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Hors festival - 2. page

A voir : TALKING ABOUT TREES

Le jeudi 19 décembre à 21h, le cinéma LE SELECT à Antony propose une soirée-débat autour documentaire TALKING ABOUT TREES réalisé parle réalisateur soudanais Suhaib Gasmelbari

Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution…
Un documentaire enthousiasmant, bel hommage au 7ème Art !

Afrique sur Bièvre à Besançon pour Lumières d’Afrique 2019

Un membre de notre équipe a pu participer pendant trois jours (11,12 et 13 novembre2019) à « Lumières d’Afrique » qui en était à sa 19e édition à Besançon, ville natale des frères Lumière.

Ce festival, qui s’est déroulé du 9 au 17 novembre, proposait une programmation très riche avec 63 séances de cinéma : 32 longs métrages de fiction dont 10 en compétition et 5 films de patrimoine, 15 courts métrages de fiction dont 6 en compétition, 23 documentaires dont 10 longs et 5 courts en compétition. La plupart des films sont récents, souvent inédits, et ils offrent de nombreuses occasions de découvertes, précieuses pour l’exploration de la création cinématographique africaine. 24 pays étaient représentés.

Les projections avaient lieu dans deux cinémas du centre-ville mais principalement au petit Kursaal, une grande salle confortable et idéalement située, lieu de manifestations culturelles bien connu des Bisontins, à l’ombre d’une statue de Victor Hugo. Elle est doublée d’un espace pour les rencontres, la restauration assurée par deux associations de la ville, un stand, le Bivouac littéraire, exposant une large sélection d’ouvrages d’auteurs africains dont 3, en résidence, ont signé leur livre récemment paru. Dans une salle annexe, étaient exposées de très belles photographies d’amateurs réalisées par des membres d’associations œuvrant en Afrique, qui se relaient pour commenter leurs expériences et leurs œuvres et recueillir des commandes de tirages, effectués, pour un prix plus que raisonnable, par un photographe professionnel partenaire du festival. S’ajoutent à cela, le festival Afri-Mômes à destination des enfants, des expositions de professionnels ou de « trésors africains » gracieusement prêtés par leurs propriétaires collectionneurs, des concerts, des conférences en lien notamment avec le site Migrations de Bourgogne -Franche Comté, un repas africain dans les cantines scolaires etc…

Ces propositions sont élaborées grâce à plus de 40 bénévoles militants, sous la houlette très active du directeur du festival, Gérard Marion, lui-même bénévole. La ville de Besançon, les associations, les commerçants, les particuliers de la capitale franc-comtoise et du département contribuent par leur implication dans les différents domaines au succès de la manifestation organisée par l’association APACA (Association pour la promotion des arts et des cultures d’Afrique), plus riche de l’action militante de ses membres que de ses ressources financières. L’hébergement des réalisateurs, peu nombreux cette année, est notamment assuré par les habitants.

Le public, issu essentiellement des classes moyennes liées aux associations traditionnellement très actives à Besançon, se presse nombreux, et les salles sont pleines pour les films en compétition. On y retrouve aussi des Africains venus faire leurs études au Centre de Linguistique Appliquée (CLA), de réputation internationale, et dont certains ont fait souche dans la ville. L’attribution des prix par différents publics est toujours suivie avec grand intérêt même si ces prix ne sont pas dotés financièrement. Le Palmarès 2019 figure en annexe.

Pendant 10 jours, les Bisontins et leurs visiteurs, vivent joyeusement au rythme de l’Afrique dans la boucle du Doubs.

Lumières d’Afrique 2019 Besançon

Le Palmarès

Longs métrages de fiction                                                               

Coup de cœur du Public de Besançon : 

« Adam » de Maryam Touzani

Prix du jury jeunes :

« Adam » de Maryam Touzani (Maroc)

Mention spéciale : « Ketéke » de Peter Sedufia (Ghana)

Prix du Jury Signis :

« Adam » de Maryam Touzani (Maroc)

Courts métrages de fiction 

Prix du jury de la diaspora africaine de Besançon :

«Naabiga le prince » de Zalissa Zoungrana (Burkina Faso)

Mention spéciale : « le mil de la mort » de Jaloud Zainou Tangui (Maroc)

Documentaires Format long

Grand prix Eden pour les documentaires :

«Le loup d’or de Balole» de Chloé Aïcha Boro (Burkina Faso)

Mention spéciale  «Le fou,le génie et le sage » de Maïmouna N’Diay (Burkina Faso)

 Prix du public :

«Poisson d’or, Poisson africain » de Thomas Grand (Sénégal)

Documentaires Format court

Prix pour le documentaire court métrage  

«Chambre N 1 » de Leila N’Deye Thiam (République Centrafricaine)   

Mention spéciale pour « Zanaka, ainsi parlait Félix » de Nantenaina Lova (Madagascard)

 Prix du public : 

« Chambre N 1 » de Leila N’Deye Thiam (République Centrafricaine)

Afrique sur Bièvre au festival « Africajarc »

Des membres d’Afrique sur Bièvre étaient présents au festival « Africajarc » à Cajarc dans le Lot, pour sa 21ème édition, du 18 au 21 juillet 2019.

Résultats de la compétition « courts métrage » au festival Africajarc :
Prix du meilleur film pour Jebel Banat de Sharine Atif (Egypte)
Mention spéciale pour Black mamba d’Amel Guellaty (Tunisie)
Prix de la meilleur interprétation pour Grayaa Mohamed Hessine dans Brotherhood de Meryam Joobeur (Tunisie)
et prix du meilleur film du Jury jeune pour Black mamba d’Amel Guellaty

Afrique sur Bièvre au festival Cinémas d’Afrique à Angers

Du 2 au 7 avril 2019, le Grand Théâtre accueillait en plein centre d’Angers la 17e édition de Cinémas d’Afrique.

Ce festival qui a lieu tous les deux ans, peu après le FESPACO,  présente une sélection de courts et longs métrages récents, réalisés par des cinéastes de tout le continent. C’est un grand moment d’échanges et de rencontres avec les réalisateurs, un événement unique qui irrigue toute la ville et multiplie les occasions de fête et de partage au centre et dans les quartiers, pour montrer « une Afrique qui bouge et invite à voir le monde autrement ». Si le festival se pérennise d’une édition à l’autre, c’est grâce au dynamisme des organisatrices, au soutien de la ville d’Angers et à la centaine de bénévoles qui s’y investissent au cours de l’année.

Dix membres d’Afrique sur Bièvre avaient fait le voyage pour visionner les films, rencontrer les réalisateurs et l’équipe du festival et établir des contacts dans le cadre de la préparation de notre propre festival Ciné Regards Africains. Ils en sont  revenus très satisfaits à tous égards !

Au programme :
– Des longs et courts métrages de tout le continent  (7 longs métrages et cinq courts en compétition en 2019)
– Deux jurys (un jury du public et un jury jeune) avec 4 prix
– Une programmation jeune public
– Des ateliers de pratique artistique
– Des conférences
– Des expositions
– Un temps de valorisation de projets portés par des jeunes (Projets Bled)
– Des festivités
– Et bien d’autres choses encore.

Palmarès officiel de Cinémas d’Afrique 2019 :

 Prix Jury Jeunes :

Courts-métrages : Black Mamba  de Amel Guellaty (Tunisie) et une mention spéciale pour Sega de Idil  Ibrahim (Sénégal)
Longs-métrages : Mabata Bata de Joan Luis Sol de Carvalho (Mozambique)

Prix du Public :

Courts-métrages : Black Mamba de Amel Guellaty (Tunisie)
Longs-métrages : Les charognards (Duga) de Abdoulaye Dao- Hervé Eric Lengan Burkina Faso

Sélection des jeunes programmateurs  (destinée à une projection dans les quartiers)

Sega de Idil  Ibrahim (Sénégal)
Le mil de la mort  de Jaloud Zainou Tangui (Niger)

Projection du film : « Fahavalo, Madagascar 1947 »

Le film  documentaire  » Fahavalo, Madagascar 1947  » de Marie-Clémence Andriamonta-Paes  qui sort en France fin janvier sera projeté le mardi 5 février  à 20h30 au cinéma La Pléiade à Cachan, dans le cadre des « mardis des réalisateurs » en présence de la réalisatrice.

A Madagascar en 1947, les rebelles insurgés contre le système colonial sont appelés fahavalo, «ennemis» de la France. Les derniers témoins évoquent leurs longs mois de résistance dans la forêt, armés seulement de sagaies et de talismans

Afrique sur Bièvre est partenaire de cette projection grâce aux liens que l’association entretient avec Marie-Clémence Andriamonta-Paes et avec sa maison de production : » Laterit distributions ».

Plusieurs films de Marie-Clémence Andriamonta-Paes et de son mari César Paes ont été programmés pendant les festivals précédents : « L’opéra du bout du monde » (projeté en 2012), “Songs of Madagascar” projeté en 2018 à la MJC de Fresnes en partenariat avec l’association “Les amis d’Akany Soa”.

On peut citer également le film « Ady Gasy » de Loiva Nantenaina, produit par Laterit distribution et projeté lors du festival 2015.

Projection du film : « Hyènes » de Djibril Diop Mambety

Le cinéma Jean Vilar à Arcueil programme le mardi 12 février 2019 à 20h, le film : « Hyènes », un film du réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambety disparu à l’âge de 53 ans en juillet 1998.
Le film date de 1992 mais une copie restaurée vient de sortir.

Afrique sur Bièvre s’associe à cette projection en assurant l’animation de la séance grâce à la présence de Catherine Ruelle, journaliste spécialiste du cinéma africain et de Wasis Diop, auteur de la musique du film et frère du réalisateur.

Hyènes est un chef d’œuvre du cinéma africain à découvrir ou à revoir pour rendre hommage à un cinéaste qui n’a cessé de montrer au monde les qualités mais aussi les travers de la société sénégalaise.  Aujourd’hui encore, ce film de 1992 est source d’inspiration pour toute une génération de jeunes réalisateurs.

Il a déjà été programmé (avec une copie ancienne) lors du festival Ciné Regards Africains 2010 ainsi qu’un des premiers films de Djibril Diop Mambety, qui date de 1973 ; « Touki Bouki » projeté lors du festival 2014.

 

Le nouveau film de Dieudo Hamadi à Arcueil

 

Dans le cadre du 40ème Festival international de films documentaires « Cinéma du Réel », l’Espace municipal Jean Vilar d’Arcueil va projeter le mardi 27 mars à 20h15, en compétition, « Kinshasa Makambo« , le dernier film du réalisateur congolais, Dieudo Hamadi.

Cela fait plusieurs années que Ciné Regards Africains s’intéresse à ce cinéaste. Ainsi, lors du festival 2015, nous avions projeté « Examen d’Etat », documentaire consacré à l’examen, équivalent du baccalauréat, que doivent affronter les jeunes congolais.
Nous avons également consacré à Dieudo Hamadi, lors du festival Ciné Regards Africains 2017, un Focus au cours duquel ont été projetés deux de ses films : « Atalaku » qui traite de la campagne pour l’élection présidentielle congolaise de 2011 et « Maman Colonelle » pour lequel Dieudo Hamadi avait obtenu le Grand prix Cinéma du Réel en 2017.

Projection du film de César Paes « Songs of Madagascar »

A la MJC de Fresnes  le vendredi 23 mars 2018 à 20h30 aura lieu une projection du film  » Songs for Madagascar » en présence du réalisateur César Paes.
Six des plus grands noms de la musique malgache s’associent pour préparer un concert. Ils militent pour la protection de l’environnement, et font la promotion de la diversité culturelle.
Entre répétitions et road-trip en taxi brousse, un extraordinaire voyage humaniste et musical.

La séance est organisée par l’association « Les amis d’Akany Soa » avec le soutien d’Afrique sur Bièvre.

Elle sera suivie le lendemain par une rencontre avec un des auteurs du livre sur la situation économique de Madagascar, livre intitulé « L’enigme et le paradoxe » : cette rencontre aura lieu le samedi 24 mars 2018 à 14h à la salle Aimé Césaire – 1, mail Aimé Césaire, Rue du Dr Charcot, 94260 Fresnes. (entrée libre)

Asurb au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand

L’équipe d’AsurB continue de faire le tour des festivals

Le 40ème festival du court métrage de Clermont Ferrand s’est déroulé
du 2 au 10 février 2018.

Nous y avons vu les douze courts métrages de la programmation « Regards d’Afrique », réalisés par des cinéastes de tout le continent et les trois présentés en compétition officielle.
Beaucoup, même les fictions, s’imposent par leur regard documentaire, leur ancrage dans le réel où l’on essaye de vivre.
Ces diverses histoires racontent la jeunesse, les femmes et sont porteuses d’espoir malgré tout.

Nous avons particulièrement aimé :

Chebet : Anthony Koros /Kenya, Etats-Unis. Dans les hauts plateaux du Kenya une femme enceinte décide de prendre des mesures radicales contre son mari alcoolique.

Black Mamba: Amel Guellaty / Tunisie. Sarra, jeune fille de la classe moyenne de Tunis, mène en apparence la vie ordinaire que sa mère lui a tracée mais elle a d’autres plans inavoués pour échapper à sa vie actuelle.

Mama Bobo : Robin Andelfinger/ Sénégal, France, Belgique. Mama Bobo, 80 ans, s’assoit chaque matin sous l’abri de bus de la rue Gomis. Elle ne monte dans aucun bus mais un matin il n’y a plus d’abri bus.

Aya : Moufida Fedhila / Tunisie, France, Qatar. La petite Aya vit à Tunis avec ses parents. Youssef n’a d’autres choix que d’obliger sa femme à porter le niqab. Un évènement va bouleverser à jamais le destin de cette famille.

Dem Dem ! : Pape Bouname Lopy, Marc Recchia, Christophe Rollin / Sénégal, Belgique, Luxembourg. Mata, un pécheur sénégalais, trouve un passeport belge sur une plage de Dakar et il décide de l’utiliser. Sur sa route il trouve un fou savant qui mesure les nuages et le questionne sur son identité.

Festival Etonnants Voyageurs à St Malo 3-5 juin 2017

L’équipe d’Asurb continue de faire le tour des festivals.
Au festival « Étonnants Voyageurs » à St Malo les 3/4/5 juin 2017 nous  avons vu :

  • Enquête au paradis de Merzak ALLOUACHE
  • (Baya films/ les Asphofilms/2016/135mn)

A travers ce document-fiction, il réalise une autopsie de la société algérienne. Après avoir vu sur YouTube des vidéos de prédicateurs islamistes radicaux et la multiplication des attentats suicides il décide d’enquêter sur les représentations du paradis dans l’islam d’aujourd’hui en Algérie et leurs effets sur une société algérienne déboussolée. Il filme une journaliste d’investigation Nejma qui sillonne le pays et va à la rencontre de citoyens « ordinaires » et d’intellectuels. Nejma interroge particulièrement la prégnance de la croyance des 72 houris vierges qui attendraient les hommes au paradis. Et nous mesurons avec effroi l’impact des prêches radicaux sur des personnes (hommes et femmes) oubliés et sans espoir.

Kamel Daoud, également interviewé dans ce documentaire, qualifie ces vidéos de « porno islamisme ».

  • La permanence d’Alice DIOP (Athénaïse/2016/96mn)

Pendant un an Alice Diop a filmé des consultations de médecine destinées à des migrants, la plupart dans l’attente d’un statut de réfugié délivré par l’OFPRA, à l’hôpital d’Avicenne à Bobigny. Dans ce lieu vétuste comme abandonné du monde, un médecin, une psychiatre et une assistante sociale reçoivent patiemment, sobrement ces hommes et femmes, malades marqués dans leur chair, qui disent la douleur de l’exil, de l’absence des leurs. Cet endroit devient un lieu de réconfort et d’humanité qui nous plonge, nous spectateurs, dans une réalité qu’il est en général très facile d’oublier. Dans ce film nous sommes loin des débats contradictoires sur les migrants et leur accueil. Nous sommes juste les témoins de leurs souffrances, de leur désespoir mais aussi de leur lutte pour ne pas sombrer et nous ne pouvons que  nous identifier à eux.

  • Ouvrir la voix d’Amandine GAY ( Amandine Gay/2016/120mn)

Un documentaire afro-féministe lumineux et sans concession qui donne la parole à 24 femmes noires sans cesse renvoyées à leur couleur de peau quelle que soit leur position sociale. Au fil des questions posées par la réalisatrice et des réponses données, nous découvrons le récit saisissant d’un quotidien empreint de préjugés ou de racisme. A partir des questions de la réalisatrice elles s’expriment sur le racisme, l’école, l’amour, le sexe, l’homosexualité, la dépression … Chacune se dévoile avec beaucoup d’authenticité, elles nous font partager leur réflexion lucide et distanciée sur leur condition de femme noire en France ou en Belgique. Et nous, les spectateurs, sommes bouleversés par ces témoignages qui nous font mesurer, voire découvrir, la difficulté d’être femme et noire en France.

  • Chronique d’un été de Jean ROUCH et Edgar MORIN/Argos/1961/91mn).

A l’été 1960, en pleine guerre d’Algérie, Jean Rouch et Edgar Morin discutent d’un film à faire, un film qui interrogerait la société française. « Êtes-vous heureux ? » sera la question posée à des proches, des passants dans la rue, à une ancienne déportée … Les réponses obtenues demeurent un témoignage de premier ordre sur la France des années 1960. On assiste également à une expérience de « Cinéma-vérité » au sens où l’entendait Jean Rouch : «  un cinéma-mensonges et ces mensonges, par un hasard singulier, sont plus vrais que la vérité… »