◊ Vendredi 26 novembre – 18h30 – Séance d’ouverture – Cinéma Le sélect à Antony
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Projection du film Le père de Nafi (Titre original : Baamum Nafi) de Mamadou Dia – Sénégal – fiction
qui a remporté, à la fin du festival, le prix du jury 2021.
Un public nombreux a assisté et participé aux débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)
◊ Samedi 27 novembre – Espace municipal Jean Vilar – Arcueil
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18h : Buddha in Africa (Bouddah en Afrique) de Nicole Schafer – Afrique du Sud/Suède – documentaire
Présentation et débats assurés par Michel Amarger (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)
Le public s’est montré très intéressé par ce film qui présente un aspect peu connu de la présence chinoise (Taïwan) en Afrique
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20h30 : Le figuier de Aäläm-Wärge Davidian – Ethiopie/Israël – 2018 – fiction
Présentation et débats assurés par Daniela Ricci (Enseignante et chercheuse en études cinématographiques à l’Université Paris Nanterre)
Ce film très émouvant a beaucoup touché les spectateurs.
Malgré les restrictions sanitaires et le temps pluvieux, accueil chaleureux de la part des membres de l’équipe d’Afrique sur Bièvre et possibilité de se restaurer grâce au foodtruck “Au soleil de Madagascar” installé devant le cinéma.
◊ Dimanche 28 novembre – Espace municipal Jean Vilar – Arcueil
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16h30 : Avodezanove e o segredo do Sovietico (Grand-mère 19 et le secret du Soviétique) de Joao Ribeiro – Mozambique/Portugal – 2020 – fiction
Le réalisateur, Joao Ribero n’a pas pu être présent ni le membre de l’équipe du film qui avait été pressenti. Cependant, Joao Ribero a bien voulu répondre, par écrit, aux questions que lui a posées Josiane Kerleroux. Elle a lu ses réponses au public et donné ainsi des éclairages précieux sur la genèse et le tournage du film.
La soirée a cependant bénéficié de l’aimable participation de Sergio Mate, ministre conseiller auprès de l’ambassade du Mozambique à Paris, et de Renaud Thomas, président de l’association AMAMOZ (Association des mozambicains et amis du Mozambique en France) qui ont témoigné et évoqué leurs souvenirs que ce film a ravivés.
◊ Mardi 30 novembre – 20h30 – Cinéma La Tournelle à L’Hay les Roses
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Talking about trees (Parler des arbres) de Suhaib Gasmelbari – Soudan/France/Allemagne/Tchad/Quatar – 2018 – documentaire.
Présentation et débats assurés par Michel Amarger (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)
◊ Mercredi 1er décembre – 14h30 – Maison pour tous Gérard Philipe à Villejuif
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Keteke (Le train) de Peter Sedufia – Ghana – 2017 – fiction
L’assistance très nombreuse, dont beaucoup d’enfants, a apprécié ce film tendre, drôle et émouvant.
◊ Jeudi 2 décembre – 20h30 – Cinéma La Tournelle à L’Hay les Roses
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Docta Jefferson de Elvis Sabin Ngaibino – République Centrafricaine – 2017 – documentaire,
suivi de -
Poisson d’or, poisson africain de Thomas Grand et Moussa Diop – Sénégal – 2018 – documentaire.
Le réalisateur du long métrage, Thomas Grand était présent et a pu présenter le film et ses conditions de tournage et répondre aux questions des spectateurs.
◊ Vendredi 3 décembre – 20h30 – Cinéma La Pléiade à Cachan
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Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid – Tunisie/France- fiction
Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)
Avec la participation de Aurane Kervadec qui représente le producteur du film : Blue Monday Productions.
◊ Samedi 4 décembre – Cinéma La pléiade à Cachan
Deux séances à 17h30 et 20h30 avec la projection de 8 courts métrages en compétition pour le prix du public du meilleur court métrage.
Soirée présentée et animée par Michel Amarger (réalisateur, journaliste spécialiste des cinémas d’Afrique)
En raison des incertitudes liées à la situation sanitaire les réalisateurs n’ont pas pu être présents.
Nous avons cependant souhaité donner au public, qui devait voter ,des informations sur les courts métrages projetés.
Nous avons donc demandé aux réalisateurs de nous envoyer une vidéo (pas plus de 2 minutes par souci d’égalité), dans laquelle il répondaient à une question qui leur avait été posée par Michel Amarger.
Voici, ci-dessous pour chaque film, la question posée et le lien vers la vidéo envoyée par chaque réalisateur-trice
- DA YIE (Bonne nuit) De Anthony NTI – Ghana/Belgique – 2019
Question posée par Michel Amarger : “Au delà de l’emprise d’un gang sur un homme qui fait le rabatteur, le film insiste sur le fait que ce soit un étranger, venu d’un pays limitrophe. Pourquoi cette mise en exergue dans une histoire centrée sur des enfants ?”
Réponse de Anthony Nti
AL-SIT De Suzannah Mirghani – Soudan – 2020
Question posée par Michel Amarger : “Alors que sa petite fille va subir un mariage arrangé, sa grand-mère s’y oppose au nom de valeurs morales pour la libérer.Quel est le sens de ce geste et sa portée ? Peut-on concilier le désir de perpétuer des valeurs et une ouverture à l’émancipation de la jeunesse ?”
Réponse de Suzannah Mirghani
- VOSSIE VERGAS HOMSELF ( Le suicide de Vossie) – De Philip Nolte – Afrique du Sud – 2017
Question posée par Michel Amarger :“Vous réunissez dans une voiture, un homme qui veut se suicider et une femme qui cherche à l’en dissuader. Il avoue qu’il est homosexuel et elle qu’elle est divorcée. Ces personnages sont-ils représentatifs des exclusions en vigueur dans la société sud-africaine ?”
Réponse de Philip Nolte
- I HAD TO BURY CUCU (J’ai dû enterrer Mamie) – De Philippa Ndisi-Herrmann – Kenya – 2018
Question posée par Michel Amarger : “En profitant d’une situation de deuil qui réunit une famille, vous relevez l’influence d’un homme qui aurait abusé des enfants. Pourquoi mettre en scène, avec une retenue qui évoque plutôt que de montrer, ce sujet ?”
Réponse de Philippa Ndisi-Herrmann
- QU’IMPORTE SI LES BÊTES MEURENT De Sofia Alaoui – Maroc – 2019
Nous n’avons, malheureusement, pas pu joindre Sofia Alaoui qui était en tournage dans le désert marocain.
- TUK TUK De Mohamed Kheidr – Egypte – 2021 : ce film a remporté le Prix du public 2021
Question posée par Michel Amarger : ” En développant le portrait d’une femme acharnée à conduire un taxi pour payer ses dettes, le film soulève le problème des femmes endettées qui ont perdu leur mari exilé. Pourquoi avoir traité cette question en employant dans un rôle social, une actrice qui a été Miss Egypte en 2009 ?”
Réponse de Mohamed Kheidr
- LES TISSUS BLANCS De Moly Kane – Sénégal – 2018
Question posée par Michel Amarger : ‘ Le film retrace les péripéties d’une Sénégalaise qui a déjà eu des rapports et veut retrouver sa virginité.Les obstacles montrés sont-ils réalistes ? Et quel avenir peut-on espérer pour votre héroïne ?”
Réponse de Moly Kane
- MACHINI (Des machines) – De Frank MUKUNDAY et TETSHIM – RD Congo/Belgique – 2019
Question posée par Michel Amarger : ” Le film a été réalisé à la suite d’une formation en atelier d’animation.Pouvez-vous nous indiquer comment avez-vous procédé pour choisir votre sujet et réaliser ce court-métrage ?”
Réponse de Frank Mukunday et de Tetshim
◊ Dimanche 5 décembre – 16h – Cinéma La Pléiade à Cachan
Proclamation et remise des prix du public et du jury
Et, en clôture du festival, projection du très beau film Adam de Maryam Touzani – Maroc – 2019
Présentation et débats assurés par Catherine Ruelle (journaliste politique et critique de cinéma)