €.

Les résultats seront proclamés le dimanche 5 décembre lors de la séance de clôture du festival.


◊ Vendredi 26 novembre – 
Cinéma Le Sélect – Antony – 18h30

LE PERE DE NAFIde De Mamadou DIA – Sénégal – 2019 – 109 min – Fiction – Couleur – VO peul STF – DCP

Un imam modéré d’une petite ville du nord du Sénégal s’oppose à son frère très religieux et puissant à propos du mariage de leurs enfants.
Les jeunes Nafi et Tokara rêvent, eux, de partir étudier à Dakar, la capitale, et de vivre avec leur époque.
Deux conceptions opposées de l’islam s’affrontent sur fond de conflit générationnel, de transformations sociales et politiques,
dans un film qui sait évoquer des tensions tragiques avec subtilité et délicatesse.

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)

Tarifs : plein 7 € – réduit 6 €  – 3 heures de parking gratuites (faire valider son ticket à la caisse)

◊ Samedi 27 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil

18h :  BUDDHA IN AFRICA –  De Nicole Schafer –   Afrique du Sud/Suède  -2019 – 90min – documentaire – couleur -VOSTF

Dans un orphelinat chinois taiwanais installé en Afrique, l’Amitofo Care Centre (ACC), le film suit Enock Alu, un adolescent malawite venu d’un milieu rural.
Il est tiraillé entre sa culture traditionnelle musulmane et le système de valeurs bouddhiste confucianiste qu’on lui a inculqué depuis ses sept ans.

20h30 :  LE FIGUIER – De Aäläm-Wärqe Davidian – Ethiopie/Israël/France/Allemagne – 2018 – 93 min – fiction – VOSTF
Prix du meilleur long métrage au Festival de Cine Africano de Tarifa-Tanger 2019

En 1989, pendant la guerre civile qui déchire l’Ethiopie, la famille de Mina, une adolescente de 14 ans, décide de quitter le pays pour Israël. Mais Mina ne peut se résoudre à quitter son ami Eli dont elle est secrètement amoureuse. Malgré la guerre qui fait rage, elle fera tout ce qu’elle peut pour sauver l’amour de sa vie avant que ne se termine leur enfance.

Projection suivie d’un débat animé par Daniela Ricci (Enseignante et chercheuse en études cinématographiques à l’Université Paris Nanterre)

Plein tarif : 5,20 €- Réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 € – Abonnés et moins de 15 ans : 3,65 € – Forfait pour les 2 séances du samedi :  7,30 €

◊ Dimanche 28 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil – 16h30

GRANMA NINETEEN AND THE SOVIET’S SECRET (Grand-mère 19 et le secret du soviétique ) – De João Ribeiro –
Mozambique/Portugal – 2020 – 94 min – fiction – couleur – VO portugais STF

Adapté d’un célèbre roman angolais, le film raconte les souvenirs d’enfance de l’auteur au moment de la construction,par des coopérants soviétiques, d’un mausolée dédié au premier président de l’Angola mais au prix de la démolition d’habitations populaires en bord de mer. Une présentation quelque peu fantastique d’un monde où se mêlent magie et réalité, perçu à travers la fantaisie et la conscience bouillonnante des enfants du quartier,  encadrés par une « Grand-mère 19 » haute en couleurs.

◊ Mardi 30  novembreCinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses 20h00

Présentation et débats assurés par Michel Amarger,  (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)

TALKING ABOUT TREES (Parler des arbres) De Suhaib Gasmelbari – Soudan/France/Allemagne/Tchad/Qatar – 2018 – 94 min –
documentaire – VO arabe STF

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes malgré leur âge, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution…

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

◊ Mercredi 1er décembre – Maison Pour Tous Gérard Philipe – Villejuif – 14h30

KETEKE (Le train)de Peter Sedufia – Ghana – 2017 – 70 min – fiction – VOSTF
Prix du jeune public à Cinémas d’Afrique – Angers 2019

Années 80 : Atswei, enceinte, et son mari, Boi, tentent de rejoindre Ateke, le village de la femme, pour l’accouchement. Ils ratent le train, seul moyen de transport pour arriver à la bourgade.
C’est le point de départ, pour nos deux héros égarés en pleine brousse, d’un périple particulièrement burlesque.

 Entrée libre dans la limite des places disponibles.

◊ Jeudi 2 décembre – cinéma La Tournelle –  L’Haÿ-les-Roses- 20h00

 DOCTA JEFFERSONDe Elvis Sabin Ngaibino – République Centrafricaine/France – 2017 – 29 min – documentaire – VOSTF

Jefferson est ce qu’on appelle à Bangui un « docta », un agent de santé qui exerce la médecine sans diplôme. A l’heure où le Ministère de la Santé centrafricain voudrait règlementer la vente de médicaments, Jefferson traverse une crise de conscience. Son activité est-elle dangereuse pour ses patients ? Doit-il abandonner ? Mais comment alors nourrira-t-il sa famille.

POISSON D’OR, POISSON AFRICAIN  – De Moussa Diop et Thomas Grand – Sénégal – 2018 – 60 min – documentaire – VOSTF
En présence du réalisateur Thomas Grand

La région de Casamance, au sud du Sénégal, est une des dernières zones refuges
en Afrique de l’Ouest pour un nombre croissant de pêcheurs artisans, de transformateurs et de travailleurs migrants. Face à une concurrence extérieure de plus en plus forte, ces femmes et ces hommes résistent en contribuant grâce à leur labeur à la sécurité alimentaire de nombreux pays africains.
Mais pour combien de temps encore ?

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

◊ Vendredi 3 décembre – cinéma La Pléiade  Cachan – 20h30

UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE DÉSIR De Leila Bouzid – Tunisie – 2021 – 102 mn VOSTF

Ahmed, Français de18 ans, issu d’une famille algérienne vivant en banlieue, et Farah, une jeune Tunisienne, fraîchement débarquée à Paris, se retrouvent côte à côte sur les bancs de l’université pour un cours consacré à la littérature érotique arabe. C’est sur fond d’une poésie trop longtemps oubliée que tous deux, lui, le garçon timide et craintif, elle, la jeune fille débordante d’énergie, vont être pris dans les flux et reflux du désir amoureux.

Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) / 5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

Samedi 4 décembre  – cinéma La Pléiade  Cachan

Deux séances consacrées aux courts métrages en compétition pour le Prix du public

Soirée  présentée et animée par Michel Amarger  (réalisateur,  journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)


17h30 –
Première séance :

DA YIE (Bonne nuit) De Anthony NTI – Ghana/Belgique – 2019 – 21 min – fiction – VOSTF

Au Ghana, un étranger est chargé par son gang de recruter des enfants pour une mission dangereuse qui doit avoir lieu le soir même. Après avoir déniché Prince et Matilda, deux gamins adorables, il projette de les livrer au gang. Mais après une journée passée avec eux, il est envahi par le doute.

AL-SIT De Suzannah Mirghani – 2020  – Soudan  – 20mn   

Dans un village du Soudan, Nafisa, une jeune fille de quinze ans, est amoureuse de Babiker. Mais ses parents ont arrangé son mariage avec Nadir, un homme d’affaires soudanais qui vit à l’étranger. Sa grand-mère, la puissante matriarche Al-Sit, en a décidé autrement. Mais Nafisa a-t-elle son mot à dire ?

VOSSIE VERGAS HOMSELF ( Le suicide de Vossie)De Philip Nolte – 2017 – Afrique du Sud – 23 min – fiction – VOSTF

Vossie a décidé que ce jour serait pour lui le dernier sur cette terre, mais son plan est interrompu par une visite inattendue.

I HAD TO BURY CUCU (J’ai dû enterrer Mamie)De Philippa NDISI- HERRMANN – Kenya – 2018– 14 min – fiction – VOSTF

Geoffrey et son frère Kimanthi doivent se rendre dans un village de campagne pour les funérailles de leur grand-mère Cucu. Les réticences des deux garçons, surtout du plus jeune, échappent à leurs parents qui ne cherchent pas à comprendre leur refus ni leur silence.

    

20h30 – Deuxième séance :

QU’IMPORTE SI LES BÊTES MEURENT De Sofia Alaoui  – Maroc –  2019 – 23mn –  fiction –couleur – VO berbère STF

Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.

TUK TUK De Mohamed Kheidr – Egypte – 2021 – fiction – couleur

Abandonnée par son mari, Walaa doit conduire un tuk-tuk, dans un environnement dominé par les hommes.
En Égypte, plus de 30 000 femmes sont liées par des dettes.Ridiculisée, harcelée et rejetée alors qu’elle croule sous les dettes, elle va devoir se battre pour survivre.

LES TISSUS BLANCS De Moly Kane – Sénégal – 2018 – 20mn – fiction – couleur – VO wolof STF

Demain, Zuzana se marie. Dorénavant, chaque minute compte pour effacer son passé et devenir la femme qu’on attend d’elle.

MACHINI (Des machines)De Frank MUKUNDAY et TETSHIM – RD Congo/Belgique – 2019 -10 min –fiction/animation

Par la force des choses et surtout des machines, nous sommes devenus des êtres somnambules, des damnés de la terre, des cobayes de l’histoire et de la machine.


Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) payé une seule fois pour accéder aux deux séances – Même tarif si présence à une seule séance
5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

 

◊  Dimanche 5 décembre – cinéma La Pléiade Cachan 16h00  :

 Proclamation des résultats du Prix du public pour les courts métrages

et du Prix du jury pour les longs métrages

 Remise des prix



ADAMDe Maryam Touzani – Maroc – 2019 – 98 min – fiction – VO arabe STF

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et  critique de cinéma)

Casablanca : Samia, une jeune fille enceinte solitaire, est recueillie par Alba, une jeune veuve qui tient une petite boulangerie. De cette rencontre d’abord heurtée – Alba se mure dans sa solitude et l’éducation de sa fille – naît peu à peu une connivence féminine qui affronte et dénonce l’opprobre social dont sont victimes les femmes dans leur situation.

Tarifs : 5€ (Tarif Unique) + 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)


◊ Séances scolaires

  • Classes de CM2 : 2 courts-métrages

LE DÉPART De Saïd Hamich Benlarbi  – Maroc/ France/RDC – 2016 – 20 mn

DAALI-O , LE JOUR OU LA NATURE PARLA  Sénégal – 2020-7mn

Autour du festival
Mercredi 17 novembre – Médiathèque de Gentilly – 15h

LAMB De Yared Zeleke – 94 min – Éthiopie – 2014 – fiction – VO STF – DCP
Ephraim, un garçon de neuf ans, et sa brebis Chuni sont inséparables. Après la mort de sa mère, Son père l’envoie,
accompagné de sa brebis, chez des parents éloignés. Quand son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour la fête à venir,

il élabore un stratagème pour sauver Chuni et retourner chez lui.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

Les salles de cinéma

  • Cinéma La Pléiade – 12 avenue Cousin de Méricourt 94230 Cachan -Tél. 01 46 65 06 98
  • Cinéma La Tournelle – 14 rue Dispan 94240 L’Haÿ les Roses -Tél. 01 49 08 50 71
  • Cinéma Le Select – 10 Avenue de la Division Leclerc, 92160 Antony – Tél.  01 40 96 64 64
  • Espace Municipal Jean Vilar – 1 rue Paul Signac 94110 Arcueil -Tél. 01 41 24 25 50
  • Maison Pour Tous Gérard Philipe – 118 rue Youri Gagarine 94800 Villejuif -Tél. 01 46 86 08 05

 



Prix du public – Prix du jury

Dans le cadre du festival Ciné Regards Africains 2021, le dimanche 5 décembre au cinéma La Pléiade à Cachan, s’est déroulée la cérémonie de proclamation et de remise des prix 2021, en présence de Madame Catherine Gobet représentante de la Fondation McMillan-Stewart.

 

    

 

  • Le Prix du public pour le meilleur court métrage projeté pendant le festival 2021 a été attribué au réalisateur égyptien  Mohamed Kheidr pour son film « Tuk tuk ».

  • Le Prix du jury pour le meilleur long métrage projeté pendant le festival 2021 a été attribué au réalisateur sénégalais Mamadou Dia pour son film : « Le père de Nafi ».

 

Jury du prix des longs métrages

Pour la première fois, un prix sera remis au meilleur long métrage projeté pendant le festival.

Le jury est composé de 7 membres : 4 professionnels du cinéma dont la présidente et 3 exploitants de salle.


Professionnels du cinéma :


Jacques Boumendil (spécialiste image)

Nassima Guessoum (réalisatrice), présidente du jury

Caroline Pochon (scénariste, réalisatrice)

Jacky Tavernier (actrice)

Exploitants de salle :

Benoit de Chaumont (Cinéma La Tournelle, L’Hay les Roses)

Jules Devé (Cinéma Jean Vilar, Arcueil)

Vincent Sendra (Cinéma La Pléiade, Cachan)

Festival « Ciné Regards Africains » 2021 : programme


Le prochain festival « Ciné Regards Africains » aura lieu

du vendredi 26 novembre au dimanche 5 décembre 2021

Chaque projection sera suivie d’un débat animé par un spécialiste des cinémas africains et/ou du réalisateur ou d’un membre de l’équipe de tournage.

Après le succès rencontré lors de la première  édition en 2019, les spectateurs seront de nouveau invités à voter pour décerner  « Le  Prix du public» à un court métrage.
Cette année, huit films de fiction seront projetés le samedi 4 décembre au cinéma La Pléiade à Cachan en deux séances à partir de 17h30.

Cette année un « Prix du jury » sera également décerné parmi les longs métrages projetés pendant le festival, le jury étant composé de professionnels du cinéma et de responsables des salles.

Outre les lauriers qui les accompagnent, ces prix sont dotés de 1.000 €.

Les résultats seront proclamés le dimanche 5 décembre lors de la séance de clôture du festival.

 


◊ Vendredi 26 novembre – 
Cinéma Le Sélect – Antony – 18h30

LE PERE DE NAFIde De Mamadou DIA – Sénégal – 2019 – 109 min – Fiction – Couleur – VO peul STF – DCP

Un imam modéré d’une petite ville du nord du Sénégal s’oppose à son frère très religieux et puissant à propos du mariage de leurs enfants.
Les jeunes Nafi et Tokara rêvent, eux, de partir étudier à Dakar, la capitale, et de vivre avec leur époque.
Deux conceptions opposées de l’islam s’affrontent sur fond de conflit générationnel, de transformations sociales et politiques,
dans un film qui sait évoquer des tensions tragiques avec subtilité et délicatesse.

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)

Tarifs : plein 7 € – réduit 6 €  – 3 heures de parking gratuites (faire valider son ticket à la caisse)

◊ Samedi 27 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil

 

18h :  BUDDHA IN AFRICA –  De Nicole Schafer –   Afrique du Sud/Suède  -2019 – 90min – documentaire – couleur -VOSTF

Dans un orphelinat chinois taiwanais installé en Afrique, l’Amitofo Care Centre (ACC), le film suit Enock Alu, un adolescent malawite venu d’un milieu rural.
Il est tiraillé entre sa culture traditionnelle musulmane et le système de valeurs bouddhiste confucianiste qu’on lui a inculqué depuis ses sept ans.

 

20h30 :  LE FIGUIER – De Aäläm-Wärqe Davidian – Ethiopie/Israël/France/Allemagne – 2018 – 93 min – fiction – VOSTF
Prix du meilleur long métrage au Festival de Cine Africano de Tarifa-Tanger 2019

En 1989, pendant la guerre civile qui déchire l’Ethiopie, la famille de Mina, une adolescente de 14 ans, décide de quitter le pays pour Israël. Mais Mina ne peut se résoudre à quitter son ami Eli dont elle est secrètement amoureuse. Malgré la guerre qui fait rage, elle fera tout ce qu’elle peut pour sauver l’amour de sa vie avant que ne se termine leur enfance.

Projection suivie d’un débat animé par Daniela Ricci (Enseignante et chercheuse en études cinématographiques à l’Université Paris Nanterre)

Plein tarif : 5,20 €- Réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 € – Abonnés et moins de 15 ans : 3,65 € – Forfait pour les 2 séances du samedi :  7,30 €

 

◊ Dimanche 28 novembreCinéma Jean Vilar – Arcueil – 16h30

GRANMA NINETEEN AND THE SOVIET’S SECRET (Grand-mère 19 et le secret du soviétique ) – De João Ribeiro –
Mozambique/Portugal – 2020 – 94 min – fiction – couleur – VO portugais STF

Adapté d’un célèbre roman angolais, le film raconte les souvenirs d’enfance de l’auteur au moment de la construction,par des coopérants soviétiques, d’un mausolée dédié au premier président de l’Angola mais au prix de la démolition d’habitations populaires en bord de mer. Une présentation quelque peu fantastique d’un monde où se mêlent magie et réalité, perçu à travers la fantaisie et la conscience bouillonnante des enfants du quartier,  encadrés par une « Grand-mère 19 » haute en couleurs.

 

◊ Mardi 30  novembreCinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses 20h00

Présentation et débats assurés par Michel Amarger,  (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)

TALKING ABOUT TREES (Parler des arbres) De Suhaib Gasmelbari – Soudan/France/Allemagne/Tchad/Qatar – 2018 – 94 min –
documentaire – VO arabe STF

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes malgré leur âge, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution…

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

 

 

◊ Mercredi 1er décembre – Maison Pour Tous Gérard Philipe – Villejuif – 14h30

KETEKE (Le train)de Peter Sedufia – Ghana – 2017 – 70 min – fiction – VOSTF
Prix du jeune public à Cinémas d’Afrique – Angers 2019

Années 80 : Atswei, enceinte, et son mari, Boi, tentent de rejoindre Ateke, le village de la femme, pour l’accouchement. Ils ratent le train, seul moyen de transport pour arriver à la bourgade.
C’est le point de départ, pour nos deux héros égarés en pleine brousse, d’un périple particulièrement burlesque.

 Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

◊ Jeudi 2 décembre – cinéma La Tournelle –  L’Haÿ-les-Roses- 20h00

 DOCTA JEFFERSONDe Elvis Sabin Ngaibino – République Centrafricaine/France – 2017 – 29 min – documentaire – VOSTF

Jefferson est ce qu’on appelle à Bangui un « docta », un agent de santé qui exerce la médecine sans diplôme. A l’heure où le Ministère de la Santé centrafricain voudrait règlementer la vente de médicaments, Jefferson traverse une crise de conscience. Son activité est-elle dangereuse pour ses patients ? Doit-il abandonner ? Mais comment alors nourrira-t-il sa famille.

POISSON D’OR, POISSON AFRICAIN  – De Moussa Diop et Thomas Grand – Sénégal – 2018 – 60 min – documentaire – VOSTF
En présence du réalisateur Thomas Grand

La région de Casamance, au sud du Sénégal, est une des dernières zones refuges
en Afrique de l’Ouest pour un nombre croissant de pêcheurs artisans, de transformateurs et de travailleurs migrants. Face à une concurrence extérieure de plus en plus forte, ces femmes et ces hommes résistent en contribuant grâce à leur labeur à la sécurité alimentaire de nombreux pays africains.
Mais pour combien de temps encore ?

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

 

◊ Vendredi 3 décembre – cinéma La Pléiade  Cachan – 20h30

UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE DÉSIR De Leila Bouzid – Tunisie – 2021 – 102 mn VOSTF

Ahmed, Français de18 ans, issu d’une famille algérienne vivant en banlieue, et Farah, une jeune Tunisienne, fraîchement débarquée à Paris, se retrouvent côte à côte sur les bancs de l’université pour un cours consacré à la littérature érotique arabe. C’est sur fond d’une poésie trop longtemps oubliée que tous deux, lui, le garçon timide et craintif, elle, la jeune fille débordante d’énergie, vont être pris dans les flux et reflux du désir amoureux.

Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) / 5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

 

Samedi 4 décembre  – cinéma La Pléiade  Cachan

Deux séances consacrées aux courts métrages en compétition pour le Prix du public

Soirée  présentée et animée par Michel Amarger  (réalisateur,  journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)


17h30 –
Première séance :

DA YIE (Bonne nuit) De Anthony NTI – Ghana/Belgique – 2019 – 21 min – fiction – VOSTF

Au Ghana, un étranger est chargé par son gang de recruter des enfants pour une mission dangereuse qui doit avoir lieu le soir même. Après avoir déniché Prince et Matilda, deux gamins adorables, il projette de les livrer au gang. Mais après une journée passée avec eux, il est envahi par le doute.

AL-SIT De Suzannah Mirghani – 2020  – Soudan  – 20mn   

Dans un village du Soudan, Nafisa, une jeune fille de quinze ans, est amoureuse de Babiker. Mais ses parents ont arrangé son mariage avec Nadir, un homme d’affaires soudanais qui vit à l’étranger. Sa grand-mère, la puissante matriarche Al-Sit, en a décidé autrement. Mais Nafisa a-t-elle son mot à dire ?

VOSSIE VERGAS HOMSELF ( Le suicide de Vossie)De Philip Nolte – 2017 – Afrique du Sud – 23 min – fiction – VOSTF

Vossie a décidé que ce jour serait pour lui le dernier sur cette terre, mais son plan est interrompu par une visite inattendue.

 

I HAD TO BURY CUCU (J’ai dû enterrer Mamie)De Philippa NDISI- HERRMANN – Kenya – 2018– 14 min – fiction – VOSTF

Geoffrey et son frère Kimanthi doivent se rendre dans un village de campagne pour les funérailles de leur grand-mère Cucu. Les réticences des deux garçons, surtout du plus jeune, échappent à leurs parents qui ne cherchent pas à comprendre leur refus ni leur silence.

    

20h30 – Deuxième séance :

QU’IMPORTE SI LES BÊTES MEURENT De Sofia Alaoui  – Maroc –  2019 – 23mn –  fiction –couleur – VO berbère STF

Dans les hautes montagnes de l’Atlas, Abdellah, un jeune berger et son père, sont bloqués par la neige dans leur bergerie. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.

 

TUK TUK De Mohamed Kheidr – Egypte – 2021 – fiction – couleur

Abandonnée par son mari, Walaa doit conduire un tuk-tuk, dans un environnement dominé par les hommes.
En Égypte, plus de 30 000 femmes sont liées par des dettes.Ridiculisée, harcelée et rejetée alors qu’elle croule sous les dettes, elle va devoir se battre pour survivre.

 

LES TISSUS BLANCS De Moly Kane – Sénégal – 2018 – 20mn – fiction – couleur – VO wolof STF

Demain, Zuzana se marie. Dorénavant, chaque minute compte pour effacer son passé et devenir la femme qu’on attend d’elle.

 

MACHINI (Des machines)De Frank MUKUNDAY et TETSHIM – RD Congo/Belgique – 2019 -10 min –fiction/animation

Par la force des choses et surtout des machines, nous sommes devenus des êtres somnambules, des damnés de la terre, des cobayes de l’histoire et de la machine.


Tarifs : 6,5 € (Tarif Plein) payé une seule fois pour accéder aux deux séances – Même tarif si présence à une seule séance
5€ (Tarif Réduit : +60 ans ; Personnes à mobilité réduite et accompagnateurs ; Demandeurs d’emploi, familles nombreuses ; de 14 à 18 ans ; étudiants -27 ans) / 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)

 

 

 

◊  Dimanche 5 décembre – cinéma La Pléiade Cachan 16h00  :

 

 Proclamation des résultats du Prix du public pour les courts métrages

et du Prix du jury pour les longs métrages

 Remise des prix



 

ADAMDe Maryam Touzani – Maroc – 2019 – 98 min – fiction – VO arabe STF

Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et  critique de cinéma)

Casablanca : Samia, une jeune fille enceinte solitaire, est recueillie par Alba, une jeune veuve qui tient une petite boulangerie. De cette rencontre d’abord heurtée – Alba se mure dans sa solitude et l’éducation de sa fille – naît peu à peu une connivence féminine qui affronte et dénonce l’opprobre social dont sont victimes les femmes dans leur situation.

Tarifs : 5€ (Tarif Unique) + 4 € (Tarif Réduit : pour – 14 ans)


◊ Séances scolaires

  • Classes de CM2 : 2 courts-métrages

LE DÉPART De Saïd Hamich Benlarbi  – Maroc/ France/RDC – 2016 – 20 mn

DAALI-O , LE JOUR OU LA NATURE PARLA  Sénégal – 2020-7mn

 

Autour du festival
Mercredi 17 novembre – Médiathèque de Gentilly – 15h

LAMB De Yared Zeleke – 94 min – Éthiopie – 2014 – fiction – VO STF – DCP
Ephraim, un garçon de neuf ans, et sa brebis Chuni sont inséparables. Après la mort de sa mère, Son père l’envoie,
accompagné de sa brebis, chez des parents éloignés. Quand son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour la fête à venir,

il élabore un stratagème pour sauver Chuni et retourner chez lui.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

Les salles de cinéma

  • Cinéma La Pléiade – 12 avenue Cousin de Méricourt 94230 Cachan -Tél. 01 46 65 06 98
  • Cinéma La Tournelle – 14 rue Dispan 94240 L’Haÿ les Roses -Tél. 01 49 08 50 71
  • Cinéma Le Select – 10 Avenue de la Division Leclerc, 92160 Antony – Tél.  01 40 96 64 64
  • Espace Municipal Jean Vilar – 1 rue Paul Signac 94110 Arcueil -Tél. 01 41 24 25 50
  • Maison Pour Tous Gérard Philipe – 118 rue Youri Gagarine 94800 Villejuif -Tél. 01 46 86 08 05

 

 



 

Annulation du festival « Ciné Regards Africains » 2020

L’instauration d’une période de confinement d’un mois nous oblige, malheureusement, à annuler le festival
qui devait se tenir du 20 au 29 novembre 2020

Nous en sommes sincèrement désolés, mais nous allons dès maintenant réfléchir à des solutions alternatives en fonction de l’évolution des mesures de restrictions imposées par la situation sanitaire. N’hésitez pas à vous tenir informés en consultant ce site ou la page Facebook : CineRegardsAfricains, qui seront régulièrement mis à jour.

CRA 2019 – Le festival au jour le jour

Cinéma La Pléiade à Cachan

Vendredi 22 novembre – 20h30 – Séance d’ouverture

  • Sega d’Idil Ibrahim, Sénégal – 24 min
  • Mabata Bata de Sol de Carvalho – Mozambique – 74 min

Gérard Najman, président d’Afrique sur Bièvre, déclare ouverte la 13e édition de Ciné Regards Africains. En présentant le très riche programme du week-end à Cachan, il rappelle les objectifs fondateurs de l’association : faire connaître la diversité et la richesse des cinémas du continent africain et encourager leur diffusion, favoriser une approche approfondie des cultures de ces pays en organisant des échanges, à l’issue des projections, avec des professionnels du cinéma spécialisés et les réalisateurs quand ils sont disponibles et qu’ils peuvent obtenir un visa d’entrée en France.
L’intérêt d’AsurB pour les courts métrages se concrétise cette année par la création d’un Prix du public qui sera décerné le 1er décembre à un film en compétition, grâce au généreux soutien de la fondation Mac Millan Stewart.

Sylvie Carat, présidente du Centre culturel de Cachan, est heureuse d’accueillir à la Pléiade, pour sa séance d’ouverture, ce 13e Ciné Regards Africains et remercie l’équipe organisatrice. Edith Pescheux, au nom de la municipalité, souligne combien les thématiques des films sélectionnés sont en accord avec la tradition d’ouverture aux étrangers de la ville de Cachan.

Catherine Ruelle, journaliste  et habituée du festival, fera profiter les spectateurs de sa connaissance approfondie et généreuse des pays d’Afrique, de leurs populations et de leurs productions artistiques.

Sol de Carvalho, le réalisateur du film mozambicain MABATA BATA, n’a pu être présent à la projection mais Catherine, qui le connait bien, a eu avec lui un long entretien téléphonique ces derniers jours. Elle nous transmettra de précieux éclaircissements sur ses intentions. Elle nous offre aussi l’occasion de découvrir une riche interview filmée du grand écrivain Mia Couto – une de ses nouvelles a inspiré le scénario du film – qui traite notamment des rapports entre littérature et cinéma.

Le film très original, d’une profonde poésie, comporte une dimension fantastique et il séduit par la beauté des images, arbres puissants et larges pâturages, un rythme apaisé, un style épuré et une bande-son mystérieuse et évocatrice. On est touché par le destin du jeune berger qui aurait tant voulu aller à l’école. Au delà de la présence, plus suggérée que décrite, d’une guerre civile et des horreurs qui l’accompagnent, le réalisateur réussit à aborder des thèmes universels tout en mettant en scène des rituels animistes profondément ancrés dans la culture mozambicaine.

Ce fut une belle séance de cinéma, dans tous les sens du terme, ouverte par le sensible court métrage sénégalais SEGA.

 

 

Cinéma La Pléiade à Cachan

Samedi 23 novembre

  • 17h30 – Hakkunde (Entre-deux) de Oluseyi Asurf Amuwa -Nigéria – 97 min

C’est du Nigéria que vient, à l’invitation d’Afrique sur Bièvre, Oluseyi Asurf Amuwa, pour présenter son film. Ce jeune réalisateur, souriant et enthousiaste, est un autodidacte déterminé, fou de cinéma. Il est tout aussi déterminé à être utile, grâce à son travail de cinéaste, à la société de son pays.

Conscient de la gravité du chômage qui atteint des taux records au Nigéria (jusqu’à 60%), il veut inciter ses compatriotes à réagir sans se laisser paralyser par la peur, et à explorer toutes les possibilités. C’est ainsi, qu’après avoir fait beaucoup d’efforts pour rassembler des fonds, il est allé tourner au Nord du pays, dans une région désertée par peur de l’insécurité et il y envoie son personnage principal pour tenter de trouver un emploi.

Cette comédie, qui raconte une histoire de réussite économique et amoureuse succédant à de longs déboires grâce au volontarisme du protagoniste, est sympathique dans ses intentions et facile d’accès. Les réponses détaillées de Oluseyi, traduites de l’anglais par Gérard Najman, ont permis de découvrir certaines réalités d’un pays relativement peu connu en France et le public a apprécié.

Entre les deux séances, un savoureux buffet, préparé par des membres de l’association, était proposé au public pour une restauration rapide.

 

 

 

 

 

 

 

 

  • 20h30 – Wrong connection – Madagascar – 16 min

Ce court métrage, parodie rocambolesque de blockbuster à la sauce malgache, est divertissant mais il est également intéressant pour ce qu’il révèle de Madagascar :

Le cinéma, grâce à la commodité des technologies nouvelles et au talent de jeunes réalisateurs, est inventif et vivace. Satirique, ce cinéma sert aussi à dénoncer les dysfonctionnements de la société et la corruption des pouvoirs.

  • La miséricorde de la jungle – Rwanda – 91 min

Avec La miséricorde de la jungle de Joël Karekesi, Etalon d’or au FESPACO 2019, c’est à une autre dimension cinématographique que nous avons affaire. Le réalisateur, invité par Afrique sur Bièvre, était malheureusement retenu à l’étranger ainsi que les deux acteurs principaux. Catherine Ruelle nous a fait l’amitié de se libérer pour venir présenter le film et animer le débat.

La tension était palpable dans la salle, tout au long du parcours de ces deux soldats isolés, perdus dans une jungle inextricable, à la merci des nombreux groupes armés qui sèment la mort dans la région. La densité de la végétation, les jeux de la brume, du soleil et de la pluie, sont superbement restitués à l’image, la belle bande-son contribue à créer une atmosphère menaçante et le spectateur se sent immergé lui aussi au sein de cet univers végétal, à la fois refuge et source de danger.

La violence de la guerre est omniprésente, de façon plus ou moins directe, et Joël Karekesi livre avec ses images, une réflexion sur la cruelle absurdité des conflits qui ravagent le monde. Au cours de leur difficile progression dans la jungle et par la suite, les deux personnages, malgré leur dissemblance, vont peu à peu se découvrir l’un à l’autre, prendre conscience d’une humanité partagée, et avec une grande sobriété de dialogue, faire ressentir au spectateur leurs interrogations sur le sens de la vie et l’absurdité terrible à laquelle ils sont soumis.  Le film dans ses intentions va bien au-delà d’une histoire dramatique et atteint une réelle portée générale sur la condition humaine, avec à la fin une lueur d’espoir.

Les échanges dans la salle, où l’on salue la présence de l’actrice principale du film Félicité d’Alain Gomis, tourneront beaucoup autour des relations entre les deux personnages avec une grande diversité d’interprétations.  Le sentiment dominant reste toutefois l’admiration pour ce film qui a bien mérité l’Etalon d’or au FESPACO et le prix d’interprétation masculine pour Marc Zinga, le sergent Xavier.

 

 

Cinéma La Pléiade à Cachan

Dimanche 24 novembre – 16h

  • Tithes and offerings (La dîme et l’offrande) – Kenya – 16 min

La séance s’ouvre sur un bref court métrage kényan assez cocasse, situé dans le contexte d’ églises évangéliques qui vivent d’escroquerie en abusant de la crédulité des fidèles.

  • Le loup d’or de Balolé- Burkina Faso – 75 min

Aïcha Boro, jeune réalisatrice franco-burkinabè, vient ensuite présenter son remarquable documentaire, Etalon d’or du documentaire au Fespaco 2019, le premier à avoir récompensé une femme réalisatrice.

Le film a été tourné en immersion totale dans l’énorme trou de la carrière de pierre située au centre de Ouagadougou, sans pour autant être connue de la population tant elle est dissimulée par des murs et des montagnes de cailloux. En discutant, sans caméra, avec les ouvriers pendant des jours, la cinéaste a su gagner leur confiance et faire accepter ensuite l’équipe de tournage. Elle a pu ainsi saisir au plus près les conditions de travail des femmes, des enfants et des hommes et leur vie quotidienne dans cette véritable ville de 2500 habitants. Un important travail de montage a fait ressortir des personnages plus marquants, attachants comme les deux jumeaux de 13 ans ou influents dans l’organisation des ouvriers, montré les méthodes de traitement de la pierre, la fatigue et la maladie.et décrit la lutte pour la conquête de salaires moins injustes, payés sans intermédiaires.

Tout cela, Aicha Boro l’explique avec enthousiasme, simplicité et clarté. Elle dit son refus du misérabilisme : elle n’a pas voulu insister sur les dangers et les accidents, sur les rivalités, désaccords et querelles entre les travailleurs et avec les intermédiaires. La portée socioéconomique du documentaire n’en est pas pour autant amoindrie et le film a d’ailleurs un peu fait bouger les choses.

On découvre aussi l’œuvre d’une cinéaste de talent avec la beauté des images, notamment celles des cohortes de femmes escaladant la colline, leur bassine de cailloux sur la tête et dont la silhouette se détache sur la lumière rouge des fumerolles mêlées à la poussière de la latérite. Sont montrés aussi la tendresse des femmes pour les petits enfants qui rient au milieu des cailloux, le sourire et la gaieté des casseurs et casseuses malgré la dureté du labeur, des moments de détente succédant aux heures de peine.

Le public a été unanimement  impressionné par la qualité du film, documentaire et esthétique, et touché  par l’empathie, doublée de respect, de la cinéaste pour les personnes qu’elle a filmées. La réception de la projection organisée à leur intention au bord du trou l’en a largement récompensée nous dit-elle.

 

Cinéma Le Sélect – Antony

Lundi 25 novembre – 18h30

  • Amal – Egypte – 83 min

 

Mohamed Siam est venu d’Egypte présenter son film Amal, un documentaire qui suit le parcours d’une adolescente vers l’âge adulte, après les événements révolutionnaires de la place Tahrir au Caire.

Michel Amarger l’interroge sur  les circonstances de sa rencontre avec la jeune Amal et l’élaboration de son projet. Cherchant à enquêter dans les camps opposés au cours des manifestations, le réalisateur a été frappé par la personnalité de cette adolescente atypique, très fortement marquée par la mort de son père qui l’adorait. Fille au milieu de garçons dans les affrontements avec la police, elle est d’une audace folle malgré sa petite taille et prête à toutes les confrontations et provocations. Le cinéaste la suit pendant une durée de 6 ans et lit à travers son itinéraire les lendemains qui déchantent, les désillusions, les emprisonnements, les deuils et finalement les compromis acceptés par les jeunes révoltés.  Mohamed Siam décrit sa méthode de montage, son souci d’intégrer des vidéos familiales d’enfance de la jeune Amal pour expliquer sa soif d’être aimée et reconnue. Il analyse son ambivalence, ses contradictions, la force de son énergie et sa résignation à rentrer dans le rang, une fois devenue jeune adulte, comme un animal poussé par un instinct de survie. Ce personnage auquel il s’est attaché n’en est pas moins reconnu par lui comme clivant et dérangeant.

Ce film est interdit en Égypte comme le précédent. Son projet de documentaire sur l’espoir a dû évoluer en fonction des réalités et Mohamed Siam est convaincu que le système, plus fort que les individus, a la capacité « d’apprivoiser la résistance ». Il n’en continue pas moins à filmer et il a voulu laisser une fin ouverte sur l’image d’Amal, enceinte, dont le visage s’éclaire d’un mince sourire, un peu énigmatique.

L’analyse que présente en français le réalisateur sur son travail avec un grand souci de précision montre la force de son engagement dans le cinéma, et elle a apporté des éclairages utiles aux spectateurs sur ce film original, touffu et parfois déconcertant.

 

 

Cinéma La Tournelle – L’Haÿ les Roses

Mardi 20 novembre – 20h – Soirée Kaouther Ben Hania

  • Les pastèques du cheik – 2018 -23 min                                                                           
  • La belle et la meute – 2017 -95 min

La soirée est consacrée à la talentueuse cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania dont nous suivons la carrière de près puisque nous avons déjà programmé quatre de ses films dans des éditions précédentes de Ciné Regards Africains. C’est d’ailleurs à cause de cette vitalité créatrice que nous sommes privés de sa présence parmi nous car elle travaille en ce moment à la postproduction d’un nouveau long métrage.

En présentant Les pastèques du cheikh, Michel Amarger parle d’un « délassement » que se serait offert Kaouther après l’âpreté de La belle et la meute. Cette comédie satirique a bien diverti le public. Véritable histoire à tiroirs, elle est très habilement structurée et joue sur des effets de surprise en proposant des dénouements successifs. Cette science du scénario est au service d’un regard critique audacieux, dénonçant les manipulations et malhonnêtetés d’un imam fraichement débarqué de Syrie qui sème la zizanie dans une paisible communauté musulmane traditionnelle.Si pour La belle et la meute, Kaouther Ben Hania s’est inspirée d’un fait divers relaté dans un récit publié en 2013, l’adaptation porte bien sa marque personnelle par le choix d’un resserrement de l’histoire dans le temps et d’une structure particulière. C’est en neuf plans séquences, numérotés comme les actes d’une tragédie, que nous est racontée, presque en temps réel, la nuit cauchemardesque d’une jeune fille après son viol par des policiers. Michel Amarger précise que ce procédé interdit une multiplicité de prises de vue, et explique le recours à des acteurs de théâtre plus aguerris. Il contribue à installer une tension croissante au fur et à mesure que l’héroïne, déterminée à porter plainte et à réclamer justice coûte que coûte, se heurte au mépris et aux menaces des représentants des institutions. Le film est haletant comme un thriller et le spectateur, embarqué avec la jeune fille, est partagé entre la compassion et l’admiration pour le personnage qui refuse de plier.

La dénonciation est sans appel et dans une Tunisie qui essaie de se recomposer, elle a contribué à mettre l’accent sur les injustices et dysfonctionnements scandaleux des institutions. La victoire finale de l’héroïne qui sort du labyrinthe des couloirs et des lieux de confinement dans la pleine lumière est accueillie avec soulagement par la salle. Les échanges s’appuieront essentiellement sur des commentaires portés sur l’attitude des différents personnages.

 

 

La Maison pour Tous Gérard Philipe – Villejuif

Mercredi 27 novembre – 19h

  • Duga (Les Charognards) de Abdoulaye Dao et H.E. Lengani – 2018 – 95 min

Ciné Regards Africains est toujours bien reçu à la MPT de Villejuif et la projection est précédée d’un petit buffet accueillant dans le hall d’entrée.

Tourné au Burkina Faso, le film de ce soir sera présenté et commenté par Dragoss Ouedraogo, originaire de ce pays et très bon connaisseur de sa culture en tant qu’anthropologue et critique de cinéma.

L’ami d’un homme qui vient de décéder se charge de faire transporter sa dépouille pour lui donner une sépulture, mais personne ne veut l’enterrer. A chaque tentative, il se heurte au refus des représentants des institutions ou des religions ainsi que des chefs traditionnels, au nom des principes ou par appât du gain : le mort ne leur convient pas. C’est finalement un groupe de sympathiques marginaux peu considérés qui vivent de récupération (les charognards) qui règlera la situation. Ces derniers sont en même temps en butte aux tracasseries de l’administration à cause d’un bébé abandonné qu’ils veulent recueillir.

Ces tribulations sont racontées sur le mode de la comédie satirique. Les personnages sont pittoresques, burlesques ou attachants, le rythme est apaisé et les affrontements ne sont ni âpres ni violents même si on y montre sans fard la cupidité, la corruption, l’absurdité administrative, et la dilution du tissu social. Malgré tout, cette société est capable de témoigner respect pour autrui et  gentillesse et cette tonalité contribue à l’originalité du film.  Répondant aux questions, Dragoss explicite la signification de certaines attitudes traditionnelles, le rôle joué notamment par la classe des forgerons, par les chefs coutumiers, le déroulement des rites funéraires etc… La perception du film, au-delà des sourires qu’il fait naître, s’en trouve approfondie, et c’est un voyage plaisant et dépaysant au Burkina Faso qui est ainsi offert aux spectateurs.

 

 

Cinéma La Tournelle – L’Haÿ les Roses 

Jeudi 28 novembre – 20h

  • En attendant les hirondelles- Algérie – 113 min

La salle de La Tournelle était bien remplie pour le très beau film de Karim Moussaoui.    Mouloud Mimoun, journaliste, ancien président du Maghreb des films qu’il anime  toujours activement, rappelle l’apparition en Algérie, depuis une dizaine d’années, d’une génération de jeunes réalisateurs remarquables dont fait partie Karim Moussaoui. Il transmet les regrets du réalisateur de ne pas être présent parmi nous et ses remerciements au festival pour avoir sélectionné son film.

 

 

 

 

 

 

Dans un texte lu par Mouloud, Karim Messaoui développe ses intentions : il a opté pour trois récits et une multiplicité de personnages pour mieux ausculter l’Algérie dans sa diversité. Il peut ainsi embrasser les questions majeures qui l’interrogent dans son pays et montrer des vies bousculées où passé et présent se télescopent et qui mettent chacun devant des choix décisifs. Les divers lieux où se déplacent et se rencontrent les personnages font traverser le pays du Nord au Sud et vers l’Est, dans des espaces qui évoquent l’enfermement et non l’ouverture vers la mer comme le fait remarquer une spectatrice. On a souligné aussi l’importance de la musique, depuis Jean-Sébastien Bach jusqu’à une musique populaire. Elle permet de faire ressentir sans paroles, le corps étant réhabilité, le désespoir, la sensualité et l’énergie qui ne demandent qu’à s’exprimer, notamment dans le 2e récit. La multiplicité des personnages, la succession de scènes très courtes et même les ellipses montrent la complexité des situations avec subtilité et profondeur. Les hommes et les femmes sont comme englués dans les contraintes, ils sont tiraillés entre leurs contradictions et le cinéaste ne les juge pas. D’où les interprétations diverses proposées par les spectateurs interpelés par ce film magnifique, prenant et désespérant à la fois.

Le film a été tourné en 2017 mais, depuis le 22 février 2019, des manifestations ont toujours lieu en Algérie. Dans une interview du 11 octobre 2019, Karim Messaoui affirme la détermination des Algériens en révolte à ne pas céder aux avances fallacieuses des pouvoirs et à poursuivre la lutte pour faire « arriver les hirondelles ».

 

Espace municipal Jean Vilar – Arcueil   –  Week-end de clôture

 Samedi 30 novembre- 18h – Séance de courts métrages en compétition pour le Prix du public


Gérard Najman, président d’Afrique sur Bièvre, présente aux spectateurs Madame Catherine Gobet, représentante de la Fondation MacMillan Stewart qui soutient généreusement les activités de notre association depuis quelques années. C’est grâce à ce soutien que nous avons décidé de concrétiser notre intérêt pour les courts métrages par la création d’un Prix du public, doté de 1000€, dans cette 13e édition du  festival. Nous avons pu inviter en France les 5 réalisat-rices/eur des 5 courts métrages sélectionnés pour la compétition en prenant en charge leur voyage et leur hébergement. Seuls 3 d’entre eux ont pu venir, Meryam Joobeur était retenue pour les repérages de son prochain film et  Karima Guennouni par l’impossibilité d’obtenir un visa, les délais imposés par le consulat étant scandaleusement longs malgré une demande précoce.

Daniel Breuillet, au nom de la municipalité d’Arcueil, adresse à tous un chaleureux salut, et se réjouit de constater, qu’avec Ciné Regards Africains, la salle Jean Vilar remplit pleinement sa vocation d’espace ouvert à toutes les cultures et à tous les publics.

Michel Amarger, avec son talent et son écoute habituels, animera toutes les séances du week-end. Il présente les réalisateurs présents et leurs courts métrages.

  • Brotherhood (Fraternité) de Meeryam Joobeur – Tunisie/Canada -2018 -25 min
  • Chambre n°1 de Leila Thiam -République centrafricaine – 2018 – 29 min
  • Ferraille de Karima Guennouni – Maroc – 2017 – 17 min
  • Marche arrière de Noha Adel – Egypte – 14 min
  • Des étés chauds et secs de Sherif El Bendary – Egypte – 2016 -30 min

Après la projection de chaque film, Michel Amarger interroge les cinéastes sur la naissance de leur vocation, les intentions qui les ont amenés à leur projet, les circonstances de tournage,  la réception de leur œuvre dans leur pays et à l’étranger, et leurs futurs projets . Même si leurs films sont très différents, ces jeunes cinéastes témoignent de la même passion pour le cinéma, de leur implication très poussée dans la recherche de financements, les repérages, le casting et la promotion de leur film.

 

 

Le public a été très sensible à la qualité et à la diversité des  courts métrages sélectionnés : Emotion devant la force et le  dénouement tragique de Brotherhood – grand intérêt pour le documentaire centrafricain Chambre n°1, et le quotidien d’une salle d’hôpital où sont rassemblées des accidentées de la route, pauvres, souffrantes et néanmoins pleines d’humour – rire massif devant cette scène de la rue cairote, traitée avec rythme, brio et humour et une observation aiguë des mentalités de la capitale égyptienne –  sympathie pour la jeune fille active et pleine d’une tendresse infinie à l’égard de son frère autiste – sourire enfin et attente pleine de curiosité pour la suite de l’histoire improbable qui fait se rencontrer une jeune fille  enjouée mais délaissée dans ses préparatifs de mariage et un vieillard très malade, perdu dans les embouteillages du Caire.

Le prix a été proclamé le lendemain, lors de la séance du dimanche. Le score était très serré et la récompense est allée à Des étés chauds et secs.

  •  21 h- Keteke de Peter Sedufia – Ghana – 2017 – 70 min

La soirée était bien avancée après une restauration assurée par des étudiants en médecine qui veulent financer leurs études et aider une organisation humanitaire au Togo : « Go Togo ».

Le film Keteke, très original, a bien plu par son humour, l’abattage des deux acteurs principaux et les péripéties dramatico- drôlatiques traversées par ces deux jeunes gens, futurs parents, perdus dans la brousse, en attente d’un train hypothétique. L’accompagnement musical et la fin digne d’un conte merveilleux en faisaient un divertissement réjouissant.

 

Espace municipal Jean Vilar – Arcueil  

Dimanche 1er décembre- 16h

C’est la dernière séance d’un Ciné Regards Africains particulièrement riche et chaleureux.

La chorale de l’Edim, « La voix est libre », cette année encore, nous met dans l’ambiance africaine avec des chants de pays d’Afrique interprétés avec brio et entrain. C’est une bonne introduction à la proclamation des résultats et à la remise du Prix du public pour le meilleur court métrage.

 

Madame Gobet félicite le lauréat Sherif El Bendary et lui remet un facsimilé géant du chèque de 1000€, tout en l’assurant avec le sourire que « le vrai » suivra.  Elle félicite les autres réalisatrices et remercie chaleureusement le président ainsi que  toute l’équipe d’Afrique sur Bièvre pour l’organisation et la réussite de cette édition 2019 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La séance se poursuit avec la projection d’un très beau film Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh – Algérie – 2017 – 97 min

En l’absence de la réalisatrice, retenue par son travail, c’est le producteur-monteur Abdelmalek Malik qui répond aux questions de Michel Amarger et des spectateurs sur les circonstances du tournage et les intentions de la réalisatrice.

L’atmosphère de ce film est particulière. L’action se situe dans un cimetière paisible, lieu de pèlerinage célèbre. Les herbes folles y sont doucement balancées par des brises qu’on imagine tièdes et les stèles blanches se détachent sur de superbes paysages de montagnes verdoyantes.  Dans ce décor où se succèdent des pèlerins de toutes conditions, venus se recueillir sur la tombe de leurs proches, la mort et la vie se côtoient sans heurts. L’amour y a aussi droit de cité, qu’il soit triomphant avec deux jeunes gens, Nassima et Jeloul, ou pudique, balbutiant, mais sincère entre les deux personnes d’âge mûr que la vie n’a pas épargnées. Tous les acteurs sont remarquables, surtout les interprètes de Djoher et Ali, les deux « anciens ». Incontestablement, le charme de ce long métrage a agi sur beaucoup de spectateurs, avec son rythme apaisé et ses personnages attachants et sa fin ouverte a continué d’alimenter les discussions en dehors de la salle.

 

Gérard Najman remercie Michel Amarger, l’équipe d’Afrique sur Bièvre et le cinéma Jean Vilar.  Il adresse aussi ses remerciements au public pour sa présence fidèle et attentive. Il l’invite à retrouver le souvenir de ces journées cinéphiliques avec les  photos et le compte-rendu qui figureront dans le site de l’association et il  lui donne rendez-vous à l’année prochaine.

 

Programme du Festival : « Ciné Regards Africains » 2019


Le prochain festival « Ciné Regards Africains » aura lieu du vendredi 22 novembre au dimanche 1er décembre 2019

Chaque projection sera suivie d’un débat animé par des spécialistes des cinémas africains et/ou des réalisateurs ou membres des équipes des films.

Pour la première fois, les spectateurs seront invités à voter pour décerner : « Le Prix du public» à un réalisateur de court métrage, parmi les 5 films projetés le 30 novembre au cinéma Jean Vilar à Arcueil

Les résultats seront proclamés lors de la séance de clôture
le dimanche 1er décembre à 16h
au cinéma Jean Vilar à Arcueil.


◊ Vendredi 22 novembre – cinéma La Pléiade – Cachan –
20h30


SEGA
d’Idil Ibrahim – Sénégal – 2018 – 24 min – fiction – couleur- VF

Prix jeune public Cinéma d’Afrique à Angers 2019.
Après avoir tenté à maintes reprises de gagner le continent européen, Sega est renvoyé à Dakar
où il doit à présent affronter sa famille, ses amis et digérer sa grande déception. Quel est maintenant son avenir ?

 

 

 MABATA BATA de Sol de Carvalho – Mozambique – 2017 – 74 min – fiction – VO STF

Prix de la meilleure image et du meilleur montage au FESPACO 2019
Azarias, un jeune berger orphelin rêve d’aller à l’école mais il doit garder le troupeau de son oncle Raul . Un jour, une mine explose et il doit s’enfuir dans la forêt. L’histoire est racontée de façon particulière : ce n’est que progressivement, par une succession de retours en arrière, que la tragédie sera dévoilée et prendra tout son sens.

Tarif : 5 €

 

◊ Samedi 23 novembre – cinéma La Pléiade – Cachan

 17h30 – HAKKUNDE (Entre deux) d’Oluseyi ASURF AMUWA – Nigéria – 2017- 97min – fiction VO STF

Cadre supérieur, enseignant au chômage, Akandé, a tout essayé pour trouver du travail à Lagos. Désespéré, il décide de quitter la capitale sans tenir compte de l’avis défavorable de sa sœur.  Il se rend à Kaduna, un village situé au nord du Nigéria. Mais là non plus rien n’est simple… jusqu’à ce qu’il trouve une idée géniale.

 

 

20h30 – WRONG CONNECTION (Mauvaise rencontre) de Ando Raminoson et Colin Dupré – Madagascar – 2016 – 16 min – fiction – VO STF

Dans cette parodie rocambolesque de blockbuster à la sauce malgache, la mise aux enchères par le gouvernement
d’une arme révolutionnaire improbable va bouleverser l’équilibre géopolitique mondial.
Avec l’humour et l’absurde, le film dénonce les travers d’un pouvoir corrompu tout en abordant les problèmes de la société malgache

 

 

 

LA MISERICORDE DE LA JUNGLE  de Joël Karekezi – Rwanda – 2018 – 91min – fiction
– couleur – VO swahili, français – STF.

Étalon d’or au Fespaco 2019 et 1er prix d’interprétation masculine pour Marc Zinga.

1998, région du Kivu, à la frontière entre le Congo (RDC) et le Rwanda. Alors que la deuxième guerre du Congo fait rage, deux soldats se retrouvent isolés et sans ressources dans la jungle la plus vaste, la plus dense et la plus hostile du continent. Ils devront faire face à leurs propres tourments et à ceux d’un territoire ravagé par la violence de nombreux groupes armés.

Restauration possible entre les deux séances

Tarif pour les deux séances : 6,50 € – réduit : 5 € moins de 15 ans et étudiants de moins de 27 ans.

 

◊ Dimanche 24 novembre – cinéma La Pléiade – Cachan

 

16h00 – TITHES AND OFFERINGS (Dîmes et Offrandes) de Tony KOROS Kenya – 2018 -16 min – Fiction – couleur – VOSTF

Un pasteur kényan un peu charlatan a bien du mal à rassembler ses fidèles et à renflouer ses finances. Il promet des miracles mais un jour, ô miracle ! L’improbable se produit.

Un film cocasse qui montre aussi l’emprise des églises évangéliques sur des fidèles crédules.

 

 

LE LOUP D’OR DE BALOLE de Aïcha Boro Leterrier – Burkina Faso – 2018 – 75 min – documentaire – couleur – VO STF

Au cœur de Ouagadougou, une carrière de granit où près de 2500 personnes, adultes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques, en marge d’une société qui refuse de les voir.
Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soulevé un vent d’espoir et d’émancipation.
Voilà que les mineurs s’organisent pour se libérer du joug des intermédiaires afin de vendre directement le fruit de leur travail.


Tarif : 5 €

 

◊ Lundi 25  novembre – cinéma Le Sélect –Antony

 

18h30 – AMAL de Mohamed Siam – Égypte/Liban/Allemagne/France/Norvège/Danemark/Qatar
-2017 – 83 min – documentaire – VO arabe STF

« Un jour, il y aura une révolution en Egypte. Fais ce que tu veux, n’aie pas peur ». Amal, héritière de cette prophétie paternelle, trop jeune pour manifester en 2011, s’introduit en 2013, avec la fougue de ses 15 ans, dans l’univers très masculin des « ultras » cairotes qui poursuivent le combat. M. Siam la filme dans le bouillonnement « post-Tahrir » sur une durée de 6 ans.

Tarif : 6 € parking gratuit

 

◊ Mardi 26 novembre – cinéma La Tournelle – L’Haÿ-les-Roses : Soirée Kaouther Ben Hania

 

20h – LES PASTEQUES DU CHEIKH de Kaouther Ben Hania – Tunisie/France – 2018 – Fiction – 23 min – VOSTF

Cheikh Taher est un imam pieux et respecté. Il accepte de prier sur la dépouille d’une femme qu’il ne connaît pas, mais son acte de piété s’avère être l’erreur de trop qui précipitera la spoliation de son pouvoir par Hamid, son jeune assistant machiavélique et ambitieux.

 

 

 

LA BELLE ET LA MEUTE de Kaouther Ben Hania – Tunisie/France/Liban/Norvège – 2017- fiction – 95 min – VO arabe STF

Lors d’une fête étudiante, Mariam, jeune tunisienne, croise le regard de Youssef. Quelques heures plus tard, elle erre dans la rue en état de choc. Commence pour elle une longue nuit durant laquelle elle va devoir lutter pour le respect de ses droits et de sa dignité.
Mais comment peut-on obtenir justice quand celle-ci se trouve du côté des bourreaux ?

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

 

 

 

◊ Mercredi 27 novembre – Maison Pour Tous Gérard Philipe – Villejuif

Accueil : 19h

 20h : DUGA (LES CHAROGNARDS) de Abdoulaye DAO et Hervé Eric LENGANI Burkina Faso – 2018 – 95 min – fiction – couleur -VO STF

Que faire d’un corps que personne ne veut inhumer ? Rasmané, ami du défunt, va tout mettre en œuvre pour s’acquitter de cette mission impossible… Dans ce récit drôle et plein de rebondissements, Rasmané, entouré de personnages hauts en couleur, va devoir composer avec les codes sociaux et religieux.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

◊ Jeudi 28 novembre – cinéma La Tournelle –  L’Haÿ-les-Roses

20h : EN ATTENDANT LES HIRONDELLES  de Karim MOUSSAOUI Algérie/France – 2017 – 113 min – fiction – couleur – VO STF

Aujourd’hui, en Algérie, trois histoires, trois générations. Mourad, un promoteur immobilier divorcé, sent que tout lui échappe.
Aïcha, une jeune fille, est tiraillée entre son désir pour Djalil et un autre destin promis. Dahman, un neurologue, est soudainement rattrapé par son passé, à la veille de son mariage.
Dans les remous de ces vies bousculées qui mettent chacun face à des choix décisifs, passé et présent se télescopent pour raconter l’Algérie contemporaine

Tarif : 4,20 € – tarif abonnés : 4,00 €

 

◊ Samedi 30 novembre  – cinéma Jean Vilar – Arcueil – 2 séances

 

18h00 : 1ere séance consacrée aux courts métrages en compétition pour le Prix du public

  • BROTHERHOOD (Fraternité) de Meryam JOOBEUR – Tunisie/Canada/Qatar – 2018 – 25 min– fiction – couleur – VO STF

Mohamed est un berger endurci qui vit dans la campagne tunisienne avec sa femme et ses deux fils. Sa vie est ébranlée quand son fils aîné revient un jour secrètement d’un long voyage, accompagné d’une mystérieuse jeune épouse en niqab. Entre le père et le fils, la tension monte jusqu’à la rupture.

  • CHAMBRE N°1 de Leila N’DEYE THIAM – République Centrafricaine/France – 2018 – 29 min- documentaire – couleur – VOSTF

Dans la salle no 1 du service de traumatologie de l’Hôpital communautaire de Bangui, dix femmes attendent de pouvoir enfin rentrer chez elles. Elles ont chacune vécu différentes expériences et difficultés. Alors qu’elles patientent, de nombreuses discussions s’engagent. Elles partagent soucis, espoirs, projets, mais aussi plaisanteries, rires et bonne humeur. Un film sur la Centrafrique contemporaine.

  • FERRAILLE de Karima GUENNOUNI – Maroc – 2017 – 17 min – fiction – couleur – VO STF

Afin d’assouvir le vœu de son frère autiste qui rêve de voir la mer, Sarah, tout en poursuivant ses études, travaille chez un garagiste où elle répare sa vieille 4L. Mais son beau-père, peu scrupuleux, lui vole sa paie et compromet ainsi son projet. Sarah pourtant n’en restera pas là.

  • MARCHE ARRIERE de Noha Adel – Égypte – 2017 – 14 min – fiction – couleur – VO arabe STF

Le Caire. Deux voitures face à face dans une rue à sens unique, conduites respectivement par un homme et une femme, créent un énorme embouteillage : aucun des deux n’accepte de faire marche arrière et tout le monde s’en mêle !

Un film drôle et qui pointe, à la faveur d’une scène de rue, les blocages de la société égyptienne

 

◊ Samedi 30 novembre – cinéma Jean Vilar – Arcueil – 2emeséance  

 

20h30 – court métrage en compétition pour le Prix du public :

DES ETES CHAUDS ET SECS  de Sherif EL BENDARY – Égypte – 2016 – 30 min – fiction – couleur – VOSTF

Dans l’agitation d’une journée d’été au Caire, deux âmes seules se croisent dans un taxi : Shawky, un vieil homme maladif, et Doaa, une jeune femme pleine de vie. Grâce à cette rencontre, chacun d’eux va retrouver un sens à son existence.

KETEKE (Le train) de Peter SEDUFIA – Ghana – 2017 – 70 min – fiction – couleur – VO STF
Prix du jeune public à Cinémas d’Afrique – Angers 2019

Années 80 : Atswei, enceinte, et son mari, Boi, tentent de rejoindre Ateke, le village de la femme, pour l’accouchement.
Ils ratent le train, seul moyen de transport pour arriver à la bourgade. C’est le point de départ, pour nos deux héros égarés en pleine brousse, d’un périple particulièrement burlesque.

Tarif pour les 2 séances : 7,30 € – réduit : 4,75 € – abonnés et moins de 15 ans : 3,65€

Restauration possible entre les 2 séances

 

 

◊ Dimanche 1er décembre – cinéma Jean Vilar – Arcueil

16h00 : Proclamation des résultats du Prix du public

Chants d’Afrique par la chorale : La Voix Est Libre

JUSQU’A LA FIN DES TEMPS  de Yasmine CHOUIKH Algérie – 2017 – 93 min – fiction – couleur -VO STF

Dans le cimetière d’un petit village algérien, lieu de pèlerinage célèbre, Johar, une veuve sexagénaire venue se recueillir sur la tombe de sa sœur, fait la connaissance de Ali, septuagénaire, fossoyeur et gardien du cimetière. Entre ces deux êtres maltraités par la vie va s’établir progressivement une relation de tendre complicité originale et délicate.

Tarif : 5,20 € – réduit : 4,75 € – abonnés et moins de 15 ans : 3,65€



◊ Séances scolaires du 19 au 23 novembre

  • Classes CM1/CM2 : 2 courts métrages :

PEAU DE COLLE de Kaouther BEN HANIA  – 23 min – Tunisie / France  – 2013 –fiction –VO arabe STF

DERRIERE LE MUR de Karima ZOUBIR  – 18min  – Maroc – fiction – VO arabe ST français

  • Collèges : classes de 4ème et 3ème

WALLAY de Berni GOLDBLAT – France/Burkina Faso – 2017 -85 min – fiction – VO STF

 


◊ Autour du festival

  • Samedi 9 novembre  – Centre socioculturel Maison Cousté – Cachan
    WALLAY de Berni GOLDBLAT – France/Burkina Faso – 2017 -85 min – fiction – VO STF
    – 16h : accueil
    – 16h30 : projection du film suivie d’un échange + goûter.
  • Mercredi 27 novembre après-midi – Maison des Familles de Gentilly

         SUPA MODO  de Likarion WAINAINA – Kenya – 2018 – 74 min – fiction – VO STF

  • Vendredi 29 novembre – soirée  – ciné-débat organisé par l’association Femmes Solidaires
    Centre Municipal d’Action Culturelle 2, Rue Jules Ferry, Gentilly

         DIFRET de Zeresenay Berhane MEHARI – Ethiopie – 2014 – 99 min – fiction  – VO STF

 


Les salles :

  • Cinéma La Pléiade
    12 avenue Cousin de Méricourt 94230 Cachan -Tél. 01 46 65 06 98
  • Cinéma La Tournelle
    14 rue Dispan 94240 L’Haÿ les Roses -Tél. 01 49 08 50 71
  • Cinéma Le Sélect 10 avenue de la Division Leclerc 92160 Antony -Tél. 01 40 96 64 64
  • Espace Municipal Jean Vilar
    1 rue Paul Signac 94110 Arcueil -Tél. 01 41 24 25 50
  • Maison Pour Tous Gérard Philipe
    118 rue Youri Gagarine 94800 Villejuif -Tél. 01 46 86 08 05